mercredi 29 octobre 2008

Carte postale

Comme je vais te le prouver ci-dessous cher lecteur, voir le bon ou le mauvais côté des choses, c’est juste une question de langage…

Chers lecteurs,

Me voilà revenue d’un petit séjour en Alsace dont j’ai bien profité. Merci Nagui ^^. Pour ce faire, Chou et moi avions jeté notre dévolu smartbotesque sur un charmant hôtel trois étoiles au pied du Haut-Koenigsbourg. Nous en avons bien profité.
L’Alsace est un pays humide mais les gens y sont accueillants. Ils sont très doués en cuisine. Leur seul défaut est qu’ils ne prennent pas les tickets restaurants et qu’à force, ça coûte un peu cher. Mais après tout, on ne vit qu’une fois.
Les Alsaciens sont aussi des gens qui savent où ils vont. Cela nous a posé quelques petits problèmes.
L’hôtel tenait toutes ses promesses : une chambre ravissante avec vue sur la forêt des Vosges, un ascenseur pour accéder à ce nid d’amour et une piscine ouverte de 9h a 23h pour notre plus grand bonheur. Piscine et jacuzzi, précisons-le, dont nous avons allègrement profité. Le château du Haut-Koenigsbourg est très sympa à visiter.
Nous avons adoré ce petit moment en amoureux. Chou on repart quand tu veux ^^

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Bande de curieux,

Me voilà revenue d’un week-end en semaine (enseignant de l’éducation nationale oblige) au bout du monde, là où les panneaux sont sous-titrés en allemand et où il n’y a pas de tour Eiffel. Rassurez-vous, c’était bien quand même et on a presque rien payé vu qu’on l’a gagné chez Nagui. Chou et moi avions choisi dans le catalogue de la smartboite la photo avantageusement prise d’un hôtel qui n’a pas été inspecté depuis longtemps au pied d’un endroit à l’orthographe difficile à retenir. On s’est éclatés.
Bon, ok, il a plu tout le temps et le parapluie est devenu notre meilleur ami mais les Alsaciens s’en foutent, ils ont l’habitude. On s’en est mis plein la panse. Par contre, ces cons ne prennent jamais les tickets restos et on a raqué sévère sur la bouffe. Mais on s’en fout, c’était trop bon.
En plus, ces couillons sont incapables de mettre les panneaux de signalisation au bon endroit. Il faut arriver à 1 km du bled pour voir son nom apparaître et pas toujours en français. On a tourné comme des imbéciles pendant trois plombes pour trouver notre chemin. Rassurez-vous, on a réussi à revenir dans notre monde civilisé.
La photo de l’hôtel tenait toutes ses promesses mensongères : une chambre de neuf mètres carrés avec salle de bain au quatrième étage et vue sur le brouillard (sauf la nuit où y’avait vue sur le noir… enfin à partir de 17h quoi), un ascenseur qu’il fallait attendre trois heures et une super piscine que tu en baves d’envie devant ton écran (fais quand même gaffe à ton clavier). On a passé notre week-end de début de semaine à buller dans le jacuzzi en amoureux.

Le château du Haut-Koenigsbourg, c’est beau mais il fait très froid et les photos ne donnent rien à cause du brouillard. Pourtant on l’a visité à midi !
On ne s’est même pas engueulé pendant les trois jours en tête à tête. Chéri, c’est quand qu’on recommence ?

vendredi 17 octobre 2008

Un petit air de trompette...

La rencontre s’est faite comme ça, sans que je m’y attende vraiment. Et ça a été le coup de foudre. Immédiatement. Depuis, nous vivons une relation fusionnelle. Lui crève d’envie de me revoir et moi, moi j’attends chacun de nos rendez-vous avec une impatience que j’ai beaucoup de mal à cacher. Je sais, c’est parfois malsain d’aimer à ce point. Mais je m’en fout. J’avais pas demandé à le rencontrer. Il a seulement su trouver les mots qui m’ont fait friser le sublime. Et notre histoire d’amour, comme dit la chanson, c’est la plus belle de sa vie.
Oui, mon histoire avec lui ne date pas d’hier. Elle a ceci de magique qu’elle n’est pas exclusive. Je le partage avec d’autres comme lui accepte que je n’aime pas que lui. L’aimer lui seul deviendrait d’ailleurs surement malsain. Je sais, c’est moi, la plus jalouse du monde, qui a écrit cette phrase. Oui mais cet amour-là n’a rien à voir avec ce que l’on entend communément par ce mot. Parce qu’il est platonique et le restera. Parce qu’entre nous, il y a une chose, un point commun des plus sains qui nous rend indivisible : l’amour des mots et de la musique. Certes, je ne suis pas une grande musicienne ; certes, je n’ai pas une plume aussi aiguisée que la sienne. Je suis bien incapable de faire ce qu’il fait. Et c’est ce qui créer mon admiration sans borne, probablement. Mais lui, ne m’admirerait-il pas pour l’un ou l’autre de mes dons s’il me connaissait vraiment ?
Depuis que nous nous sommes rencontrés, nous avons nos petites habitudes. C’est lui qui fixe nos rendez-vous. Toujours. Chaque attente de ses nouvelles devient une épreuve. Je l’attends comme un enfant attend le bisou du soir de ses parents, comme le chat attend le retour au foyer de « mémère-gamelle ». Pas glam’ je sais, mais j’ai rien trouvé de plus expressif de l’impatience des êtres. La dernière semaine, c’est l’enfer. Comme un prisonnier, je décompte les jours qu’il reste avant notre nouvelle rencontre. Et puis ce jour arrive. Je pourrais très bien ne pas me précipiter pour le revoir. Mais c’est plus fort que moi. J’ai trop envie de découvrir ce qu’il a à m’offrir cette fois. Et puis j’ai peur que d’autres me gâchent la surprise. Alors je me rue. Il n’y a pas d’autres mots. Mais je me rue légalement et en personne. Il ne doit y avoir aucun intermédiaire entre son cadeau et moi. C’est comme ça.
Une fois rentrée, je me délecte de ce nouveau présent. J’inspecte le moindre jeu de mots et je ne cache pas mon plaisir d’entendre ce qu’il a pu inventer pour me faire passer par toutes les émotions. Nostalgie, tristesse, joie, révolte, tendresse. Il y a de tout. Mais comme tous les amours du monde qui ont la chance de durer, il a cette part de nouveauté qui surprend toujours et peut parfois déplaire. Alors je retente, je réécoute. Ce que je veux en insistant ainsi, c’est comprendre pourquoi un tel virage. C’est lui et en même temps c’est autre chose. Quelque chose de mieux et de dérangeant en même temps. Mais plus j’écoute et moins cela me dérange en fait. C’est en cela qu’il est artiste. C’est pour cela que j’aime ce qu’il m’offre toujours un peu plus.
Infréquentable ? Cela m’étonnerait ! Pas comme les autres, c’est certain. Ce nouvel album n’est pas comme les précédents. Il semble sombre, triste. Des chansons qui partaient pour être drôles et qui ont mal tournées dit-il. Pas si mal tournées que ça je trouve. La crise de la quarantaine ? Je n’y crois pas vraiment.
Vous allez me dire que c’est un amour irrationnel, que je ne connais de lui que ce qu’il veut bien me dévoiler. C’est vrai, de lui je ne connais rien et pourtant je décèle tant de choses… Après tout n’est-ce pas ce que nous faisons tous, ne montrer que les morceaux choisis de notre personnalité ? Je m’égare, revenons en rythme.
Un album pas comme les autres donc et pourtant toujours aussi agréable. Je crois que pour lui comme pour les autres, c’est cela aimer véritablement : accepter les évolutions et chercher au travers d’elles ce qui reste immuable. Un humour imparable, un petit air de trompette…

jeudi 9 octobre 2008

La petite culotte qui voulait jouer avec mes nerfs

Il était une fois une petite culotte (oui je sais, c'est pas super glam et carrément pas commun comme personnage principal une petite culotte mais que voulez-vous ?) Bon pas exceptionnelle la petite culotte non plus. Noire, en lycra et sans frou-frous. Oui mais voilà, cette petite culotte était parfaite.
D'abord, elle avait l'avantage d'aller avec tout soutien-gorge noir qui se respect. Elle était même tellement simple qu'elle en devenait classe quand elle était bien portée (et c'était le cas !) Mais surtout, cette petite culotte avait le bon goût (fort rare aujourd'hui, vous en conviendrez) de ne jamais, je dis bien jamais, rentrer dans les fesses de sa propriétaire.
Parlons-en d'ailleurs de sa propriétaire : une jeune femme simple et irrésistible, reine incontestée du dessous féminin et même carrément sexy parée de sa petite culotte adorée. C'est moi, vous l'aurez tous compris chers lecteurs (oui j'ai foutu ma modestie au placard une heure, le temps d'écrire, ça fait pas de mal) Bref, cette petite culotte était de toutes les soirée importantes. Elle pouvait se cacher sous un pantalon sans faire de traces horribles et supportait farpaitement les jours d'assauts de l'armée rouge. Elle se glissait tout aussi bien sous les robes les plus osées, au moulage carrément indécent. Parfaite je vous dis.
Seulement voilà, un jour, la petite culotte s'est fait la malle. « C'en est assez, s'était-elle dit, à force de m'adorer, je vais finir par m'user plus vite que je ne devrait ! Je m'en vais. » La propriétaire s'en trouva fort peinée. Comment donc, ma petite culotte adorée, ma compagne de toutes mes vacances depuis que je l'ai acheté. Elle m'a quittée. La garce !
Or donc, ne voulant croire à un évasion du dessous tant aimé, la propriétaire s'était mise en quête de sa coupine, la cherchant partout. Elle soupçonna mère et sœur de lui jalouser une culotte si parfaite. Aussi, elle retourna sans ménagement aucun les paniers et tiroirs contenant les dessous semblables des membres féminins de sa famille. Mais rien. Pas la moindre traces de la petite culotte noire si parfaite. Dans un moment de doute, elle appela Chou car peut-être que le dessous un peu coquin à ses heures s'était caché dans sa chambre. Seulement voilà, si c'était le cas, il fallait le trouver vite car il habitait encore chez sa maman et nul doute que le dragon rouge aurait tôt fait de retrouver MA petite culotte, chez ELLE. :S Je sais, c'est très angoissant et terriblement gênant. Mais non, après de vives recherches ni Chou ni sa mère ne mirent la main sur cette farceuse de culotte qui commençait doucement à m'énerver (notez, je suis restée calme très TRES longtemps pour une fois !). Finalement, je mettais la disparition de cette petite culotte trop parfaite pour être vraie sur le compte de la machine à laver mangeuse de vêtements.
J'en fit donc le deuil et dépensais très vite une petite fortune pour une petite culotte noire, cette fringue faisant partie des indispensables de toute garde-robe digne de ce nom.
Et puis, la semaine dernière l'air de rien, en rangeant mon tiroir à dessous (bon ok, en vrai c'est m'énervant contre ce foutu tiroir trop petit) je la vis. Elle était là, telle qu'elle avait toujours été. Parfaite. Mais avec presque deux ans de plus dans la tronche. Bien pliée au milieu de ses congénères. Hallucinant, je l'enfilais avec soin, cette petite culotte qui voulait jouer avec mes nerfs. Et, toujours aussi parfaite, elle épousa les formes de mon corps, exactement comme il y a deux ans. Flatteuse. Elle n'a pas changé et moi non plus ^^

***bonheur du jour***

mardi 7 octobre 2008

Sans commentaires

Y'a pleins de trucs que j'aime pas en ce moment. Je sais pas pourquoi, mais peu de choses trouvent grâce à mes yeux. Ce qui est positif, je le vois en négatif en deux secondes.
Je viens de rater mon permis de conduire une fois de plus pour un motif des plus débiles. Je ne comprends pas pourquoi certains qui conduisent comme des chèvres l'ont et pourquoi moi qui n'ai jamais rien cassé, cartonné je n'ai pas le droit de me déplacer au volant d'une voiture. Sincèrement, je commence à me dire que ça fait trois fois qu'on me le vole ce permis, ou trois fois que je tombe par manque de bol sur un(e) con(nasse) qui trouve une excuse grotesque pour user de son petit pouvoir. Et comme je suis pourvue d'une malchance au-delà du possible imaginable, je me dis que je ferai mieux d'arrêter de faire dépenser du fric inutilement à mes parents puisque de toute façon, on ne me le donnera jamais. Y'aura toujours ces histoires de quotas et je ne tomberai jamais dedans.
Histoire d'en rajouter une couche, j'ai discuté hier avec la secrétaire sympa de ma fac qui me disait qu'il y avait un facteur chance énorme dans les concours. La seule qui l'a obtenu l'an dernier est tombée sur des sujets qui sincèrement étaient du pain béni. Tous avaient été traités en cours avec les profs, y'avait plus qu'à recracher. C'est sûr, c'est pas à moi que ça arrivera dans la mesure ou la petite part de chance à laquelle je suis autorisée de temps en temps dans ce bas monde, j'en ai déjà joui lors de ma première tentative. Alors... Je ferai quoi l'an prochain ?
En plus, c'est la mort de la bloggosphère. Personne n'écrit plus rien nulle part. Je manque cruellement de lecture internetesque. Je dépéri des mots de Clo, des créations de Brumes, des aventures d'Olaf à travers le globe, des joies et des peines de ma collègue Eve, comparse malheureuse aux concours de l'enseignement. Ca n'engage pas à blogguer non plus, croyez-moi.
Mais ce que je déteste par dessus tout en ce moment, ce sont les posts qui affichent un petit "zéro pots de miel" au bas du texte que j'ai pensé, repensé dans tous les sens pour qu'il soit le meilleur possible. Ca non plus ça n'encourage pas. Je me dis que j'ai beau me creuser la tête, chercher des sujets interessants, c'est loin d'être brillant et de faire rire ou au moins sourire.
Peut-être que j'ai perdu ma plume. Peut-être l'ai-je laissée dans le coffre d'une voiture qui me file entre les doigts tous les quatres mois. Qui sait ?