mardi 29 janvier 2008

Le premier qui rigole...

Non mais ouais, pourquoi d’abord que le sort s’acharne contre moi ? Qu’est-ce que j’ai bien pu faire à cette feignasse de bon Dieu pour mériter un tel traitement ?! Et il s’agit bien de ça justement, de traitement ! Je crois que je vais arrêter les papiers de sécu et les pharmacies et que je vais évoluer vers un truc moins compliqué et surtout moins paperassé genre le vaudou ou un truc du genre. Ok, j’explique.
Tout a commencé le dernier jour de mes vacances au ski. Un vendredi superbe, avec un ciel bleu à faire déprimer un parisien qui bosse et une neige un peu soupeuse mais toujours skiable avec plaisir. Et toujours personne sur les pistes. Une journée magnifique donc, dont on veut profiter à fond avant d’aller chercher les quelques kilos de fromages savoyards et de chocolats suisses à mettre dans le coffre de la voiture qui nous ramènera à Paris. Une journée idéale où curieusement, tout allait divinement bien. Mes pieds étaient entrés dans mes chaussures atroces avec ne facilité déconcertante, même pas failli tomber en allant prendre les œufs, et Papa n’a même pas râlé.
Arrivés en haut, que du bonheur. Nous descendons la pente école en oubliant que ça sert à rien vu qu’elle ne mène nulle part. Mais qu’importe, nous avons quatre heures de forfait devant nous pour nous faire plaisir, et ça nous faisait plaisir de descendre cette piste, justement. Nous prenons donc le téléski qui nous ramène en haut de la pente pour bifurquer sur d’autres cimes. Papa passe le premier. Et il y a un truc que j’avais oublié de vous dire sur mon père au passage, c’est qu'il a une mauvaise foi légendaire. Papa donc, alors que le panneau où on nous indique de lâcher la perche est surmonté par un autre "obligation de tourner à gauche", parce qu’il a décidé et pis ch’est toute, lâche la perche et tourne à droite ! Ma sœur et ma mère, en bonnes connaisseuses du code de la route, tournent à gauche. Et moi aussi, parce que ces panneaux je les connais par cœur, j’ai eu mon code il y a moins d’un mois. Qui a dit que les femmes étaient des catastrophes au volant ? Bref, on s’écarte un peu du sujet. Papa se met à râler qu’il avait bien dit qu’il fallait qu’on tourne à droite, l’autre gauche quoi ! Bon, il est juste le seul à s’être entendu mais comme nous sommes des femmes raisonnables et conciliantes, nous acceptons de traverser l’arrivée du téléski pour le rejoindre. Ma sœur passe. Maman passe… Vous avez deviné la suite : moi non. J’ai comme qui dirait pris une perche de tire-cul dans la gueule. Ridicule je sais. Douloureux, je vous l’assure. D’instinct, je m’allonge dans la neige pour ne pas glisser en des terres inconnues au risque de me faire encore plus mal. J’ai l’impression qu’on vient de tenter de me trépaner la cervelle à la petite cuillère de Gulliver. C’est horrible. Je vois des étoiles partout. Maman est la première à revenir sur ses pas et me met à peu près un tractopelle de neige sur la tête pour calmer, soigner bref, faire quelque chose. Rassurez-vous, j’ai quand même skié quelques heures après ça. La tête bien sonnée, j’ai même descendu la piste noire prévue pour la coupe du monde de ski. A deux à l’heure certes, mais j’ai des circonstances atténuantes non ?
Rentrée à Paris le samedi soir, j’ai toujours l’impression d’avoir Roissy dans mon crâne. Des millions d’avions bruyants se cognent inlassablement contre les parois de ma tête. Et le paracétamol n’y fait rien. Je vais quand même en cours toute la semaine, et je bosse à la maison en plus de ça. Et vive moi d’ailleurs parce que c’était ma semaine de révision de géo de la France et que je me souvenais de pleins de trucs de l’an dernier, ce qui m’a permis de me reposer. Je croise un copain en cours qui me dit bonjour et enchaîne d’emblée d’un « putain t’as l’air rayonnante ! » Ouais c’est ça, y’a des rayons de vélo qui tournent continuellement dans mon cerveau.
N’y tenant plus, vendredi dernier, je prends rendez-vous chez mon docteur. J’en profite pour lui exposer deux ou trois bricoles en plus de ma tête qui me pourrissent la vie depuis un certain temps. Et vlan ! Je repars avec trois ordonnances dont une échographie, un bilan sanguin (on m’a retiré quatre canules de sang ce matin, qui dit mieux ?).
Et depuis, je vais un peu mieux dans ma tête. Les pilotes d’avions-rayons-de-vélo-marteaux-piqueurs se sont accordés des pauses syndicales de 9h à 17h et de 23h à 8h et on les en remercie.
Par contre, je maudis cette foutue malchance qui me colle aux basques. Parce que bien évidemment, vendredi soir, la pharmacienne avait les génériques de TOUTES les pilules contraceptives du monde SAUF la mienne et que j’ai dû y retourner et tomber sur son gros naze d’assistant hier. Parce que bien entendu il faut expressément que je trouve une putain de borne pour carte vitale en état de marche (c’est ça le plus dur) parce que c’est justement quand j’en ai besoin qu’elle n’est pas rechargée (système débile ?). Parce que bien sûr c’est quand j’appelle le centre d’imagerie médicale que toutes les patientes du monde choisissent aussi de téléphoner à CE centre et c’est moi qui me cogne le quart d’heure (sans exagérer) de musique classique méconnue et soporifique entrecoupée de messages dit avec une voix digne du téléphone rose. « A votre prochain rendez-vous, pensez à vous munir de vos précédents examens » … Mais pour y penser, CONNASSE, il faudrait déjà pouvoir avoir une PUTAIN de secrétaire pour programmer un rendez-vous de MERDE !!! Oui, je perds toute once de féminité quand je m’énerve. Enfin bon, quand la secrétaire daigne ENFIN décrocher le téléphone, elle m’annonce qu’elle a des places qu’à partir du 5 février. Manque de bol, j’avais pas cours le 4… Non, normal en fait. Je tente quand même et miracle ! Une place s’est justement libérée dans l’après-midi.
Voilà, en ce moment, y’en a qui sont malades de la grippe et moi, je fais la tournée des médecins parce que j’ai eu un accident insolite de ski.
A part ça, j’ai l’air rayonnante ^^

mardi 22 janvier 2008

Et après ?


Elle est bien bonne cette question ! Et après qu’est-ce qu’il se passe ? Et après on fait quoi ? Et après que deviens-je ? Ayé, c’est la mélancolie de l’année concours qui m’envahie. C’est grave docteur ?
J’suis pas bien, comme un éléphant avec un parachute trop petit. Et si je m’écrasais encore ? Et après, il m’arrive quoi ? Remarquez y’a pire… Et si j’y allais à l’oral cette année ? :s
Je bosse pour en tout cas. J’en avale des dates en négatif, des mots de vocabulaires grecs à coucher dehors, des chapitres « sociétés et cultures » à toutes les époques et dans tous les pays. Mais bon, y’a toujours pire ! Y’a des notions d’économie complètement abstraites sur la mondialisation, phénomène encore bien obscur pour bien des géographes. Quel est le con qui a mis cette question au programme franchement ? Y’a des tas de chiffres sur la France à imprimer dans ma caboche aussi, style la Bourgogne produit tant d’hectolitres de vin par an et le fret ferroviaire représente tant par rapport aux voyageurs qui eux, sont comptés non pas au poids mais à l’unité. Peut-être pour ne pas faire transparaître le fait que les français grossissent. Merde, je suis française. Et puis il y a la sainte Russie avec sa toponymie imprononçable, ses problèmes en tous genres, ses merdes dont j’aurai tout oublié au jour du 11 mars 2008 à environ 15h dans un bain chaud ou je pourrais noyer la douleur de l’accouchement de ces copies sur lesquelles je joue mon avenir. Et après ?
Et après le bain, peut-être une série débile à la télé pour pas trop réfléchir. Ne pas commencer à gamberger tout de suite sur ce que j’ai pu faire, j’aurai deux mois pour le faire. Deux mois aussi pour apprendre à faire abstraction du fait que, peut-être je suis en train de réviser l’oral pour rien. Ouais, un dessin animé genre le Marsupilami, parce que tout le génie de Franquin réside dans le fait de réussir à nous scotcher devant une bestiole très con en peau de léopard (putain, encore un terme de géo, géographe, sors de ce corps !) qui ne parle qu’en "houba houba-ba". Et le pire, c’est qu’on regarde ce genre de truc très consciemment.
Et après ? Bah peut-être que Chou, se rendant compte de mon état, tentera de me faire rire comme il sait si bien le faire. Il fera des blagues à deux balles. Pan-pan ! Il fera le chien fou. Fou de moi, bien entendu. Et puis, dans un élan désespéré, il essayera d’imiter un fourmilier tamanoir. Il arrivera à me faire rire aux éclats. Oublier un peu que j’ai peut-être dit une grosse bêtise, utiliser une mauvaise méthode, pondue un plan à la mords-moi-le-nœud et une problématique qui vaut pas un clou, juste pour pas être sèche et recaser les seules choses qui me reviennent à l’esprit et qui sont rattachables au sujet posé. Il usera probablement toute sa tendresse, autant que moi l’an dernier.
Aujourd’hui, j’avais pas envie de travailler. Enfin si, envie mais pas de courage pour. Alors quand je suis sortie de la fac à 12h j’ai pris le train dans le sens contraire à la maison. Je me suis retrouvée à Paris. Pas envie de manger mais faim à faire mal à la tête. Marre de bouffer. On fait que ça depuis deux mois. Evidemment, sur la ligne de métro que j’ai emprunté, il y avait un colis piégé quelques stations plus tard. Alors mesdames et messieurs ont patienté qu’on le fasse exploser pour pouvoir repartir, ils ont pardonné pour la gêne occasionnée. Pas moi. Je suis descendue du métro, croisant mon troisième contrôleur de la journée qui, une fois mon pass sorti, m’a dit que non c’était pas la peine, qu’il voulait pas me contrôler. J’ai marché. Je me suis retrouvée dans cette rue où j’allais manger quand je travaillais à Paris. Devant cette boulangerie que j’adore. Alors j’ai tourné le bouton de porte rétro et j’ai demandé un sandwich, une bouteille d’eau et trois chocolatines pour finir mon ticket resto. J’ai avalé que le sandwich, je vous rassure.
Me voilà aux Halles. Et c’est les soldes. Et je suis toute seule. Pas de believe. Je m’engage dans les magasins sans conviction. Les démarques sont intéressantes. Je trouve ma taille. Mais j’ai pas envie d’aller dans les cabines. Pas non plus envie de fouiner. Pas drôle toute seule. Je tourne et je retourne dans les magasins. Les couleurs flashies, les formes toutes identiques, toutes simples, trop simple. J’ai l’impression de faire mes courses chez les Playmobils. Ceux de mon enfance, qui sont tous habillés et coiffés pareil. Ceux dont les femmes n’ont pas de seins.
Je me souviens de la dernière fois que j’ai fais les soldes. C’était avec Clo. J’avais trouvé des merveilles. Un maillot de bain que j’adore pour aller me dorer la pilule aux Canaries. C’était bien. Bien mieux qu’après, que maintenant quoi. J’ai envie de retrouver cela. De me sentir bien comme une veille de départ en vacances dans un pays où y’a des dromadaires, des couscoussiers pleins de douceurs exotiques (le Maroc mon rêve ? vous croyez ?). Un pays où les gens, même s’ils ne parlent pas votre langue ont un sourire tellement avenant et tant de merveilles dans leur pays qu’ils vous font fondre de bonheur. Fondre… J’aimerai bien. Mais ça, c’était l’an dernier et c’était après…

dimanche 20 janvier 2008

Alors comme ça, on veut jouer ?

Ok, les règles du jeu ont déjà été exposées dans le post précédent. Je ne reviendrai donc pas dessus. Petite précision cependant, comme Cyan l'a judicieusement fait remarquer, la liste de mots imposés est la même pour tout le monde. Tous les mots seront donc à caser dans votre prochains post. A vos claviers... Prêts... Partez !
Donc en vrac les mots sont :
  • Playmobil (faut-il vous rappeler ce que sont ces petits personnages en plastique ? )
  • Couscoussier (ustensil de cuisine pour faire le couscous - et non pas couscoussière, merci )
  • Bouton de porte (machin qui sert à ouvrir une porte, plus communément appelé "poignée" mais moi j'ai décidé qu'on utiliserai "bouton" parce que ça se dit et que c'est plus joli)
  • Parachute (bon, pas de dessin je présume)
  • Consciemment
  • Franquin (oui, oui, l'auteur de Gaston Lagaffe et du Marsupilami - mais non Fufu, pas l'auteur de Oui-Oui... Pfffff !!! )
  • Toponymie (science qui étudie les noms de lieux)
  • Fourmilier Tamanoir (espèce de bestiole qui bouffe les moustiques sur la tronche du Capitaine Haddock dans Le temple du soleil, si vous préférez, c'est une bébête sur 4 pattes de la hauteur d'un sanglier qui se nourrit d'insectes avec sa trompe. Non j'ai rien fumé, ça existe ! )

Voilà, je pense que ça fera l'affaire et que cela promet une assez bonne tranche de rire et un bon remu-méninges.

Bonus à celui qui arrive à caser Dromadaire en prime.

jeudi 17 janvier 2008

Jouons !

Bon, c'est pas que je m'ennuie au ski, loin de là, mais m'est venue sur un télésiège l'idée d'un petit jeu auquel je vous propose de participer. En fait, ça serait bien que vous participiez vu que sinon ça pas marche.
Je vous expose la chose (non, non, pas de rime débile comme celle que je viens de faire, je vous rassure) : il s'agit du jeu bien connu des mots à placer. Tout le monde connait et a déjà probablement jouer à ce jeu qui consiste à placer subrepticement dans une phrase au détour d'une conversation un mot plus ou moins savant, plus ou moins saugrenus. Mais ça, ça se fait à l'oral.
Ma version du jeu consiste à placer des mots divers et variés dans votre prochain post. Mots dont je communiquerai la liste à celles et ceux qui laisseront un commentaire à ce post en disant qu'ils souhaitent jouer. Je joindrai aussi les définitions des mots car bien entendu, les mots dans vos post devront être utilisés à bon escient. La chose se complique un peu car il ne suffira pas de créer une histoire de toute pièce en casant les mots, trop facile. Il vous faudra :
- soit reprendre un post ancien et le re-raconter en impliquant les mots
- soit raconter un truc qui vous est vraiment arrivé, comme si vous écriviez un post comme d'habitude, en incluant les mots.
Voilà, à vous de jouer. J'essayerai de vous communiquer les mots assez rapidement (je ne peux pas rester connectée en permanence à cause que je suis un peu sur les pistes et que ça sert à rien et que je suis peut-être un peu trop crevée par le hammam et le jacuzzi du soir ^^), sinon, au pire, ils vous seront communiqués en début de semaine prochaine, quand je serai de retour sur Paris.
Bisous et boules de neige à tous

lundi 14 janvier 2008

Tout ce qu’on oublie trop souvent de dire à propos du ski

Non, je vous arrête tout de suite, je n’ai absolument pas l’intention de me plaindre d’être en vacances alors que vous, chers lecteurs, pauvres petites fourmis, vous êtes au boulot. J’en suis désolée d’ailleurs, j’aurai aimé vous emmener dans mes bagages mais vous vous seriez probablement sentis mal au contact de mes chaussettes dans la valise.
Cependant, j’ai quand même des petites choses à souligner quant aux sports d’hiver et au ski en général. J’adore skier. J’aime me sentir glisser, risquer de tomber et me rendre compte que non, je suis parfaitement stable. Cette poussée d’adrénaline me fait un bien fou. Le problème, c’est qu’au bout d’un moment, ou à cause d’un facteur particulier (vitesse, pente trop raide, chute) j’ai mon genou Ikea qui fatigue sévère et me torture. Commence alors le calvaire. Comme vous le savez touts probablement, pour tourner à ski, il faut mettre la majorité de son poids sur le ski qui se trouve du coté où vous désirez aller. Mais quand vous avez une douleur au genou, au point d’avoir du mal à vous appuyer trop dessus, cela devient très difficile de tourner et de fait dangereux vu qu’on ne peut pas descendre en faisant le tour de la montagne. Et la chose se complique encore plus lorsque le loueur de skis n’a rien trouvé de mieux que de vous donner des skis d’hommes, bien plus lourds que ceux d’une femme. Ne rigolez pas, c’est ce qui m’est arrivé hier ! Ok, je descendais vite (même si la vitesse m’oblige un effort supplémentaire sur mon genou pour freiner et accélère l’arrivée de la douleur) mais quand vous êtes sur le télésiège avec les jambes dans le vide, juste avant que l’on n’arrive sur la terre ferme, bah là, on sent vachement bien le poids du ski d’homme !
Sans vouloir en rajouter une couche au sketch du dieu de l’humour Gad Elmaleh à propos du ski, du blond et des cocas à 20€ en haut des pistes, j’aimerai quand même notifier quelques petites choses sur ce sport. Non parce qu’il faut bien admettre qu’avant de glisser avec élégance sur les sublimes pentes enneigées, il y a tout une préparation qui relève de l’opération commando à la Rambo.
En premier lieu, il faut bien s’emmitoufler pour ne pas geler une fois sur les pistes. C’est selon le degré de frilosité des gens que l’on adapte l’épaisseur. Pour ma pomme, je me contente de mon pantalon de ski, sans collants en dessous, d’un tee-shirt manches longues ou ¾ et d’un polaire. Ajoutez à cela les chaussettes de ski qui sont rarement sexy, les gants de soie, les gants de ski, la doudoune et comble du comble, une cagoule adaptable qui peut soit se contenter d’être un cache-nez, soit me transformer en une fille aux allures de ninja.
Ensuite vient l’étape chaussures de Robocop. Gad n’exagère rien, mais il oublie un détail : c’est qu’avant de pouvoir se déplacer avec une démarche à faire pâlir d’envie Clara Morgane tellement on est sexy, il faut pouvoir enfiler lesdites chaussures ! Et là, c’est le drame. Je ne suis peut-être pas faite pour ce sport. Mon coup de pied trop fort, qui faisait verdir de jalousie ma prof de danse devient tout d’un coup un enfer à lui tout seul. Ces putains de chaussures rentrent toujours toutes seules dans le magasin et quand il s’agit de les mettre seule, c’est une torture. Et vas-y que j’écarte à fond les pans de plastique. Et v’là que je lutte pour y entrer et que je ne transpire plus en 5 minutes qu’en toute une après-midi de ski ! Normalement, quand vous avez du mal à enfiler vos chaussures, vous utilisez un chausse-pied… Allez utiliser un chausse-pied dans une godasse de ski !!!!!
Bref, j’ai enfin enfilé ces #[^@®% de chaussures, j’ai traversé le village avec mes ski sur les épaules en risquant de finir à l’hosto à chaque pas tellement elles sont pratiques et confortables pour se déplacer. Mes skis et bâtons sur les épaules, dans les bras, n’importe où pour qu’ils soient les moins dangereux pour les gens qui croisent ma route. J’arrive en bas des pistes, à 200m de mon chalet douillet au décor pittoresque. Je chausse. Je monte dans le télésiège et là, je pense à Chou. Chou avec qui j’aurai vraiment voulu partager ces vacances et qui n’a pas pu venir parce qu’il n’est pas si facile que cela de s’absenter pour un enseignant. C’est marrant parce que quand j’étais élève j’avais l’impression du contraire… Enfin bref, Chou est chez lui, tout seul. Il ne peut pas voir ces fabuleux paysages de la vallée de Chamonix. Il ne partage pas avec moi le super appart de chez Nagui avec écran plat 16/9, four multifonctions et mobilier en bois. Il ne profite pas comme moi hier de la piscine pour moi toute seule tellement y’a personne dans la station, idem pour le jacuzzi, le sauna et le hammam. Notez, c’est super après une après-midi de ski ^^. Enfin bref. Je pense à lui. Et puis je me revois suant sang et eau pour aller du chalet aux pistes avec mes skis, mes chaussures. Je me revois enfilant avec peine ces chaussures de merde qui pèsent un âne mort en maudissant les mecs qui les inventent de ne pas penser à les fabriquer en matières plus légères. Je me rends compte que j’ai l’air d’un ninja-bibendum dans ma tenue de combat contre le froid. Et je me dis que finalement, c’est peut-être bien qu’il ne me voit pas comme ça… ^^

mardi 8 janvier 2008

Le syndrome du mec moche

Ralala, je me perds dans mes études et j’en oublie mes lecteurs assidus alors que je râle moi-même de manquer d’articles à me mettre sous la dent chez les autres ! Pffffff c’est à y perdre la tête ce concours.
Abrège et donne le sujet du jour entends-je. Ok, sous mon titre à l’air hyper sérieux, original et un poil drôle se cache un véritable sujet de société. Non ce n’est pas le pouvoir d’achat, non ce n’est pas non plus cet abruti de Nabot (enfin pas directement). Je continue encore et toujours mon analyse de l’amour et de ses travers et là, y’a un méga truc qui me saute aux yeux.
N’avez-vous pas remarqué que souvent les mecs moches se tapent les plus belles femmes du monde ? Les exemples ne manquent pas, regardez rien qu’Adriana et Christian Karembeu (il a peut-être des fesses d’acier à cause du foot, il est quand même pas à la hauteur de sa femme, sans référence à ses jambes immenses) Mais c’est pas le pire… Gérard Depardieu et Carole Bouquet. Alors là c’est vraiment flagrant. Elle est quand même, à 50 ans passés une femme extraordinairement belle, classe et élégante. Peut-être que la chirurgie n’y est pas pour rien, allez savoir, ce n’est pas vraiment le problème. Le souci c’est qu’elle s’est entichée pendant des années d’un boulet malotru, balourd, en parfaite contradiction avec son charme à elle. Et évidemment, cerise sur le mac do, vous l’avez deviné, Nabot et sa nouvelle balise argos. Grâce à elle, nous savons toujours où se trouve le petit président puisque : d’une, les journalistes sont là pour nous les photographier sous les angles, des fois qu’on les voit pas assez à la télé et de deux, il a son fils perché sur ses épaules, dépassant tout le monde d’une tête et étant ainsi repérable à trois kilomètres à la ronde. J’arrête ici l’inventaire des couples célèbres de Belle et la bête.
Et alors me direz-vous ? Et alors elles font bien ce qu’elles veulent ces femmes-là, je ne vais pas leur jeter la pierre. L’amour ne se commande pas.
N’empêche que cet amour-là pourrait devenir dangereux pour elles à la longue. C’est pourquoi je crois qu’il est vraiment important de les prévenir. J’ai repéré un truc bizarre chez ces hommes qui sortent avec des canons… Ils les surexposent ! Et oui, ça doit être une maladie spycho-pas-logique chez ces mecs. Tout de suite, une question essentielle se pose : pourquoi c’est-y donc qu’ils font ça ? Bah en y réfléchissant bien, ce n’est que l’expression de leur complexe d’infériorité vis-à-vis de leur physique à eux. Ces messieurs, Nabot en tête n’ont pas grand-chose pour eux. Ils nous montrent en promenant leur amie comme Paris Hilton se ballade avec son chiwawa, qu’ils ont bien quelque chose de plus que les beaux vu que c’est eux qui tirent les beautés et non les bellâtres hollywoodiens. Pour eux, la femme qu’ils aiment devient un outil. Pourquoi Nabot a-t-il tant besoin de mettre les femmes qui l’entourent en valeur ? A commencer par ses ministres. Elles sont quand même jolies les Rama Yade et les Rachida. Bon ok, y’a aussi la Bachelot dans le tas… Mais bon, personne n’est parfait ! Et pourquoi a-t-il cru bon de saluer les beautés de son ex-femme et de Judith, sa fille, sur le perron de l’Elysée lors de son discours du 14 juillet dernier, si ce n’est pour montrer une fois de plus sa réussite conjugale d’alors. Au passage, on a bien vu ce que ça donnait de trop montrer sa gonzesse… Elle s’est barré avec sa fille que Nabot prenait pour une potiche.
Voilà, je crois que j’ai trouvé. Le syndrome du mec moche, c’est se mettre en valeur à travers une femme trophée que l’on expose à tout va, comme un ado tout fier d’annoncer un matin à ses potes qu’il l’a fait, enfin. Elle va être belle la vie de Carla avec un nevrosé pareil…

jeudi 3 janvier 2008

Quatre mots...

Bon, on suis l'exemple de Clo, et en plus, on en rajoute, ça fait jamais de mal ^^


Quatre emplois que j'ai fait dans ma vie :

  • Animatrice de colonie
  • Assistante sanitaire en colonie
  • Chargée de clientèle téléphonique pour un journal peu recommandable
  • secrétaire chez les fonctionnaires pour mon stage de 3e

Quatre villes où j'ai vécu :

  • Paris
  • Celle où je vis actuellement
  • Villiers Saint George
  • Ancenis

Les deux dernières sont des villes qui comptent pour moi et où j'ai été en vacances souvent.


Quatre émissions de télé ou série que je regarde :

  • Desperates Housewives
  • Les Frères Scott
  • Le journal de 20h sur la 2
  • Dr Quinn, femme médecin (cro bien c'est ENFIN sorti en dvd ^^)

Quatre endroits où je suis déjà allée en vacances (non en fait plus, à vous de choisir, et je ne mets que l'étranger) :

  • Bruxelles
  • Suisse
  • Italie
  • Grèce
  • Corse
  • Sicile
  • Bretagne (quoi c'est pas l'étranger ça ? On m'aurait menti ?)
  • Iles Canaries

Quatre sites visités chaque fois (ou presque) que je navigue sur le net :

  • Celui qui abrite ma boite mail
  • mon blog
  • le blog de Clochette
  • le blog de Brume

Quatre mets que je ne mangerais pour rien au monde :

  • Des trippes
  • Des insectes
  • Les aubergines aux noix et au rocquefort cramées de Maman
  • Les pâtés de mon chat

Quatre plats qui me font craquer :

  • Les coquillettes
  • Le foie gras (et oui je sais comment c'est fait... Et je m'en fout !)
  • Le gâteau basque nature
  • Les gâteaux au chocolat sous toutes leurs formes

Quatre endroits où j'aimerais être en ce moment :

  • Dans ses bras
  • Dans une salle de classe avec mes élèves à moi
  • En vacances loin dans un pays qui ne sait pas ce que représentent 2° de température extérieure en dehors d'un frigo
  • Dans les magasins rien que pour mes copines et moi avec une carte de crédit illimitée (qui est partant ?)

Quatre mots d'amour :

  • Je t'aime (vachement original)
  • Chou
  • Je veux faire ma vie avec toi
  • A tout à l'heure

Quatre merveilles du monde selon Ziboux :

  • L'amour (toujours très original, notez !)
  • La naissance
  • La famille
  • La tour Eiffel et même Paris en général