lundi 26 janvier 2009

Merci bande d'Enfoirés !

Comment raconter cette soirée sans dévoiler à tous les aficionados de ce type de manifestations ce qui les attend dans quelques semaines.
Je crois qu’on peut dire que je suis fan de ce spectacle, au-delà même de l’association que je trouve très louable. Je parle de la célèbre association d’enfoirés bien sûr. Celle dont un mec a un jour écrit l’histoire, une première page en espérant qu’elle serait courte. Et cela fait plus de vingt ans qu’elle dure aujourd’hui. Effrayant quand on sait qu’il y a le mot « fraternité » sur les frontons de nos mairies… Bref, si être fan c’est ne vouloir louper sous aucun prétexte cette soirée, être prêt à attendre toute une journée pour y assister en vrai de vrai, connaître l’histoire de ces spectacles sur le bout des doigts et être capable de reconnaître entre mille la voix de tel ou telle artiste, alors oui, je suis carrément fan.
D’ailleurs, j’ai fait pas moins de trois heures de queue dont deux dehors fin novembre dernier pour avoir ces places. Oui, vous avez bien lu, trois heures de queue avec mon papa, sans être sûrs d’obtenir ce que nous voulions au bout, vu qu’énormément de gens sont demandeurs, même des Belges arrivés les premiers, à quatre heures du matin avec doudounes, couvertures de survie et vin chaud. Nous avons souffert, mais nous avons eu ce que nous étions venus chercher.

Puis nous avons attendu cette superbe soirée, bouillant d’impatience. Mille et une questions se bousculaient dans ma tête. Qui seront le ou les petits nouveaux ? Comment sera le décor ? Et les costumes ? Et que peut bien cacher ce titre à la fois sans équivoque et mystérieux ?
Vendredi soir dernier donc, branlebas de combat, tout le monde est prêt à partir, à l’heure. Sandwiches dans le sac, bouteilles d’eau. J’avais pensé ma tenue avec minutie. Bien chaude pour la queue de dehors (encore !) et légère et tendance pour plus de trois heures de concert dans la fournaise de Bercy. Evidement, connaissant ma Clo qui a l’habitude de me faire un peu attendre, j’avais envoyé un petit message dans l’après-midi pour qu’il n’y ai aucune mésentente possible sur l’heure et le lieu du rendez-vous. Au moment de partir, Papa demande à Chou : « Tu sais où c’est ? » Lui : « oui » Papa : « Tu sais y aller ? » Lui : « Euh oui ». Voilà, tout était dans le « euh » en fait. Car dans son orgueil de mâle qui doit savoir où il va, doublé d’un géographe doté d’une carte, Chou en fait, ne savait pas comment se rendre au concert mais avait décrété qu’il était préférable de se débrouiller tout seul plutôt que de suivre la solution la plus simple à savoir la voiture de mon père. Bon, je lui accorde que si nous n’étions pas à l’heure, nous n’étions pas plus en retard que les autres. Sauf Clo, qui pour une fois était même en avance ! Le monde est mal fait.
Nous nous engageons dans la longue queue pour entrer dans Bercy. En marchant à petit pas les uns derrière les autres, nous mangeons les sandwiches, buvons l’eau, après tout, ça allège les sacs et fait de la place pour les pulls.
Nous entrons. Plus une place dans les gradins. Tant mieux, pas question d’aller se percher tout là-haut. Nous préférons de loin la fosse où il y a plus d’ambiance. Alors certes, on est trois handicapés du dos parmi notre groupe de neuf personnes mais par bonheur, l’une d’entre nous est kiné. On est un peu loin. En plein milieu de Bercy en fait. Heureusement que les écrans très hauts nous montrent ce qui se passe vraiment dans le détail. Mais tant pis, on n’avait qu’à être à l’heure après tout !

Vous avez remarqué que j’essaye de meubler, de vous faire saliver, d’attiser votre curiosité histoire de gagner du temps pour trouver un moyen de raconter sans dévoiler ?

La suite est vraiment difficile. Il y a eu les images traditionnelles des concerts précédents, le décompte, l’écran qui se lève, les artistes immobiles derrière qui prennent vie peu à peu chantant cet air entrainant à la mode. Et puis la succession de chansons, toutes aussi bien les unes que les autres. Les sketches qui entrecoupent la musique, nous faisant rire. Ces blancs récurrents que les artistes comblaient tant bien que mal, nous faisant chanter encore et encore à tue-tête les refrains populaires de cette année. (Oh, y’a des caméras, ils filment ce soir finalement ! Chouette !). Et puis les imprévus qui font rire tel que la superbe chute de Christophe, sournoisement lâché par Pierre et Jean-Jacques. Et la chanson d'amour, enlacée avec Chou pour l'écouter...
Finalement, nous n’étions pas si mal placés, en plein milieu de la fosse de Bercy. Certes, on était un peu loin de la scène et on avait du mal à voir les artistes autrement que sur les écrans mais nous étions très idéalement placés pour les moments où les gars de la sécurité dégageaient le passage pour faire circuler les petites scènes mobiles. Nous étions à chaque fois en plein devant, si près de nos artistes adorés. Si près au point que la belle Natasha n’a pas pu ne pas entendre le compliment de Clo. Si près que Christophe nous a remarqué alors que nous le saluions en tant que voisins et nous a retourné la salutation d’un « coucou » et d’un grand sourire. Si près que je pourrais vous donner la couleur des chaussettes de Jean-Jacques si j’y avais prêté attention. Si près que ma cousine a adoré les Jimmy Choo de Nolwenn. Si près même que j’ai eu l’impression que Thomas me fixait de ses yeux irrésistibles. Mais je n’ai rien dit. Clo m’a alors glissé à l’oreille : « mais il me matte ! ». Et moi, réalisant soudain la vérité : « meuh non, il regarde le prompteur ! ». Et puis il y a eu ce tube de l’été improbable dont Papa et Maman ont découvert les paroles hautement recherchée « un matin suspendu aux fleurs de ton jardin… » Vous connaissez la suite. Trois heures de concert magnifique donc, que vous découvrirez bientôt à la télé mais que nous avons eu la chance de voir en vrai et en avant première.

Et puis il y a eu ce verre pris dans un bar à la sortie de ce moment magique où chacun à fortement apprécié sa boisson coulant dans sa gorge mise à mal à force d’avoir trop chanté. Cet instant où chacun à déballé son ressenti. Ma petite cousine et ma sœur qui se sont répandues en commentaires sur le physique de telle ou telle artiste ; qu’elles étaient maigres, petites, trop maquillées, avec de trooop belles chaussures. Et mon autre cousine qui commente fièrement : « pendant le medley, j’étais tout devant et Thomas n’arrêtait pas de me regarder ! » Clo et moi qui pouffons.
Magique je vous dis. Vivement la diffusion !!!

mercredi 21 janvier 2009

C'est pas de la redif' mais presque

Bon, je sais que c'est pas la fête du blog en ce moment. Je le vois bien dans les commentaires que ce que j'écris ces derniers temps (ou ce que je transmets parce que je suis un peu feignasse aussi) ne transcende pas les foules. Seulement voilà ma bonne dame, j'ai un concours à réussir. Et comme j'ai décollé du 4 en géo (comme quoi les miracles existent), voilà que je suis plongée très profondément dans mes révisions.
Promis, dès les écrits passés (9 et 10 mars pour ceux qui se posent la question) je vous balance un tas de conneries made in moi. Nabot en prendra plein la tronche pour votre plus grand plaisir, pareil pour ses sarkozettes et les débilités de Darcos-Vador. Et puis je vous dénicherai aussi des trucs insolites, des innovations qui scandalisent ou font doucement rire. Des vrais posts quoi, avec des coups de gueule et des coups de coeur, comme promis.
Ceci dit, en attendant, et puisqu'on est entrés dans la saison, je vous propose de participer un peu, histoire que je vois ce qui plait le plus à mes lecteurs adorés. Donc, entre les Golden Globes, les Césars, les Oscars, Les RadioMusicAwards, je vous propose le Podmiel's récompenses.
J'ai classés ce que j'estime comme mes meilleurs posts dans des catégories que j'espère cohérentes. A chaque lecteur passant par ici, je demande de voter pour un post par catégorie (pas forcément toutes, pas forcément toutes en une seule fois, vous pouvez reviendre ^^).
Comme ça, d'une je verrai ce qui plait, de deux j'aurai peut-être un peu de motivation en voyant des commentaires et de trois (c'est le plus important je crois) c'est pour vous l'occasion de (re-)découvrir ce qui a pu être fait depuis environ deux ans dans ce blog.
Donc, sont nommés :
Dans la catégorie : "Coups de gueule"
  • Suite à la remarque de la fée Clochette (16/04/2007)
  • Bonjour Mademoiselle (17/04/2007)
  • De la grève et de ses petits désagréments (25/11/2007)
  • Saint Valentin, Saint Glin-glin (05/02/2008)
  • Emission pour les morts de faim (29/11/2008)

Dans la catégorie : "Ma vie, mon oeuvre"

  • Chose promise (10/05/2007)
  • Aller messieurs, un petit effort, un merci n'a jamais tué personne (01/05/2007)
  • Quelle aventure ! (04/12/2007)
  • Tout ce qu'on oublie trop souvent de dire à propos du ski (14/01/2008)

Dans la catégorie : "C'est bôôô !"

  • La peur du vide (23/09/2007)
  • De vous à moi (10/09/2007)
  • Juste un parfum d'enfance (25/10/2007)
  • Le blues ça veut dire que je t'aime (11/12/2007)
  • Petit avant-goût (08/12/2008)

Dans la catégorie : "Coups de coeur"

  • Mireille n'est pas une abeille (16/10/2007)
  • Padam Padam (25/02/2008)
  • Ce cher Marc (03/08/2008)
  • Un petit air de trompette (17/10/2008)

Dans la catégorie : "Chou et Fleur"

  • Vacances, piscine et crème à bronzer (26/07/2007)
  • Sa maison est en carton (19/05/2008)
  • Mea maxima culpa (17/11/2007)

Dans la catégorie (last but not least) : "casse-toi pauv' con !"

  • A la vôtre ! (13/06/2007)
  • Jupettes et paillettes (14/03/2008)
  • Cher monsieur Darcos-Vador (15/09/2008)
  • L'école de Dieu (20/02/2008)

Voilà, à vous de jouer ^^

Bonne lecture ! (quoi ? Non c'est pas de la redif' !!! )

lundi 19 janvier 2009

C'est du sport !

J’aime bien Nabot. Bon pas au sens propre, ne vous inquiétez pas chers lecteurs. J’ai pas viré de bord comme ça, juste en claquant des doigts. Mais faut dire que là, avec les vœux de la bonne année 2009, il multiplie les discours. Il court partout, on ne voit que lui. Et plus il fait des discours, plus il dit des conneries l’omniséprident.
D’abord il insinue que le Chichi, c’était un gros feignant. Cafteur ! Sans déconner, si j’avais été en classe avec Nabot, je crois que je l’aurai détesté et bon nombre de mes camarades avec moi. Il aurait été au premier rang, juste devant le prof, à moucharder les âneries des uns et des autres que ça m’étonnerait pas. Heureusement qu’il était pas par chez nous, sinon il se serait fait lyncher à la sortie.
Enfin bref, j’ai bien rigolé en lisant une jolie dépêche tout à l’heure. Parce qu’aujourd’hui, Nabot souhaitait la bonne année à tous les sportifs, avec Nanard Laporte en plante verte costumée au fond, à quelques mètres du pupitre. Par contre la sinistre titulaire, la Bachelorette, il semble qu’elle n’aie pas eu d’invitation. A croire qu’il avait peur qu’elle lui vole la vedette avec un costume d’une couleur affreuse dont elle a le secret.
Et pendant son discours, Nabot s’est glorifié à travers les sportifs français. Faut dire que cette année, on a été hyper performant au niveau de l’effort. Voyons y’a eu Alain Bernard et… Alain Bernard ! Pour le reste, question JO, on n’a pas été au top, il faut bien l’admettre. Bon sauf les handballeurs mais eux, ils ont tellement gagné ces dernières années qu’on n’y fait même plus attention quand ils deviennent champions olympiques. C’est dommage d’ailleurs. Si le handball pouvait avoir la même popularité que le foot, on aurait des 12 juillet 98 plus souvent !
Evidemment, pas un mot sur les défaites des clubs français en coupe d’Europe de foot, confirmant la grande qualité de notre championnat national. Et pas une phrase non plus sur l’humiliante défaite des bleus à l’euro. Nabot donc, quand son équipe elle perd, bah elle perd. Par contre quand elle gagne, il dit « on a gagné ». C’est beau la mauvaise foi à la française.
Donc Nabot, dans son discours, maniant l’éloquence comme on le sait, s’est ensuite tourné vers Nanard qui l’a dominé de son regard bienveillant quand il a été congratulé pour le fabuleux parcours de l’équipe de France de rugby en Coupe du monde cette année… Non ça, vous choque pas ? Vraiment ? Vous avez la mémoire d’un poisson rouge ou quoi ? Non parce que la coupe du monde de rugby de France, bah c’était pas cette année mais en 2007, octobre 2007.
Sur la petite erreur, j’ai trois hypothèses : soit Nabot ne court que pour se faire photographier mais pipe queue dalle au sports, soit la personne qui écrit les discours du Nabot est une grosse buse même pas capable de lire l’Equipe de l’année 2008, soit (et c’est ma théorie la plus sérieuse je crois) Nabot gouverne un pays parallèle au nôtre, qui s’appelle comme le nôtre mais qui a un an de retard… Ca va être super quand la crise va arriver chez eux, on aura peut-être des solutions !

mardi 13 janvier 2009

Si je rate le capes...

Dépêche AFP trouvée par hasard sur le net il y a quelques minutes, moi je dis, je prends le job si j'ai pas le capes !

(Très bien) payé à ne rien faire sur une île, c'est possible en Australie
Flâner pendant six mois sur une île tropicale pour un salaire des plus alléchants? C'est le "meilleur job au monde" que propose un Etat australien dans le cadre d'une campagne de promotion touristique.
Hormis son salaire de 150.000 dollars australiens (105.000 dollars américains), le lauréat bénéficiera aussi d'un billet d'avion depuis son domicile jusqu'à l'île de Hamilton, sur la Grande barrière de corail, a indiqué mardi le gouvernement de l'Etat du Queensland (est).
En échange, "le gardien de l'île" aura pour mission de se balader sur les plages de sable blanc, explorer les fonds sous-marins, effectuer quelques "menus travaux" et alimenter chaque semaine un blog avec photos et vidéos.
L'heureux élu, qui sera logé dans une villa de trois chambres avec piscine et golf, doit être bon nageur, excellent communicant et capable de lire et écrire en anglais.
"Il faudra aussi de temps en temps parler aux médias de ce qui se passe sur l'île. Les candidats ne doivent donc pas être trop timides, ils doivent aimer la mer, le soleil, les activités de plein air", a déclaré le Premier ministre par intérim du Queensland, Paul Lucas, qualifiant cette offre "de meilleur job au monde".
Il a également expliqué que cette initiative s'inscrivait dans le cadre d'une campagne destinée à préserver l'industrie touristique du Queensland, qui pèse 18 milliards de dollars, pendant la crise économique actuelle.
Les candidatures, valables depuis tous les pays du monde sur le site www.islandreefjob.com, sont ouvertes jusqu'au 22 février.
Début mai, une sélection finale aura lieu sur l'île de Hamilton avec onze candidats. Le gagnant se "mettra au travail" à partir du 1er juin.

mardi 6 janvier 2009

Ce con de Murphy

Je sais pas si vous savez (même si je pense que c’est assez connu) mais il y existe en ce bas monde une loi. Une putain de loi je dirai même. Oui, c’est un mot grossier je sais. Mais croyez-moi, quand vous tombez sous le coup de cette loi, vous ne pouvez pas la qualifier autrement. Je fais bien sûr référence à la loi de Murphy. Cette loi, pour ceux qui ne le savent pas (sait-on jamais) est plus connue sous le sobriquet de « loi de la tartine beurrée ». Nom bien poétique pour décrire le fait que votre tartine fraîchement achevée tombera toujours du côté où vous avez appliqué le beurre, ou la confiture, ou les deux. Enervant, je sais. D’autant plus que, quand vous n’avez vraiment pas de bol, et les lecteurs de longue date sauront que c’est mon cas, la tartine non seulement s’écrase lamentablement du côté qu’y faut pas mais en plus, elle ne va jamais par terre quand :

1) c’est crade et que vous avez prévu de faire le ménage
2) vous avez un pantalon propre, repassé et qui doit le rester sur le cul

Et cette loi, que vous connaissez/reconnaissez (rayer la mention inutile) ne se limite pas à la tartine qui termine son ascension jusqu’à votre bouche sur votre beau pantalon propre à quelques minutes de partir de la maison pour prendre le train. Non non, elle peut se décliner à diverses situations de la vie quotidienne. Des exemples ? Vous avez fini de remplir votre caddie de courses et vous vous hâtez de trouver la caisse la plus rapide avec la queue la plus courte pour sortir au plus vite de l’enfer du temple de la consommation (ou le supermarché, c’est plus court mais ça fait moins bien) parce que c’est samedi/bondé/les-deux-mon-général (rlmi) Vous trouvez votre bonheur parmi les nombreux choix qui s’offrent à vous et vous engagez. Mais attention, Murphy rôde ! Quand vous êtes définitivement engagé dans la caisse, qu’il y a cinq autres personnes avec des caddies bondés derrière vous, c’est là que (au choix) :

1) un des codes barres de la nana de devant avec ses trois mômes qui braillent ne passe pas et elle veut ab-so-lu-ment ce produit because c’est les couches pour le petit dernier qu’a la gastro
2) le rouleau de papier à addition arrive à sa fin et la caissière doit le changer, et cela nécessite une intervention expresse du cnrs
3) l’abruti fini à l’urine de devant n’a pesé aucun de ses fruits et légumes et il en a plein, c’est sa femme qui va les peser pour aller plus vite mais elle revient alors qu’il a fini de charger le reste de ses courses depuis un quart d’heure
4) la caissière finit son service et doit opérer un changement de caisse avec sa collègue, qui nécessite l’intervention du chef caissier et, après dix minutes d’attente, de la nasa

Bref, un évènement inopiné fait que la caisse qui vous parraissait si rapide, si courte devient la plus longue, la plus chiante de tout le magasin. Merci Murphy !

Et moi, ben y’a un truc qui m’énerve encore plus de chez plus dans la loi de Murphy, qui m’arrive tout le temps, c’est celle qui dit que tu peux acheter le meilleur du meilleur produit estampillé « ouverture facile, même un gamin de deux ans qu’à pas de coordination et des moufles peut le faire » et ben moi, chers lecteurs, je n’arrive JAMAIS à l’ouvrir ce putain de produit. Alors dans l’ordre quand ça m’arrive :

1) j’essaye, réessaye, cinq fois, dix fois, change de coin d’ouverture cinq fois, dix fois…
2) je m’essuie dix fois les mains sur le torchon pour retirer toute substance glissante de mes doigts
3) je m’énerve très fort et tout le monde sait qu’il ne faut pas entrer dans la cuisine à ce moment-là
4) soit j’appelle un ami, soit j’attrape un couteau

Et bien sûr, quand je prends l’option A du 4, l’ami en question ouvre l’emballage avec une facilité déconcertante, me lance un regard genre « il-est-où-le-problème-t’es-manchot-ou-quoi ? » et ajoute (comme si ça ne suffisait pas) « fallait pas t’énerver, tu vois, c’était pas si dur ». :-/ Là, y’à deux écoles :

1) Je quitte la cuisine avant de foutre le dîner en l’air sur la tête de mon sauveur
2) Si tu m’as aidé, barre-toi vite !

Bref, vous l’aurez compris, de tous les gens qui sont passés sur cette terre depuis la nuit des temps, je crois que c’est ce con de Murphy que je hais le plus…




PS : aujourd’hui j’ai fait une quiche lorraine et y’avait un paquet de lardons à ouvrir… Ma grand-mère de 80 ans s’en est chargée…
rePS : Banané les gens ^^