vendredi 28 septembre 2007

Comme un doute...


Plus j’apprends et moins je sais. Je sais c’est pas très logique comme phrase. C’est même pas normal du tout de dire ça. Et ça l’est encore moins que ça se vérifie dans la réalité.
La mémoire, c’est un peu comme la loi de l’emmerdement maximum, celle qui dit que la tartine va tomber du côté qu’on vient de beurrer, que la caisse de supermarché qu’on a choisi est systématiquement la plus lente et que celle que l’on vient de quitter avance dix fois plus vite maintenant qu’on n’y est plus. Plus j’apprends et plus le monde s’empresse de me prouver que ce que je viens d’apprendre est faux, opselet ou ne sert à rien. C’est frustrant. Si, si, j’vous jure. Quand un truc vient contredire vos certitudes, vous avez d’un coup très envie de lui apprendre à voler. Pour le coup ça lui servira pas à grand-chose non plus mais ça aura le mérite de vous défouler.
C’est un de mes professeurs qui dit ça « Plus j’apprends et moins je sais ». Bien sûr de l’entendre dire ça, lui le grand professeur émérite, lauréat du grand prix d’histoire de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre, ça prête à ricaner dans son cahier dans l’amphithéâtre. Mais de se rendre compte que c’est aussi vérifiable pour soi, c’est flippant.
Par cette phrase, il entend que notre science commune est perpétuellement inexacte. Que les chercheurs de toutes les branches qui s’acharnent à décortiquer les bouts de murs, les poubelles celtiques, les manuscrits à demi effacés, tous ces mecs-là sont en train de se tuer au travail pour rien. Car l’Histoire est une grande incertitude. A moins d’un jour arriver à créer réellement le fantasme de fiction qu’est la machine à remonter dans le temps, nous ne pouvons faire que des hypothèses à partir de nos sources, qu’elles soient écrites ou archéologique.
Avec un délice perceptible, ce monsieur nous explique que nous disons des choses aujourd’hui géniales mais qui dans dix, vingt, cinquante ans seront considérées comme parfaitement imparfaites incomplètes, tombées en désuétude. La recherche n’avancera que pour nous contredire, montrer nos lacunes et dénoncer nos erreurs. Pour nous faire passer pour des blaireaux quoi ! Ca fait bien chier de se dire qu’un jour, un petit étudiant de rien du tout (qui deviendra peut-être grand, allez savoir ? Ce n’est pas la question) rira du résultat de notre sueur et de nos sacrifices. Qu’il essaye de critiquer mon mémoire ce gros naze que je lui botte les fesses, que je lui apprenne ce en quoi consiste le respect des aînés !
Pourquoi tant de mots pour une simple phrase répétée en cours tous les ans par un professeur certes grand mais trop imbu de sa personne, me direz-vous ? Et bien parce que je viens de lire un article sur le net où des chercheurs affirment que Jeanne d’Arc n’est pas ce qu’elle est qu’on croit. Un nouveau livre vient de paraître où l’on dénonce l’arnaque Jeanne d’Arc. La demoiselle lorraine ne s’appellerait pas « d’Arc » puisqu’elle signait simplement de son prénom. Bizarre d’ailleurs qu’une simple bergère du quinzième siècle sache écrire et parle, selon les textes contemporains, le français de la cour et maîtrise l’équitation parfois mieux que ses collègues hommes des armées. La pucelle ne serait que l’invention d’une reine afin de motiver les troupes à bouter l’ennemi anglais hors de France. Une arme psychologique en somme. Pire encore, on met en doute qu’elle ait péri dans les flammes d’un bûcher de Rouen puisqu’on affirme l’avoir vue en 1436 dans différents lieux, voire même qu’elle aurait épouser le seigneur des Armoises (une bergère qui épouse un noble, ça n’existe que dans les contes pour les historiens, désolée de fracasser vos belles illusions mesdemoiselles) cette même année. Que d’argument pour nous démontrer que la pucelle d’Orléans n’est qu’un mythe repris par l’école de 1870 afin d’inciter les enfants d’alors à bouter les Allemands hors de l’Alsace-Lorraine.
(Marcel Gay et Roger Senzig, "L'affaire Jeanne d'Arc", Editions Florent Massot, 2007)
Comme quoi rien n’est jamais sûr en Histoire. Certains faits moins éloignés dans le temps restent des énigmes pour nous autres historiens. Qu’est allé faire De Gaulle à Baden Baden par exemple le 29 mai 1968 ? Qu’est-il arrivé réellement à Lady Diana sous ce fatal pont de l’Alma ?
Bref, rien n’est moins sûr que la matière que j’ai choisi d’étudier et d’enseigner et ça fout la gerbe quand même de se dire qu’on bosse pour que d’ale (même si d’un autre côté c’est aussi jubilatoire de se dire qu’on est payé à rien foutre :p ) et qu’on n’apprend que des conneries à vos gamins !
J’ai encore une question qui me turlupine : si c’est pas la Jeanne qu’est mourrue sur le bûcher de Rouen, c’est qui qu’est mort ?!

dimanche 23 septembre 2007

La peur du vide

Voilà, ça y est. Je l’ai. Je le tiens dans mes mains. Je peux le toucher, le caresser, respirer son odeur de papier neuf et d’encre de presse. J’ai enfin dans mes mains un exemplaire de mon premier roman.
C’est comme un bébé. Un enfant que j’ai couvé pendant bien plus de neuf mois. Un petit bout de ma personne, de mes rêves, de mes envies, de ma vie. Ca fait drôle de voir mon nom sur la couverture, même si ce n’est qu’une édition privée et commandable uniquement par Internet. Je réalise que je n’ai pas besoin de le voir dans les rayons d’une grande surface vendant livres, cd, DVD et outils de haute technologie. Je n’ai pas besoin de le sentir perdu dans un amas d’ouvrage écrits par les grands noms de la littérature française et étrangère. Vous imaginez ? Mon nom coincé entre Balzac et Maupassant ? Juste après Beaumarchais et Beigbeder mais bien avant Molière, Shakespeare et Weisberger ? Non, le voir sur mon bureau, tout à côté de mon tapis de mulot me suffit. Sentir que j’en ai fait le tour, que j’en suis venue à bout. Enfin !
Je me revois prendre mon crayon à papier une nuit de printemps et tracer les premiers mots de ce chantier gigantesque qui trottait dans ma tête jusqu’à l’obstination. J’avais envie de combler un bout de solitude. J’avais envie d’occuper mes mains autrement que par le dessin. J’avais envie de vider toutes les images que j’avais accumulées à force de téléfilms, films et autres romans sur la Seconde Guerre Mondiale. J’avais aussi envie d’écrire sur ma famille. Et sans blesser la mémoire du drame ni bafouer les miens, je crois que je suis parvenue à raconter quelques scènes qui valent la peine.
Je ne veux pas m’avancer sur la qualité de ce roman ni du point de vue historique ni du point de vue littéraire. Je sais que je n’ai pas le talent d’Hugo ou la rigueur de Zola. Mais j’ai posé le point final de mon histoire, 232 pages, trois ans et quelques cartouches d’encre après la première feuille. Une feuille d’écolière. Une feuille de lycéenne, noircie au carbone puis recopiée au propre et à l’encre d’un stylo plume à pointe très fine, comme je les aime. J’en ai gribouillé un paquet comme ça, dans le noir de ma chambre, dans ma solitude, dans la bulle où j’avais décidé d’hiberner presque toutes les nuits pendant trois ans.
Personne ne l’a su. Il a fallut que j’enferme l’ultime feuille dans le classeur caché dans le fouillis de ma bibliothèque pour que je confie à quelqu’un ce à quoi j’adonnais mes nuits et mes après-midi de liberté. J’avais, jusqu’à ce moment que j’ai choisi après de longues hésitations, dissimulé toutes les preuves du crime dans les recoins de ma chambre. Le classeur dans la bibliothèque, les brouillons déchirés en douze dans la poubelle et même le stylo, le pire des coupables finalement. Il n’a servi qu’à ça. Ecrire les 232 pages d’une histoire que je déteste relire.
J’ai finalement confié mon bébé à une amie qui m’a lue, sans rires et sans commentaires. Elle s’est contentée de m’encourager. Puis ma mère l’a lu. La pire des critiques parce que je sais qu’elle ne mâche jamais ses mots. Son avis était une belle surprise. Et puis ma grand-mère a été mise dans la confidence. Ce qu’elle en penserait était le plus important finalement, parce qu’elle a vécu cette période, parce qu’elle avait à peu près l’âge de l’héroïne au moment des faits. "C’était vraiment ça, m’a-t-elle dit, on dirait que tu l’as vécu toi aussi." Je n’osais pas imaginer de plus beau compliment.
J’aime ce roman, je l’aime trop en fait. Et comme pour un enfant que j’aurai mis au monde, je ne veux que son bonheur. Alors si je l’ouvre encore, je corrige un mot, une phrase, j’en ajoute une autre, puis un chapitre (écrit au bic rouge parce que je n’ai plus d’encre turquoise pour ma plume). Tout ça pour que personne ne se moque de lui. Et puis un jour, j’ai décidé que non, je ne pouvais pas être une mère aussi abusive. Qu’il fallait que je le laisse voler de ses propres ailes, même avec cette peur qu’il tombe dans le vide qui me ronge le ventre. J’ai tellement souffert à l’écrire. Pleurer même parfois tant coucher les mots dans le bon sens en devenait douloureux. Je me souviens avoir retravaillé des heures durant le quatrième de couverture, ce résumé qui va porter le lecteur vers mes personnages. Aujourd’hui je le déteste autant que le reste. A bien y réfléchir, il ne résume pas le livre comme il le devrait. Il ne donne peut-être pas assez envie d’aller plus loin dans la découverte de l’univers que j’ai créé. Peut-être parce que j’ai posé le premier mot à 17 ans et que j’en ai 23 maintenant. Mais voilà, il est à l’impression. Il est là, sur le papier cartonné et glacé. Avec tout en bas la référence de ce tableau d’Utrillo tombé comme une évidence pour la couverture.
J’ai écris un livre. Je le tiens dans mes mains. J’ai envie d’en écrire d’autres, même si le temps me manque cruellement aujourd’hui et que ça aussi, ça me ronge le ventre. Je me rends compte que je me fous des moqueries des autres. D’autres que les trois personnes que j’ai cité ont lu ce roman. Certains ont aimé mon histoire. D’autres ne l’aimeront pas du tout. Peu importe. Moi, je l’ai écrit.
http://www.lulu.com/fr - L'Entre-deux -

vendredi 21 septembre 2007

Et ça se dit chrétien !

Ah non ! Là, je vais me fâcher très fort et toute rouge, je vous préviens, avec nos amis allemands. L’Europe avec des idées comme ça, ça va pas le faire !
Ce matin, heureuse, je pensais sous ma douche au post que j’avais envie d’écrire avant d’entamer une journée overbookée de plus. J’entends dire à la radio qu’aujourd’hui, c’est la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, et ça me touche. J’avais envie de partager un peu de la douleur que l’on vit lorsqu’un des membres de votre famille en est atteint, lorsque l’on voit sa mémoire, son histoire s’effacer petit à petit sans pouvoir rien y faire. J’imaginais déjà le titre, un titre qui déchire tout ; des phrases choc, bien formulées. Et puis je suis remontée dans ma chambre. J’ai allumé mon moteur de recherche d’où je peux lire mes mails, j’ai parcouru les gros titres des infos du jour. Et en bas, en tout petit, un titre a attiré mon attention plus que les autres : « Bientôt un mariage à durée déterminée ? » Curieuse comme je suis, je m’empresse de lire cet article qui m’horripile encore rien que d’y penser.
Le journaliste explique qu’une élue bavaroise a proposé, afin d’obtenir le suffrage de ses concitoyens à la tête de l’Union sociale-chrétienne, de limiter le mariage civil à 7 ans. Je peux admettre beaucoup de choses, mais pas ça ! Non parce que c’est vraiment une idée à la con. Alors comme ça, le mariage est une entreprise dont on doit renouveler le contrat si l’on veut rester dans la boite. Avec des idées comme ça, fini le mariage pour la vie. Comme c'est défaitiste et triste ! Fini les contes terminant par "et ils vécurent heureux longtemps et eurent beaucoup d’enfants". J’ai été invitée à pas moins de trois mariages cet été. J’ai encore reçu le faire-part de remerciement de l’un des heureux couples hier. Je ne pense pas que ces personnes soient passées devant maires et curés en se disant que dans sept ans, ils ne s’aimeront plus et divorceront. Quand on se dit oui, il me semble que c’est parce qu’on s’imagine tous les deux, vieux ensemble à présider la tablée familiale les dimanche. Car elle est là, la raison de cette dame. Faciliter et diminuer les coûts du divorce. Encore faut-il rester sept ans dans la même galère. Or beaucoup de couples se séparent avant. La dame a 50 ans et est divorcée bien sûr, elle sait donc de quoi elle parle. Mais parce qu’elle a eu une histoire sordide qui s’est mal terminée, elle doit flinguer les projets de mariage des jeunes couples pleins d’avenir. Imaginez la situation : vous convolez, au bout de sept ans tout va toujours pour le mieux, vous aimez votre conjoint plus que jamais, vous avez eu de beaux enfants… et il faut vous retaper de la paperasse pour confirmer que oui, vous êtes très satisfaite et que non, vous ne voulez pas changer votre mari. Si c'est pas la merde ça ! D'abord, c'est pas écolo du tout comme idée parce que ça va encore nous faire utiliser beaucoup trop de papier et puis c'est déjà assez chiant de refaire faire sa carte d'identité tous les 10 ans, alors le livret de famille... Le principe du mariage actuel, qui est pour la vie en théorie, c’est qu’il n’y a pas de service après-vente. Les époux ne sont pas des balais que l’on change quand ils s’usent bordel !
Alors bien sûr, j’en entends qui vont dire que c’est peut-être pas une si mauvaise idée parce que c’est vrai que le divorce ça coûte cher, qu’avec le monde actuel l’amour c’est de moins en moins pour la vie… Taratata, vous n’avez donc aucune once de romantisme dans votre avenir ? Il me semble que le jour où je dirai oui, c’est que j’aimerai assez mon promis pour envisager toute ma vie avec lui, quelles que soient les galères. Et pas juste sept pauvres petites années, le temps de faire deux gosses et basta. Même renouvelables. Et ce qui m’agace le plus dans toute cette histoire, c’est que la bavaroise se présente à la tête de l’Union social-CHRETIENNE !!! Si elle peut modifier la loi des hommes, elle ne peut pas modifier celle de Dieu. Et le mariage chrétien, n’accepte de divorce que sur autorisation papale.
Et puis j’entends toujours mes protestataires qui râlent : mais pourquoi elle s’acharne sur cette pauvre femme, elle est allemande et sa proposition est pour les Allemands alors qu’est-ce qu’elle s’excite à s’indigner contre un truc pareil, l’aurait mieux fait de parler d’Alzheimer… Et bah oui, je m’excite pour pas grand-chose en ce moment et ça, vu les magnifiques mariage auxquels j’ai assisté, je ne peux pas le concevoir. Et si je milite déjà contre cette proposition parfaitement débile et défaitiste, c’est que Nabot est bien capable s’il en entend parler de le faire appliquer. Il est assez con pour ça, il nous l'a prouvé encore hier soir.

lundi 17 septembre 2007

Rugbymania

Voilà une semaine qu’elle a commencé. « Enfin ! » disent les amateurs du ballon oval. Voici venu le temps de leur moment de gloire à eux, de la consécration de leur sport à l’échelle nationale. Car oui, cette année, la France accueille la coupe du monde de rugby. Et peu importe que quelques matchs se jouent en Angleterre parce que tous nos stades ne sont pas homologués pour célébrer l’évènement. Après tout, quand l’Angleterre organisait, on avait aussi joué des matchs en France et ça ne gênait personne. Le retour d’ascenseur est donc on ne peut plus normal.
Une semaine que les journalistes de tous les médias nous chantent la même rengaine : « la France a réglé ses montres sur les chronomètres des arbitres officiels, tout le monde est en bleu et patati et patata. » Les publicitaires sautent également sur l’occasion, Fabien Pelous pour la lessive, Frédéric Michalak et son hamburger. Excusez-moi de vous contredire messieurs les journalistes (j’englobe aussi les dames sous ce terme, évidemment) mais je ne crois pas que la France se soit réellement mise à cet horaire-là. Je pense qu’elle s’est calée sur le timing de la rentrée, des courses, du temps couci-couça et des soucis d’après l’été. A mon avis, seuls les journalistes ont réglé leurs montres car, à part de leur bouche, je n’entends personne parler de cette coupe du monde. Arrêtez le premier venu dans la rue, demandez-lui quel match se joue aujourd’hui et voyez ce qu’il vous répond. "Ah bon ? Y’a la Champions League le lundi maintenant ?" Voilà, c’est dit. Le rugby, à mon grand regret, n’est pas aussi populaire que le football. Les femmes n’y voient souvent que le calendrier du Stade Français (que personnellement je trouve de moins en moins "artistique") et les méconnaisseurs, un sport de brutes qui aiment se faire marcher sur la tronche.
A vrai dire, elle a mal commencé cette coupe du monde de rugby. J’ai beau habiter à quelques minutes de voiture du Stade de France, j’ai beau avoir vadrouillé dans Paris pendant tout le mois d’août, je n’ai trouvé aucune liesse populaire à l’approche de l’évènement. Si peu de décorations dans les vitrines des magasins et de banderoles se balançant de balcon à balcon. Peut-être que c’est seulement l’atmosphère de l’Ile de France qui fait ça et qu’à Toulouse, Agen ou Perpignan, les municipalités ne vivent que pour ça. Mais en tout cas, ici, rien à signaler de particulier.
Pourtant c’est un très beau sport le rugby. Le fair-play et l’arbitrage vidéo en font une discipline juste, appréciable. Rares sont les erreurs d’arbitrage. J’aime à voir les équipes, titulaires et remplaçants, tous soudés pour chanter en grande majorité les hymnes nationaux. J’aime l’attitude du public qui ne siffle pas lesdits hymnes et qui encouragent son équipe jusqu’au bout, même si le score est de 140 à 3 et qu’il reste 5 minutes à jouer. J’aime l’humilité des joueurs qui se prêtent volontiers au jeu des interviews, tant que les caméras n’entrent pas dans les détails de leur vie privée au sein du groupe. J’aime aussi la Chabalothite aigue qui se propage de plus en plus. La barbe drue va redevenir à la mode, c’est moi qui vous le dis ! J’aime enfin me promener dans Paris et, de temps à autre, passant devant un café, entendre les supporters anglais ou écossais chanter en chœur en attendant le coup d’envoi.
Mais vous, messieurs les journalistes et autres acteurs des médias, vous nous gâchez la fête. Oui parfaitement. Pour des raisons obscures d’argent et d’audimat, tous les matchs ne sont pas retransmis, comme dans la coupe du monde de foot. Et comme pour notre équipe de France de foot, la mode est à dénigrer notre équipe nationale de rugby. Ils perdent de 5 points contre l’Argentine et c’est tout un drame, la coupe du monde est perdue d’avance, Laporte est un imbécile. Et lorsqu’au match suivant, nous écrasons la Namibie 87 à 10, (excusez du peu !) vous trouvez encore le moyen de rabaisser nos joueurs en annonçant que la Namibie est une équipe d’amateurs et que c’est un minimum de gagner ce match car si ce n’était pas le cas, nous n’aurions rien à faire dans cette compétition. Mais si je ne m’abuse, la Namibie a participé à des phases qualificatives pour arriver jusque-là, c’est bien la preuve qu’avec leur équipe d’amateurs, ils ne sont pas si nuls. A vous écouter messieurs, il faudrait que la France batte les All Blacks avec 50 points d’écart pour trouver grâce à vos yeux.
Avec vos analyses à deux balles, vous nous gâchez le plaisir. Pas étonnant qu’après la victoire d’hier soir, pas un coup de klaxon n’ait retenti dans la rue, pas un drapeau n’ait flotté aux fenêtres. Je regrette que la coupe du monde de rugby ne génère pas la même passion chez les Français que le football en 1998. Le rugby a beau être un sport fair-play, il n’en est pas moins festif. Peut-être qu’à Toulouse, Agen et Perpignan, cette coupe du monde est plus festive, plus fédératrice, parce qu’on y a la "culture". Mais tout le monde n’avait pas la culture en 1998 et on a pourtant vu toute une nation derrière son équipe. On a vu des scènes de liesses totales dans les chaumières. On a envahit les rues de Nantes, Lyon, Marseille et Trifouillis-lès-oies pour s’embrasser et trinquer à la santé d’Aimé Jacquet. On a littéralement transformé les Champs Elysées en marée humaine, folle de joie, criant à la gloire du dieu Zizou dont le visage projeté sur l’Arc de Triomphe se reflétait dans les yeux de tous les gosses. On a vu dans les 9 mois suivant la finale, une vague de petits footeux en herbe, un véritable babyboom. Cela m'étonnerai que cette coupe du monde soit aussi fertile. Comme j’aimerai voir cette même joie aujourd’hui, même si la France n’est pas championne du monde de rugby.
Qu’on leur foute la paix à ces joueurs. Arrêtons de critiquer. Contentons-nous de regarder la beauté du crampon dans la gueule et l'élégance de la mélée. Laissons-nous emporter par la rugbymania. Des coupes du monde comme celle de 1998, avec une victoire éclatante au bout et un engouement général, on n’en rencontre pas tous les ans. La prochaine viendra peut-être dans 50 ans qui sait ? Et pas forcément en foot. Et nous nous gâchons le plaisir de celle-ci à force de la comparer, d’attendre impatiemment le miracle. Apprécions la communion des peuples, sans demander à notre équipe nationale de briller tout en haut du tableau car si les miracles existent en football, il n’en est pas de même pour le rugby. Laissons-les jouer leur coupe du monde sans exiger d’eux l’exploit et supportons-les de notre mieux, dans les rues, les vitrines, les bars et à nos fenêtres. A voir les encouragements autour d’eux, leur motivation ne pourra que décupler… Et notre joie aussi.

mercredi 12 septembre 2007

Un concentré de femme idéale !

Non mais je rêve ! Dans quel monde nos enfants vont-ils vivre je vous l’demande ! Et même sans parler de nos enfants potentiels, c’est quoi ce monde de merde ?!?
Je suis outrée par ce que je viens d’entendre à la radio. Pourtant c’était Rire et chansons. Bah y’a pas de quoi rire, croyez-moi ! Je viens d’avoir droit à une de ces super pubs que la radio sait si bien nous offrir toutes les dix minutes environ, pub pour une agence style l’ANPE mais privée et mieux, évidemment. Non mais c’est pas tant l’objet de la pub qui me gène, ni sa voix hyper niaise et provocante (comme si toutes les femmes parlaient avec une voix suave ! A-t-on réellement besoin d’un ton sexy pour vendre sa boite ?) Donc non, c’est pas ça le problème. En fait, je crois que je ferai mieux de vous retranscrire la pub.

« - Dis Bernard, qu’est-ce que tu voudrais faire à 40 ans ?
- Moi ? Je voudrais acheter un bateau et faire le tour du monde !
- Et toi ?
- Moi ? Je voudrais quitter mon boulot et me la couler douce !
- Et vous ?
- Moi, je m’occuperai de mes enfants.
- Et vous ?
- Moi, à 40 ans, je voudrais travailler ! »

Et la voix suave et sexy reprend « et oui, Machin-truc est la boite qu’il vous faut ! Spécialisée dans l’emploi des seniors depuis plus de 10 ans, appelez au 0… Pour plus de renseignements » Alors je sais pas vous, mais moi je viens d’apprendre un truc, c’est qu’à 40 ans, nous sommes des seniors !!!
Nous voilà revenus au doux temps d’Henri IV où un homme dans la force de l’âge mais n’ayant toutefois pas atteint le demi-siècle est un barbon à charge de ses enfants, limite sénile. Moi qui me croyais jeune, je viens de prendre un sacré coup dans les dents ! Il me reste moins de 18 ans avant d’entrer dans le troisième âge. Je vais peut-être me mettre à chercher une maison de retraite dès demain, on ne sait jamais. En plus, la question des retraites est d’actualité, je vais devoir m’y intéresser de très près. Et je ne vous parle pas de mon vieillard de chéri qui va atteindre le quart de siècle ! (En même temps, j’ai jamais été attirée par les minets moi ^^) Bref, Papa, Maman, désolée de vous apprendre cela comme ça, mais vous êtes des vieux ! Non je plaisante, tout le monde sait que la jeunesse n’est pas qu’une question d’année de naissance. Mais bon quand même, ça fait bien chier cette histoire. On est carrément dans la merde à ce rythme-là même.
Plus sérieusement, j’ai envie de pousser un ENORME coup de gueule contre les mecs qui créent l’image de l’homme et de la femme idéale à travers la pub, le marketing, les médias. Si on lit les magazines féminins, notre vie de femme serait calée sur les saisons de produits de beauté : en hiver, utilisons les crèmes hydratantes pour ne pas avoir la peau de Mamy (2 fois 40 ans, c’est dire si c’est la cata !), au printemps, ruinons-nous en crèmes amincissantes pour rentrer dans les bikinis de plus en plus minis de l’été. En été justement, pensons à nous tartiner pour éviter les méfaits du soleil qui risquerait de vieillir prématurément notre peau et à l’automne, je vous le donne dans l’mile : investissons dans les crèmes hydratantes qui donnent une bonne mine tendance orange (comme les arbres ?) vu qu’on a pas beaucoup bronzé au mois d’août avec leurs conneries de crèmes solaires indice 70.
Avec tout ça, plus de place pour la brosse à dents sur la tablette de la salle de bain… Heu si quand même faut pas déconner… on va la mettre sur la tablette de Doudou ! A condition qu’il y ait encore un peu de place. Parce que maintenant les hommes, ils prennent soin d’eux. Perso j’adore. Mais va falloir penser à agrandir les rebords des lavabos par contre.
On va les compenser avec les placards de fringues. Vu que maintenant faut rentrer dans le 34 pour être considéré comme mince (chez moi c’est maigre-anorexique-rachitique mais bon admettons) les fringues sont de plus en plus petites, donc prennent moins de place ! Si c’est pas formidable le monde qui avance ! Non mais arrêtons d’admettre comme je l’ai suggéré deux phrases plus haut qu’on nous traite de grosse parce qu’on met du 38-40. Cessons de croire que ces messieurs et ces dames adorent les corps de mannequins ossus et pseudamment musclés. Moi j’aime le petit ventre de bouddha de mon chéri, j’aime mes propres rondeurs. Bon ok, pas trop quand même parce qu’il ne faut pas se laisser aller mais je ne me vois pas belle maigre. Je ne vois pas en quoi les filles de la météo d’M6 sont des canons, on voit la mer Méditerranée entre leurs cuisses tellement elles n’ont que la peau sur les os ! Allez pas dire que c’est beau quand même !
Alors j’entends déjà ces messieurs machos, qui adorent les corps décharnés de ces portemanteaux, dénigrer mes propos dans leur barbe de 3 jours (c’est pas super sexy sur tout le monde, au passage), se dire que je ne suis qu’une grosse complexée et jalouse qui déverse mon venin sur les filles mieux que moi. Messieurs, notez juste que vous aimez souvent les filles maigres avec des formes et que les deux sont difficilement compatibles sans chirurgie esthétique. Donc, soit vous arrêtez votre guerre psychologique contre votre compagne à propos de passer sur le billard pour son anniversaire (c'est pas parce que c'est cher que c'est un super-cadeau) ; soit vous acceptez le fait qu’une maigre a, dans la majorité dans cas, peu de poitrine, et vous vous faites une raison en vous disant que vous serez finalement plus près de son cœur. Sinon, vous arrêtez de baver sur les nanas type magazines et regardez autour de vous dans la rue. Des filles célibataires avec des formes généreuses, y’en a pleins, bien plus que des mannequins !

lundi 10 septembre 2007

De vous à moi…

Ne le dites à personne, mais j’ai un secret. Vraiment c’est important, la personne qui me l’a confié tient à ce que cela reste entre nous. Mais c’est très dur pour moi parce que c’est un très lourd secret, donc je le partage avec vous.
En plus, j’en ai plein en ce moment des secrets à garder. Tout le monde a l’air de me prendre pour son journal intime. Pourtant, ils ne commencent jamais par « chère Ziboux » pour me dire au creux de l’oreille ce qui les turlupine. Des fois même, ils ne prennent même pas la peine de me dire qu’ils me confient un secret. Ils parlent, ils vident leur sac, on en discute et à la fin, comme une bombe, ils finissent la discussion par « mais c’est un secret hein, ne le dis à personne ! » Grmblmblmbl !!! J’avais rien demandé moi !
Enfin bon, Tout le monde a son jardin secret, son journal intime. Même dans ce blog, il y a une part d’intimité et des choses cachées. Et heureusement, tout le monde ne me confie pas ses secrets. J’en ai aussi des bien à moi. Des trucs que je découvre, des textes que j’écris, des surprises que je prévois de faire et que j’ai pas envie de répéter à quelqu’un moi. C’est égoïste, je sais. Mais c’est parce que je sais bien que c’est lourd de porter un secret. Des fois ça fait très mal d’avoir des trucs qu’on peut pas dire ou qu’on n’a pas envie de partager. J’étais comme ça il y a quelques jours. Tiraillée entre l’envie de le confier et celle de le garder rien que pour moi. Parce que finalement, le dire n’y changera rien. Alors je les garde pour moi ces secrets. Tous. Bien au chaud dans ma petite tête. Et même pas je fais des bourdes et je répète à Machin que Truc a dit ceci et à Bidule que Untel lui offrira cela. Je ne dévoile jamais les secrets des autres. Et encore moins les miens ! Je ne les fais pas deviner non plus.
D’ailleurs personne ne sait que j’ai des secrets… à part vous, évidemment !

vendredi 7 septembre 2007

Retour aux sources

Un petit post par-ci, un petit post par-là et voilà que l’on s’éloigne de l’essentiel. Je relis quelques articles de mon blog et je m’aperçois que j’ai un peu perdu le fil conducteur de ce dernier. Depuis cet été, si peu de coups de gueule et de coups de cœur dans ma plume ! Je m’en vais rectifier le tir de ce pas.
Et oui et pour une fois, ce sera un coup de cœur musical (j’crois qu’j’l’avais pas encore fait cuilà ^^) Pour qui ? Pour une artiste que j’ai découvert cet été, pendant ma colonie à Paname. J’explique. L’entreprise pour laquelle je travaille tous les ans a pour ligne de conduite d’offrir aux jeunes qu’elle accueille des choses auxquelles ils n’ont pas forcément accès tout au long de l’année scolaire. Toute activité doit donc avoir un but pédagogique, être intelligente et réfléchie. Et oui, même pour faire un foot, il faut une justification. Je sais, vous allez tous dire que nous sommes les rois de la paperasse. Et c’est le cas ! Donc, outre les activités hyper-intelligentes (un foot, ça creé une cohésion de groupe !) et ultra-pédagogiques, les grandes lignes classiques que l’on se doit de caser style « sensibilisons nos jeunes au commerce équitable » (chose qui ne sert pas forcément à grand-chose car au fond, si les jeunes sont motivés, les prix de ces produits freinent leurs parents dans les rayons des super-marchés et les jeunes oublient leurs bonnes résolutions jusqu’à ce qu’ils retournent en colo). Hormis tout cela donc, la C… offre aux jeunes des tournées culturelles dans ses centres de vacances.
Ca j’adore ! Le principe est très simple : ils engagent des gens qui viennent dans les centres présenter leurs spectacles aux jeunes. Cela peut-être un chanteur ou un groupe de musique, un poète, des danseurs, du théâtre. J’ai même eu un auteur de livres pour enfants/adultes (Perrine Rouillon pour ceux que ça intéresse) l’année dernière avec mes 9-11 ans. Là, il ne s’agissait pas vraiment d’un spectacle mais d’une activité d’après-midi où les enfants échangeaient avec l’auteur, transcrivaient son livre en scénettes improvisées.
Bref, cet été avec les 15-17 ans, pas question d’auteur mais une chanteuse à texte : Agnès Bihl.
J’avais eu l’occasion de voir les affiches de son disque dans le métro. Je me souviens de m’être promis d’en écouter quelques airs pour voir, puisque l’affiche rose sucré me plaisait beaucoup, mais ma tête de linotte l’avait un peu oublié. J’ai donc été ravie d’apprendre qu’elle venait donner un concert gratos et très privé à nos jeunes. Petit coup de cœur donc à cette chanteuse drôle et généreuse.
Sa voix n’est pas digne des grands de l’opéra mais ses textes touchent et bouleversent. Je n’ai jamais vu un autre artiste oser une chanson très crue sur l’inceste d’un père envers sa fille. Tantôt grave, tantôt drôle, elle fait désormais partie de ma discographie. J’ai enfin investit dans le rose sucré et je ne le regrette absolument pas. Que de bonheur d’entendre la témoin jalouse de la mariée, la parisienne de l’été, la méchante mais chiante ou encore la jeune maman (qu’elle est dans la vraie vie pour de vrai) ravie de sa grossesse. Un petit coup de chapeau aussi à la générosité de la personne qui a accepté de rester pour boire un verre et discuter avec nos ados (et nous par la même occasion !!!) après le concert. Bravo aussi à ses deux musiciens : son guitariste capable de continuer à jouer alors qu’Agnès lui grimpe sur le dos et à son autre homme-à-tout-jouer, capable de jouer du piano d’une main et de la batterie de l’autre.
Félicitation et longue vie donc, à cette chanteuse pas encore très diffusée mais je suis sûre qu’avec vous, chers lecteurs, cela va changer ;)

mercredi 5 septembre 2007

Voilà la rentrée

Et oui, on y est. Les rayons des magasins ont déjà été pillés par les mamans soucieuses de donner le meilleur matériel possible à leurs rejetons, celui-là même que la maîtresse exige. Si on écoute les mamans, les maîtresses sont des chieuses nées, incapables de faire avec ce qu'on leur propose. Il faut le bon cahier avec protège-cahier qui rentre évidemment pas dans le sac d'école que petit loup a choisi, les bons stylos qui font pas de bavures, la bonne règle assez rigide pour ne pas caler en cours d'année mais pas en fer vu que ca fait trop de bruit en tombant sur le sol. Je ne parle même pas des baskets avec lacets pour faire du sport en intérieur ou de la calculette de telle marque que les profs du collège demandent. Bref, à l'éducation nationale, on apprend à devenir chiant, si j'en déduit les dire des parents.
Perso, j'ai déjà fait mes courses de rentrée. Enfin, si on peut appeler ca des courses vu qu'à la fac, la liste s'amenuise très fortement et les exigences sont moindres. En tout cas, me voilà parée, bic bleus et critéruims en main pour avoir ce putain de capes et devenir, moi aussi, une emmerdeuse de parents, feignasse aussi bien sûr, parce que quand on est prof, ça va de soi. C'est dommage que la liste s'amenuise parce que j'aimais bien faire ces courses-là avec ma Maman. J'aime l'odeur du papier des cahiers pas encore utilisés et déballer les stylos pour composer ma trousse. Bref, nostalgie quand tu nous tiens... c'est peut-etre pour ça que j'ai envie de rester à l'école toute ma vie...
Toujours est-il que j'envie beaucoup mon chéri qui a eu son concours, qui fait ses propres cours pour ses sixièmes et qui ne se rend pas encore compte qu'il n'est (presque) plus étudiant mais bien professeur. Il est dans la vie active. Il a un salaire fixe qui va tomber tous les mois. Il n'aura plus jamais de contôle ormis l'inspecteur d'académie (si on peut appeler ça un contrôle) et il n'a surtout plus la pression du concours. Bien sûr, il passe l'agrégation, mais avouons que l'enjeu n'est pas du tout le même pour lui qui a déjà le job et pour moi qui rame pour l'avoir.
Ramer, je le fais super bien en ce moment. Je rame pour avoir mon code, je rame pour courir après ma montre (qui ne marche plus d'ailleurs) histoire de faire tout ce que je dois faire dans la journée, je rame pour trouver le moyen de bosser. Et rien n'est là pour m'aider. Quand je trouve enfin un créneau pour appeler le médecin, ce dernier trouve intelligent de ne pas répondre, ce qui m'oblige à lui trouver un autre moment pour prendre rendez-vous. La banque me ballade pour annuler un truc que je paye deux fois. Je m'y suis déplacée, le guichetier m'a fait une fausse joie en faisant mine de le faire en direct live devant moi. Mais non, il m'a juste tiré un papier avec une adresse et un numéro de téléphone. Et quand j'appelle, on me demande décrire ou d'envoyer un fax ! Pire, hier je vais à pied à la fac, j'arrive dans le couloir, secrétariat fermé, comme d'hab (à votre avis, qui des profs ou des secrétaires sont les plus feignants?). Je vais voir le panneau capes, espérant y trouver la date de la réunion d'information et l'heure exacte, la date des premiers cours. Et ben que d'ale !!! Sur le panneau, ces foutues secrétaires sa sont prises pour la tornade Dean et ont tout nettoyé pour la rentrée, il n'y a strictement rien de tout ça, juste la feuille du mois de mai dernier indiquant comment se rendre aux centres d'examens oraux depuis la gare de Châlons en Champagne... Vachement utile pour la rentrée ça ! Une demi-heure aller et la même au retour pour rien, heureusement qu'il faisait un soleil potable, sinon j'aurai pû croire que ma chance n'est toujours pas revenue.
A la maison, je navigue sur le net dans l'espoir de trouver ces fichues dates. Bien sûr, toujours pas d'amélioration du côté du site de l'éducation nationale, de l'iufm ou de la fac. En gros, c'est la rentrée mais je sais pas quand. Je crois que je suis un peu dans la merde...