mercredi 28 mai 2008

Le corbeau et le renard du dimanche

Ayé, c'est bon ! J'ai passé la semaine la plus pourrie de l'année. Voire pour les dix ans à venir. Du moins je l'espère... Non mais le ciel il va quand même pas avoir le culot de me faire subir plus que ça franchement parce que sinon, bah la vie est profondément injuste ! Petit topo :
Lundi, j'allais à la fac et je me suis fait tout bonnement agressée dans une rue passante, à côté d'une entreprise où il y avait du monde devant, à 14 heures. Pas envie de m'étaler plus. Sachez seulement que oui, j'ai porté plainte et que non, je n'ai rien si ce n'est la peur à vie de me déplacer seule dans la rue, quelle que soit l'heure et le lieu où je me rend. J'étais déjà pas d'une nature tranquille mais là, j'en arrive à sursauter en voyant mon ombre. Au passage, pas besoin de vos conseils pour "la prochaine fois". J'espère bien qu'il n'y en aura pas ! Ca m'énerve ça, la réaction des gens. D'abord, quand t'annonce ça, tout le monde te réplique "Non ! tu rigole ?" Bah oui que j'rigole ! C'est tellement drôle comme blague ! Et ensuite, les gens t'écoutent à peine et te donnent tout pleins de conseils en anihilant totalement la peur que tu peux ressentir dans le feu de l'action. Chacun à son avis et bien sûr, personne n’utilise la première personne du singulier pour les prodiguer.
Mardi, je vais porter plainte chez les flics qui me conseillent de ne plus jamais me déplacer seule dans la rue. Parce que vraiment, des plaintes comme celle que je viens de déposer, il y en a à la pelle dans leurs dossiers en cours. Toutes inabouties, bien entendu. Bah voyons ! J'ai les moyens, moi pauvre petite étudiante encore pleine d'illusions de me payer deux molosses pour toutes mes sorties. Les copains ? Dans la mesure du possible pourquoi pas ? Seulement ils ne sont pas à ma disposition tout le temps. Pis si je dois appeler un ami à chaque fois que je vais chercher du pain, on n'est pas sortis de l'auberge !
Mercredi, recalée. Manque trois putains de points bordel. Fait chier. Pas envie d'en parler non plus. A la recherche d'un plan B, si quelqu'un a des infos et des idées, je prends !
Jeudi, je file à l'auto-école pour avoir enfin une bonne nouvelle. Mais non. Les dates sont là mais le directeur ne les a pas encore attribuées. "Ne t'inquiète pas, je t'appellerai aussitôt fait, me dit la secrétaire, ceux qui passent le 30 mai ne sont même pas encore au courant, eux." Ca fait juste deux semaines qu'ils me promettent une date, qu'ils repoussent l'échéance toutes les semaines (encore hier alors c'est pour dire !) Je ne m'inquiète pas. De toute façon j'ai un emploi du temps des plus libre depuis que je suis recalée. J'espère juste qu'ils auront la décense de me prévenir au moins une semaine à l'avance de ma date de passage, histoire de reprendre des heures (qui ont augmenté de deux euros entre-temps) pour ne pas arriver le jour du permis sans avoir conduit depuis trois semaines. Mais vu comment la chance est de mon côté...
Jeudi toujours, je tente de trouver une colo pour cet été vu que je suis maintenant libre comme l'air. Evidemment jour de grève respecté dans le service public. Quand je n'écoute pas pendant des heures de la musique classique, tapant sur 1, 3, 12 et 27 pour avoir la personne recherchée, on me promet qu'on me rappelle... J'attends toujours.
Vendredi, lueur d'espoir, je retente les colo et là, premier coup de fil, miracle ils ont un poste pour moi dans la période demandée. Ouf, c'est déjà ça. Et la meilleure dans tout ça, c'est que ce n'est ni dans le Nooooord, ni dans l'Est, ni en Bretagne mais au bord de la mer dans un coin où ils savent ce que c'est que trois semaines sans pluies et 31° de température au mois d'août.
Samedi... Rien. Bah oui, vous voulez pas qu'il m'arrive une merde tous les jours non plus !
Dimanche, cerise sur le mac do. Fête des mères oblige, après de nombreuses tergiversations entre Papa et Maman sur le thème "c'est qui qui va aller voir la mère de l'autre?", tout le monde dans la voiture direction chez Mémère, maman de ma Maman. Alors bon, c'est pas que j'aime pas aller chez ma grand-mère. Le problème c'est que quand on va la voir, on ne peut faire autrement que de se coltiner sa soeur et son beauf, souvent affublés de leur fils. S'ils étaient agréables, sympas, drôles, on s'en accomoderai bien. Vous vous doutez bien que non, c'est pas du tout ça. J'essaye de trouver le mot exact. Je crois que c'est "rustique". Mais pas rustique jovial. Plutôt rustique vieux. Rustique chiant. Autant dire que le dimanche à la con à été long. Déjà on se fait engueuler en arrivant. Pas par ma grand-mère. Non non non. Par le vieux tonton qui hurle parce qu'il est 12h30 et qu'il est pas à table. Il se met ensuite à râler parce que bien entendu, ma grand-mère, en femme du monde, nous offre l'apéritif et qu'un apéro, ça ne se refuse pas.
Pendant qu'il ronchonne à côté de Papa qui feint d'être absorbé par les infos pour ne pas avoir à lui causer, la vieille tata entre en scène. Elle attaque sur les questions classique : les études. Sauf que bon, vu la semaine, j'ai pas spécialement envie d'en parler. Je réponds poliment et sobrement surtout. L'erreur ! Voilà qu'elle embraye sur les études de ses petits enfants à elle, que je sais même pas de qui elle me parle et qu'à priori, comme je ne les vois jamais, j'men fout.
Le vieux tonton se met à râler comme un putois parce que bon, on n'est toujours pas à table. Et on n'est pas prêts de s'y mettre vu qu'on attend son fils à lui, qu'habite le plus près mais qu'est tellement mauvaise langue qu'il est persuadé qu'on arrivera toujours après lui. Il débarque l'air de rien à 13h30, comme une fleur. Re-apéro pour monsieur qui fait remarqué qu'il n'y a plus de gateaux. "T'avais qu'à arriver à l'heure !" glisse sournoisement Maman. Merci Maman.
Le vieux tonton commence à vraiment nous les briser menues alors bon, on passe quand même à table. Et bien sûr, comme c'est pas ma semaine, je me retrouve à côté de lui. Là, il explique enfin pourquoi il est pressé. Y'a match. Le dernier match de la saison de les équipes de foot locales qu'il y va tous les dimanche et que là, il peut absolument pas faire une exception. C'est le dernier alors tu comprends ? Non tu comprends pas lecteur ? C'est normal. Donc le tonton, il veut que tout aille vite. Il faut vite finir le plat. Bien sûr, il ne manque pas de faire des commentaires sur ce que je me sers dans mon assiette. Genre je prends de toutes les crudités, sauf des asperges. Parce que bon, d'une j'aime ça mais je cours pas après non plus, de deux j'en n'avais pas envie, de trois ça a des effets secondaires pas sympas chez les femmes de ma famille. Il me demande pourquoi j'en n'ai pas pris, je lui réponds "parce que j'en n'ai pas envie !" (avoue lecteur, on peut difficilement faire plus clair, oui mais voilà souviens-toi de mon premier post... Ce n'est qu'un homme) Je tourne la tête deux secondes pour accepter l'eau que ma soeur me propose et tendre mon verre et v'là t-y pas que des asperges ont poussées dans mon assiette. Furieuse, je répette que non je n'en veux pas décidément et faisant fi de toutes les convenances, je remets lesdites asperges dans le plat. Et le vieux tonton, ça le fait marrer ! Ca ne fait rire que lui d'ailleurs. Heureusement, Papa m'a vengée sur le plat suivant en faisant exactement la même chose avec la moutarde que le vieux tonton voulait pas. Merci Papa. Sauf que ça, je pouvais encore le supporter, vous vous doutez bien que ça ne s'est pas arrêté là. J'avais un superbe morceau de pain, intact, près de mon assiette. Un superbe morceau de pain que le vieux tonton s'est auto-attribué sans me demander mon avis en commentant "t'es jeune, t'as qu'à tendre le bras pour t'en prendre un autre !". Là, je fume. Ziboux pas prêter son manger bordel !!!
Voilà. Je viens de me rendre compte que ça faisait bien long là alors je vais vous passer les autres détails de ce repas horrible et la chiantitude de l'après midi qui a suivi, jusqu'au départ de la morpion's family. J'vous jure, des fois j'me dit que y'a des vieux qu'on devrait tuer à la naissance ! En tout cas c'est bon, j'ai fait ma B-A de l'année. Et la Ziboux jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus...

lundi 19 mai 2008

Sa maison est en carton

Pirouette, caca d’mouette… Oups pardon j’m’a gourrée.
Entrée en matière un peu enfantine mais se prêtant tellement bien au sujet du jour que je n’ai même pas pris la peine d’en chercher une autre. Car voyez-vous chers lecteurs, ce week-end, Chou et Fleur ont joué à Bricolo et Bricolette meublent un intérieur. Et croyez-moi, on en découvre des choses à jouer du tournevis avec son amoureux !
Dans un premier temps, lui s’extasie sur notre tenue de combat, le vieux survet’, et sur notre coiffure higt-tech spéciale avec-elle-je-peux-lire-la-notice-tranquile, la queue de cheval. Bien sûr, comme Chou est très amoureux, il trouve ça sympa comme tenue alors que bon, pour Fleur, à priori, elle peut très difficilement faire pire. A moins de ressortir le débardeur en laine vieux rose taille 10 ans (offert à 19) tricoté par la vieille tata Françoise…
Et puis on commence à déballer ensemble un carton que dedans, il y a une chaise en kit. Un carton pour deux alors que y’a quatre chaises à monter. Mais enfin, mieux vaut apprendre à monter ledit siège à deux plutôt que d’en rater deux. Donc nous voilà partis à monter ce machin en bois qui remplacera les superbes chaises pliables de Papa et Maman que Chou monopolise depuis octobre. On sort le plan et on commence la construction. Tout va bon train. On visse puis dévisse parce qu’on a loupé une étape, et revisse tout bien comme il faut. Oui mais voilà, arrive le moment tant attendu, inévitable, celui où la putain de vis ne rentre pas dans ce foutu écrou biscornu. Alors bon, comme on est super intelligents et motivés, on laisse la vis et en choisi une autre. Mais comme y’a que le nombre pile poil prévu dans le kit, à un moment, cette vis revient à la charge et il faut bien trouver une solution. Chou choisi (c’est ses chaises après tout) : il force comme un bourrin et… ça marche ! C’est quand même vachement pratique un Chou, je vous le conseille fortement, mais pas le même modèle que le mien, il est unique et l’usine de production a fermé boutique. Donc trois coups de tournevis plus tard, la chaise est montée et confiante je m’assoie dessus. Et non, espèces de mauvais penseurs, elle ne plie pas sous mon poids, ne casse pas, elle me supporte parfaitement et fait très bien autour de la table de Chou.
Là, la machine à produire de la chaise suédoise en série se met en route. Tranquillement, Chou s’occupe de visser pendant que Fleur s’attache aux travaux délicats de pré-vissage et d’emboitage des parties du kit. Mais même si on a bien vu les erreurs à ne pas faire sur le premier spécimen, même si on a compris le plan de montage, on a encore parfois du mal. Il faut négocier avec ces vis de m…. qu’il ne faut qu’à peine tourner dans l’écrou merdique si tu veux avoirs une chance d’en voir le bout dans le trou du pied prévu à cet effet. Il ne faut pas non plus enfoncer le morceau de bois à trous justement tout droit mais légèrement en biais. C’est tout un bazar qui fait ressortir le langage fleuri de Chou. Je cite : "salope". Comme Fleur n’est pas en reste et galère un peu aussi (mais nettement moins que son chéri vu qu’elle est plus manuelle), elle use aussi de ces petits mots que son n’amoureux n’a pas l’habitude d’entendre dans sa jolie bouche. Je cite : "enculé de sa race de merde". Plus évolué comme manifestation de son agacement, j’en conviens, mais il faut avouer que j’ai été à bonne école. Merci Papa.
En un peu plus d’une heure, la fine équipe a donc terminé de monter ces quatre chaises qui trônent fièrement autour de la table, suédoise elle aussi. Mais que voulez-vous, le mobilier français n’est pas à la portée des jeunes bourses. Tout fiers que nous étions, nous nous sommes accordés une pause en nous demandant si nous mettions un petit film pour se détendre ou si nous attaquions dans la foulée la table basse. Bien motivée, je me lève (c’est trop petit un magnum amandes, ça se mange vraiment en un rien de temps) et harangue Chou pour qu’il avance le carton de ladite table qui ne pèse que 32 kg. Armés du couteau de combat, nous ouvrons l’emballage et là, surprise, la superbe (selon Chou, précisons-le) plaque de verre qui allait au dessus de la table est en mille morceaux. Et mille morceaux c’est rien de le dire. On dirait une vitre d’abribus cassée. Ravis, nous prenons une photo et allons chercher un sac poubelle puisque de toute façon, le carton est irrécupérable et la vitre intransportable. Nous voilà donc à jouer de la fourchette (pour ne pas se couper les doigts avec les bris de verre) et de l’aspire-ta-soeur à 23h, muant nos compétences de bricoleurs en mode fées-du-logis. Les voisins sont-ils venus jouer de la sonnette ? Ont-ils tapé du pied ou du balais ? Que nenni. Et quand bien même ils seraient venus, nous aurions très bien pu leur faire remarquer que, si nous nous jouions de l’aspire-ta-soeur à point d’heure la nuit pendant qu’ils dorment, eux jouent de la musique classique à donf et du gamin qui braille à 10h le samedi et dimanche matin alors que nous, nous dormons.
Une fois les lieux assainis, commence un cruel dilemme. Chou veut quand même monter la table car la plaque de verre n’est pas indispensable à la construction. Chose que je réprouve fortement vu que le meuble n’est pas complet sans la plaque et qu’il est fort probable que les suédois vont nous demander de la ramener à leur magasin. Chou argue sur le poids de la table, le carton d’emballage deux fois plus mort depuis qu’il a vu l’aspire-ta-sœur et sur le fait qu’elle serait bien plus facile à ramener une fois montée. Bien sûr, j’ai beau défendre mon bout de gras bec et ongles, Chou est têtu et comme c’est SON meuble et qu’il est chez LUI, je cède. Nous recommençons donc l’étape montage qui est malheureusement avortée au bout de dix minutes… Chou n’ayant pas de marteau ! Bricoleur du dimanche, je crois que c’est ça. Nous allons donc nous coucher sur cette fin peu élogieuse pour notre équipe de montage.
Rassurez-vous chers lecteurs, nous nous sommes rattrapés le lendemain en montant tranquillement une étagère sans problèmes. Pour la table basse, nous avons appelé à la rescousse un super-papa. Pas le mien, il habite trop loin, mais celui de Chou. On a toujours besoin d’un super-papa près de chez soi, c’est comme la boite de petits pois. Donc le super-papa, en échange d’un repas chaud s’est fait un plaisir de nous fournir un marteau et de donner raison à votre servante sur la question "doit-on monter quand même le meuble". J’aime quand j’ai raison ^^
Bref, pour ceux qui ont reçu la promesse d’un moment à passer chez Chou dans un avenir prochain, rassurez-vous. Il a de vraies chaises qui tiennent, des étagères rangées bellement par moi (vu que Chou n’a aucune logique en la matière), un meuble télé et toujours pas de table basse pour l’heure. Quant aux escaliers en papier de la comptine, soyez confiants, il habite au rez-de-chaussée !

mercredi 14 mai 2008

Et puis merde !

C’est pas que je ne veux pas blogguer, vraiment. Je ne fais pas grève, ce n’est pas mort, je n’ai rien abandonné. Seulement voilà, en ce moment, j’ai pas d’inspiration. Du moins pas pour ici. En ce moment, j’écris. Mon roman s’agrémente tous les jours de quelques pages. Je sais pas pourquoi ça vient maintenant, je sais pas quand ça va partir alors excusez mais j’en profite. Je vous aime toujours chers lecteurs. Je me promène toujours sur les blogs des coupines qui restent désespérément vides de toutes nouvelles aussi (sauf qu’elles, elles n’écrivent pas alors qu’est-ce qu’elles foutent bordel ! de la lecture ! de la lecture !!!)
En fait en ce moment j’attends. J’attends les résultats de mes concours. Le premier pour que ma vie avance un peu et le second pour rire parce que sincèrement, je n’y crois pas une seconde à l’admissibilité obtenue sans exemples dans les copies et en y allant les mains dans les poches alors qu’il y a 80 postes à pourvoir et des gens bien plus calés que moi qui y prétendent.
Et puis j’attends une date pour pouvoir passer mon permis. Enfin ils m’ont tous jugée prêtes, les moniteurs, reste à me faire passer. Mais quand ? A mi-avril on m’avait promis mai et une semaine plus tard on m’a signifié que ca ne serait certainement pas mai et pas avant mi-juin et hier on m’a fait miroiter avec un million de peut-être une place pour fin mai, au pire début juin. Alors j’attends.
Et même si j’ai quelques sujets d’inspiration pour vous donner à manger chers publinetovores, je n’arrive pas à formuler mes phrases. Ou alors c’est pour écrire trois lignes.
Des sujets ça, ça ne manque pas : la mort de Pascal Navrant et l’hommage pompeux (obséquieux ?) que lui offre la chaîne dont il a été viré comme un malpropre ; le festival de Cannes ; Mai 58 dont on oublie de parler, notre république a 50 ans et peut-être serait-il temps d’y introduire quelques évolutions plutôt que de la laisser telle quelle traîner comme l’a été la troisième avant elle ; Mai 68 que l’on fête en grande pompe alors qu’on ne peut que constater aujourd’hui les échecs et les régressions que nous avons subis depuis cette révolution manquée ; l’étude très sérieuse scientifique lue sur la craditude des claviers d’ordinateurs qu’en fait, c’est comme si tu mangeais sur la cuvette des toilettes publics chez certains (tu vois comme tu t’en sors bien lecteur ! J’ai pas toujours des sujets très intelligents en tête) ; ou encore le portrait de la femme idéale pondu par mon magazine internet que je reçois (oui j’achète pas ces machins, je lis gratos sur le net et en plus, je contribue à l’écologie en économisant du papier glacé… quoique avec la conso d’énergie, l’un dans l’autre ça doit se valoir) ; le fait que le gouvernement veuille faire passer ses lois (débiles) en force qui tend à démontrer que le dictateur nabot se fout de nos gueules à tous ; et pour finir, la grève du service public de demain qu’il va probablement enfouir sous un tas d’informations qu’on n’en a rien à secouer pour la faire oublier (genre, le service minimum à l’école exigé alors qu’il veut supprimer les fonctionnaires ^^ et puis l’école c’est pas une garderie merde à la fin !!!).
Tu vois lecteurs, j’ai envie de parler de pleins de choses avec toi et pourtant je ne le fais pas parce que je suis très insatisfaite de ce que j’écris en ce moment et que parfois, plutôt que d’écrire n’importe quoi, il vaut mieux savoir se taire.
C’est tout ! … Pour le moment ^^

mercredi 7 mai 2008

... Et eurent un enfant pour commencer


Le printemps est bien là... ENFIN ! Enfin nous pouvons profiter des terrasses des cafés, des petites chaussures d'été, des jupes qui étaient tellement bien rangées depuis tant de temps qu'on pensait ne plus jamais rentrer dedans. On peut aussi enfin flâner dans les jolis endroits alentours et profiter de la chaleur du soleil sur nos peaux blanches lavabos.

En rentrant à la maison, ça ne sent plus les travaux et la pollution. La délicieuse odeur des pâtisseries chaudes s'entremèlent subtilement avec le parfum des fleurs plantées avec espoir il y a quelques mois.

Dans les parterres cohabitent la calidoine et ses vertus thérapeutiques et les herbes aromatiques. Il y a aussi le lilas qui se mutine et refuse de fleurir. La glycine et ses grappes violettes envahit la porte du garage selon le chemin tracé par le tuteur de fer. Elle accueille les premières abeilles que Pipou chasse mollement pour ne pas se faire piquer. Dans les parterres trônent aussi fièrement les majestueux rosiers qui promettent d'élégantes fleurs pour bientôt. Et à l'ombre des marches de la maison se cache le timide muguet qui n'en est pas moins beau. Si seulement il pouvait comprendre que se dissimuler dans un nuage de feuilles ne sert à rien tant il est gros et éclatant de blancheur.

Au milieu de ce jardin, le 4 mai dernier, une plante bizarre a poussée. Un truc qu'on n'avait jamais vu par ici. Qu'on n'avait non plus jamais planté. Une espèce d'amas de feuilles vertes foncées avec en son centre, bien caché, un coeur blanc cassé. Un chou. Un petit chou qui nous ravi et que ses parents ont prénommé...

Dix mois. Il leur aura fallu dix mois pile poil pour imaginer, créer et mettre au monde ce petit bout d'eux-même que nous aimons déjà tendrement. Comme une des fleurs du jardin, nous allons le regarder pousser tout doucement. Sans rien dire. Emerveillés par la beauté de la chose. Bien sûr il y aura des moments difficiles, des intempéries que nous braverons courageusement, forts de nos expériences de génération précédente. Mais tous les hivers seront bien vite oubliés quand le printemps reviendra prendre ses droits.

Noah... C'est le prénom qu'ils ont choisi. On s'attendait à Charles ou à Victor, un prénom classique, un peu vieillot, pas très original. Un prénom d'hiver. Et puis non. A fils de sportif, prénom de sportif ! Prénom d'artiste aussi. Prénom de printemps, prémice d'une génération renouvellée, d'un monde qui avance, d'un bonheur annoncé...

jeudi 1 mai 2008

A chacun ses traditions


Y'en a qui offrent des chocolats à Noël, d'autres qui mettent une vraie fève dans leurs galettes, d'autres encore qui vont à la messe pour les Pâques histoire de faire pénitence comme il se doit...

Chacun ses traditions, ses coutumes, ses petits rien à lui qu'il respecte.

Et bien chez moi, le 1er mai, Papa achète trois brins de muguet. Un pour chacune des femmes de la maison. Un petit brin de muguet coco s'il vous plait.

Et voilà depuis deux heures aujourd'hui qu'un petit vase est posé tout à coté de moi. Il embaume mes narines, ravi mon regard.

Je ne sais pas si le muguet porte vraiment bonheur mais en tout cas, il a le mérite de rendre heureux rien qu'à sa vue.

Alors en ce 1er mai, chers lecteurs, je vous offre aussi un petit brin de muguet, virtuel lui. Je souhaite qu'il vous apporte joie et bonheur d'où que vous soyez ^^

Des bisous