Le lendemain, nous voilà donc en route mon chéri et moi, à la conquête de la place de champion. En arrivant, je rencontre mes futurs adversaires. L’ambiance est bonne enfant, pas de concurrence. On est tous candidats, on est tous venus pour jouer, chacun avec ses objectifs. On se conseille sur nos tenues dans les loges, on apprend un peu à se connaître, afin d’avoir une bonne ambiance de groupe sur le plateau. Nous sommes accueillis comme des princes par le gars du téléphone, qui nous conduit dans les dédales des studios de tournage. Une loge accompagnants, une loge candidats, une loge candidates. Me voilà séparée de mon chéri.
Pendant que lui se prélasse dans un salon plein de boissons et sucreries en tout genre, je dois choisir ma tenue pour l’émission. J’ouvre mon sac, un gars entre dans la pièce, il me dit que je suis très bien comme je suis, mais que je peux me changer si je ne suis pas à l’aise. J’avise ma tenue : pantalon large vert délavé, un peu élimé à l’entrejambes et petit débardeur vert bouteille, pas délavé mais customisé par mes soins… C’est des conseils de mec : je me change ! Je propose donc un petit pantalon thaïlandais noir en satin, large, fluide, avec un petit débardeur tout simple mauve pâle. Il me dit que c’est très bien. J’entreprends de me changer quand une nana entre dans la loge, avise ce que je m’apprête à mettre et dit catégoriquement : « non c’est pas possible, ça ne te mets pas du tout en valeur ! » Elle choisi un autre haut, rose corail et blanc, à la mode du moment et accepte ma proposition de l’accorder avec un pantacourt blanc. Je m’habille, j’embrasse Loulou au passage et je suis envoyée au maquillage.
Avec un soin extrême, la très gentille professionnelle me tartine, efface mes cernes de fille pas très bien réveillée, ombre mes paupières de rose et de brun et ourle mes cils de noir avant de rendre mes lèvres plus brillantes et rose qu’un bonbon acidulé à la fraise. Le résultat ne paraît pas terrible de près, mais on m’assure qu’à la télé, il faut forcer le trait mais que ça sera très naturel. Je passe donc dans les mains du coiffeur. Tout sourire de voir arriver des cheveux longs jusqu’à la taille, bien raides, ni trop fins ni trop épais. Il a de quoi s’amuser et il s’amuse ! Il commence par travailler mes cheveux en tentant quelques détails : la raie sur le côté, de l’autre côté. Il trouve le résultat probant et sans que je ne m’en aperçoive, j’ai déjà une raie zigzag sur le côté gauche. Il me demande s’il peu les attacher en une sorte de tresse un peu bohème sur le côté. J’acquiesce, il commence. Pendant ce temps, les autres candidats et moi regardons l’émission qui est en train de se tourner sur le plateau et répondons dans un bel ensemble aux questions. En un temps record, monsieur m’a légèrement gaufré les cheveux (et miracle, ça tient ! c’est à ça qu’on reconnaît les pro) Et les a noués en une tresse que je serai bien incapable de refaire seule. Le résultat est changeant et je ne me rends pas compte à quel point. C’est très joli, mais les gens qui me connaissent et qui me voient toujours avec les cheveux au vent risquent d’être quelque peu choqués.
Je retourne dans le petit salon, le temps de signer les contrats de droit à l’image, d’avaler une fraise tagada et de laisser mon chéri m’embrasser sur le front pour ne pas se tartiner de gloss. On me présente un papier sur lequel sont inscrits 8 thèmes qui seront les questionnaires proposés au champion et son challenger pour la finale. Je dois en choisir un parmi les 8 : entre autres j’ai le choix de Céline Dion, Fabrice Lucchini, Claude Brasseur, Les assassins, La vallée du Rhin, Le cœur… Par défaut, je coche Céline Dion en me disant qu’il ne faut surtout pas que je sois interrogée sur la vallée du Rhin, à laquelle je ne connais strictement rien, si j’arrive jusqu’à la finale.
Mais tout va très vite. On me demande de me mettre contre un mur, alignée au milieu de mes congénères candidats, pour voir si l’ensemble est homogène. Il l’est. Il l’est trop même. Sur six, nous sommes quatre en rose et deux en bleu. Ca ne va pas décrète la styliste. Je dis que j’ai du vert parmi mes petits hauts, on m’ordonne d’aller en enfiler un en quatrième vitesse. Je ressors, on me dit que c’est très bien et l’on m’emmène sur le plateau pour découvrir les lieux, le tournage de l’émission précédente vient de se terminer. On nous équipe d’un micro et nous croisons Nagui qui court se changer mais qui prend le temps de nous dire bonjour. Il me serre la main et continue à me regarder en serrant celle du candidat suivant, puis revient à moi et me demande « Vous êtes majeure vous ? » Ca commence bien ^^.
Nous entrons dans l’entre colorée de la télé et là, surprise, elle est quasiment toute blanche. Le public est en train de se mélanger, on place les accompagnants des candidats devant mais pas le mien, vu qu’il est au maquillage pour l’émission suivante. Les gens nous dévisagent, nous évaluent, cherchent à savoir qui de nous six sera le challenger et peut-être le nouveau champion. On nous explique que jamais il ne faut regarder dans les télévisions sur les côtés qui diffusent ce que filme la caméra, qu’il faut rester concentré sur Nagui et surtout être très attentif car il enchaîne très vite et jamais, au grand jamais les questions ne sont affichées. On nous présente aussi le fonctionnement des écrans tactiles et du clavier pour la deuxième manche (là on espère vraiment qu’on est pas en train de l’apprendre pour rien) puis on nous emmène derrière le panneau d’où nous allons surgir à l’appel de notre nom au moment de l’émission. On teste les micros, Nagui entre, se place, lance « moteur » et nous voilà partis.
Pendant que lui se prélasse dans un salon plein de boissons et sucreries en tout genre, je dois choisir ma tenue pour l’émission. J’ouvre mon sac, un gars entre dans la pièce, il me dit que je suis très bien comme je suis, mais que je peux me changer si je ne suis pas à l’aise. J’avise ma tenue : pantalon large vert délavé, un peu élimé à l’entrejambes et petit débardeur vert bouteille, pas délavé mais customisé par mes soins… C’est des conseils de mec : je me change ! Je propose donc un petit pantalon thaïlandais noir en satin, large, fluide, avec un petit débardeur tout simple mauve pâle. Il me dit que c’est très bien. J’entreprends de me changer quand une nana entre dans la loge, avise ce que je m’apprête à mettre et dit catégoriquement : « non c’est pas possible, ça ne te mets pas du tout en valeur ! » Elle choisi un autre haut, rose corail et blanc, à la mode du moment et accepte ma proposition de l’accorder avec un pantacourt blanc. Je m’habille, j’embrasse Loulou au passage et je suis envoyée au maquillage.
Avec un soin extrême, la très gentille professionnelle me tartine, efface mes cernes de fille pas très bien réveillée, ombre mes paupières de rose et de brun et ourle mes cils de noir avant de rendre mes lèvres plus brillantes et rose qu’un bonbon acidulé à la fraise. Le résultat ne paraît pas terrible de près, mais on m’assure qu’à la télé, il faut forcer le trait mais que ça sera très naturel. Je passe donc dans les mains du coiffeur. Tout sourire de voir arriver des cheveux longs jusqu’à la taille, bien raides, ni trop fins ni trop épais. Il a de quoi s’amuser et il s’amuse ! Il commence par travailler mes cheveux en tentant quelques détails : la raie sur le côté, de l’autre côté. Il trouve le résultat probant et sans que je ne m’en aperçoive, j’ai déjà une raie zigzag sur le côté gauche. Il me demande s’il peu les attacher en une sorte de tresse un peu bohème sur le côté. J’acquiesce, il commence. Pendant ce temps, les autres candidats et moi regardons l’émission qui est en train de se tourner sur le plateau et répondons dans un bel ensemble aux questions. En un temps record, monsieur m’a légèrement gaufré les cheveux (et miracle, ça tient ! c’est à ça qu’on reconnaît les pro) Et les a noués en une tresse que je serai bien incapable de refaire seule. Le résultat est changeant et je ne me rends pas compte à quel point. C’est très joli, mais les gens qui me connaissent et qui me voient toujours avec les cheveux au vent risquent d’être quelque peu choqués.
Je retourne dans le petit salon, le temps de signer les contrats de droit à l’image, d’avaler une fraise tagada et de laisser mon chéri m’embrasser sur le front pour ne pas se tartiner de gloss. On me présente un papier sur lequel sont inscrits 8 thèmes qui seront les questionnaires proposés au champion et son challenger pour la finale. Je dois en choisir un parmi les 8 : entre autres j’ai le choix de Céline Dion, Fabrice Lucchini, Claude Brasseur, Les assassins, La vallée du Rhin, Le cœur… Par défaut, je coche Céline Dion en me disant qu’il ne faut surtout pas que je sois interrogée sur la vallée du Rhin, à laquelle je ne connais strictement rien, si j’arrive jusqu’à la finale.
Mais tout va très vite. On me demande de me mettre contre un mur, alignée au milieu de mes congénères candidats, pour voir si l’ensemble est homogène. Il l’est. Il l’est trop même. Sur six, nous sommes quatre en rose et deux en bleu. Ca ne va pas décrète la styliste. Je dis que j’ai du vert parmi mes petits hauts, on m’ordonne d’aller en enfiler un en quatrième vitesse. Je ressors, on me dit que c’est très bien et l’on m’emmène sur le plateau pour découvrir les lieux, le tournage de l’émission précédente vient de se terminer. On nous équipe d’un micro et nous croisons Nagui qui court se changer mais qui prend le temps de nous dire bonjour. Il me serre la main et continue à me regarder en serrant celle du candidat suivant, puis revient à moi et me demande « Vous êtes majeure vous ? » Ca commence bien ^^.
Nous entrons dans l’entre colorée de la télé et là, surprise, elle est quasiment toute blanche. Le public est en train de se mélanger, on place les accompagnants des candidats devant mais pas le mien, vu qu’il est au maquillage pour l’émission suivante. Les gens nous dévisagent, nous évaluent, cherchent à savoir qui de nous six sera le challenger et peut-être le nouveau champion. On nous explique que jamais il ne faut regarder dans les télévisions sur les côtés qui diffusent ce que filme la caméra, qu’il faut rester concentré sur Nagui et surtout être très attentif car il enchaîne très vite et jamais, au grand jamais les questions ne sont affichées. On nous présente aussi le fonctionnement des écrans tactiles et du clavier pour la deuxième manche (là on espère vraiment qu’on est pas en train de l’apprendre pour rien) puis on nous emmène derrière le panneau d’où nous allons surgir à l’appel de notre nom au moment de l’émission. On teste les micros, Nagui entre, se place, lance « moteur » et nous voilà partis.
2 commentaires:
Ce que je vais dire n'apporte rien, mais j'aime bien Nagui, comme présentateur. Faut dire, je suis abonnée aux Taratatas sur France 4 à la maison, avec mon frère...
Nagui est effectivement quelqu'un de très gentil. Il fait tout pour nous mettre à l'aise sur le plateau. Il est aussi très porté sur la chose, c'est ce qu'on m'avait dit avant d'aller à l'émission, et ce n'est pas une légende. Son équipe hors plateau me l'a confirmé. Mais c'est un homme pressé, qui court tout le temps d'après ce que j'ai pu en juger, donc je n'ai pas pu vraiment discuter le bout de gras avec lui.
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