lundi 7 mai 2007

La nouvelle constitution

Desormais, un seul article lui suffit :

Article 22 :

Chacun fait ce qu'il peut.

(Et tant pis pour les autres, maintenant chacun pour sa gueule. OK, moi je prône l'exil massif des électeurs de Ségolène Royal à Gstaad !)

5 commentaires:

Cyan a dit…

Au contraire, ce serait faire comme certains partisans de N. Sarkozy, quand le système ne leur convient pas, on bat en retraite.
Moi, je dis non! (A mon humble avis), même si ça peut paraître illusoire, il faut continuer le combat, au moins pour le principe, pour montrer que ce n'est TOUJOURS PAS de cette France-là que nous voulons...

Ziboux a dit…

Effectivement ton point de vue se défend, mais peut-on encore vivre dans un pays dont on a honte de son dirigeant, dont une bonne partie des Français en ont peur? Une demande massive d'exil du peuple, quand on est président (en principe) on se pose des questions sur le pourquoi du comment.

Cyan a dit…

Oui, vu sous le contexte de la présidentielle française toujours, forcément ton idée fait réfléchir. Mais je me rends compte que l'on retrouve bien là mon caractère, dans mes idées. Je suis plutôt du genre à ne pas lâcher les choses tant qu'elles ne me conviennent pas, même si c'est parfois dur, car je déteste le travail à moitié fait, commencer une chose si c'est pour ne pas la finir ensuite. Or la France reste mon pays, dont je suis très fière, et je REFUSE que l'on laisse des gens comme M. Sarkozy ternir l'image de la France, que je ne vois pas du tout comme lui. Là, je commencerais alors vraiment à avoir honte, car je me dirais: "j'ai baissé les bras, donc je laisse penser au monde, qu'à défaut de le rejoindre dans ses idées, je ne le démends tout de même pas, je ne suis pas choquée, alors que je suis tout SAUF insensible et... indifférente (je cherchais mon mot) aux propos, attitudes et agissements de cet homme"
C'est pour cela qu'il est très important pour moi de montrer que tout n'est pas fini, tout n'est jamais fini. Il faut se battre pour ce en quoi l'on croit.
Et je finirai en citant l'extrait d'un docu sur Chirac que j'ai vu (enregistré) il y a quelques jours, qui disait ceci (à peu de choses près):
"Le pouvoir est toujours revenu au final, à celui qui le désirait le plus ardemment".
CQFD

Ziboux a dit…

Bien sûr. Celui qui n'y croit pas n'obtient jamais ce qu'il veut. Ca, c'est le B-A-BA de l'entretient d'embauche, même lorsque le poste convoité est celui de président de la République. La question n'est pas non plus de savoir si on aime son pays ou pas lorsque l'on choisi de s'exiler. Bien sûr que j'aime la France profondément (je crois que plus chauvine que moi au niveau sportif par exemple, tu meurs) mais cela n'empêche pas que l'exil est un moyen de protester, de continuer le combat d'une certaine manière.
De toute façon la question n'est plus là aujourd'hui. Les vraies élections sont pour bientôt. A nous de faire en sorte que le Nabot n'ai pas la majorité et ne puisse pas constituer le gouvernement dont il rêve.
Note: j'ai un petite pensée condescendente pour Johnny Hallyday. Le pauvre croit comme sa fille aux contes de fées. Il revient en France parce que le Nabot, avec sa baguette magique va faire disparaitre les impots pour les riches grâce à un bouclier fiscal miracle... Je crois que ça se passe de commentaires en fait.

Cyan a dit…

Je rejoins assez ta pensée générale. Je sentais qu'on a à peu près les mêmes modes de pensées, opinions.
Et puis je suis fatiguée ce soir pour écrire un long commentaire: caissière au monoprix le lendemain du stretching, quand on n'y est pas allée depuis un mois (au stretching bien sûr), c'est dur!!! :-D