dimanche 24 juin 2007

patience est mère de toutes les vertus^^

Je demande un chouilla de patience à mes lecteurs fidèles et dévoués. Je migre pour deux semaines vers des pays plus chauds (enfin j'espère), juste le temps d'encourager et de détendre mon chéri comme je peux à ses oraux et de marier mon cousin en bonne et due forme dans ma divine robe taille 1 !!! Je ne sais pas si j'aurai le net, si c'est le cas, je posterai le plus régulièrement possible. Sinon, il faudra vous armer de patience ^^
Clo: je ne manquerai pas de t'appeler le 4 et je pense très fort à toi aujourd'hui (de toute façon j'aurai pas grand chose à faire à part croiser les doigts pour toi dans la voiture :p )
Fufu: n'oublie pas de m'appeler quand L'Entre-deux version 3 sera en ligne, que je le dise à mon Papa.
Marie: si tu passes par là, magne-toi le cul pour le pps ^^
Pour les autres : Patience est mère de toutes les vertus ;)
Gros bisous à tous

mercredi 20 juin 2007

Petit bonheur (bis)

Bon, tout le monde va probablement dire que je suis complètement gâteuse avec mon chat, mais je dois absolument vous raconter ce qui vient de se passer à la maison ces deux derniers jours. En fait, je dois faire un rectificatif et vous conter la dernière folie de Bushmills.
Hier, comme tous les jours, petit chat se lève d’une bonne nuit de sommeil dès qu’elle entend quelqu’un de réveiller dans la maison. Elle demande à sortir, chose qu’on lui accorde bien volontiers, vu qu’il ne fait pas encore trop chaud et que cela permet à petit minou de se dégourdir les pattes en toute liberté, sans risquer l’insolation. Car oui, les chats peuvent aussi attraper des insolations. Ils rejettent tout le contenu de leurs tripes sur le sol et marchent au ralentit. Dans ce cas, pas de panique : du repos et un bon bol d’eau pas trop froide et le tour est joué. Bushmills étant toute noire, pas question de la laisser cuire au soleil trop longtemps. De toute façon, elle ne bronzera pas plus.
Bref, Pipou sort faire son petit tour et daigne demander à rentrer à la fenêtre de la salle de bain vers onze heures, pile au moment où je suis sous la douche. Je fini ma toilette, je lui ouvre, elle va pisser et manger (comme d’hab’) et remonte dans ma chambre faire un long somme à l’abri du soleil assassin. Vers 17h, je descends de mon antre pour goûter. Mon petit minet demande à sortir, elle miaule à la mort, je cède. Vers 21h, un violent orage éclate. La totale : éclairs, coups de tonnerre et pluie torrentielle. Je cours mettre une bassine sur mon lit. Pourquoi ? Pour la simple et excellente raison qu’une tuile est déplacée sur le toit depuis un petit moment et que quand il pleut trop fort, je récolte l’eau de pluie pile poil sur mon lit. Apparemment, ça ne dérange pas trop Papa que je dorme avec une bassine sur le lit et que je risque de transformer mon dodo en pot pourri de champignons en tout genre, donc je cours mettre cette foutue bassine. Quand soudain, je réalise que mon adorable chat est sous la flotte et les éclairs. Ni une ni deux, je me jette sur la fenêtre de la salle de bain qui donne sur les toits où elle joue d’habitude et je hurle son nom dans le vent pour la faire revenir. Puis je réalise que mon génie de petit chat n’aime pas l’eau, qu’il pleut trop fort et qu’elle ne risquera jamais de se mouiller, même pour rentrer à la maison. Je lui fait confiance, elle a du dénicher un petit coin sec pour s’abriter.
La soirée passe, l’orage s’apaise, nous allons nous coucher. Nous appelons encore mais pas de Pipou à l’horizon. En même temps, noir dans le noir, on peut toujours crever pour la voir. Maman nous envoie au lit en promettant de tenter de la faire rentrer plus tard. Enfants dociles, ma sœur et moi nous exécutons. Au petit matin, Maman monte dans nos chambres, entrouvre nos portes pour voir si le petit chat est dans la place. Elle n’y voit rien (mais qui a eu l’idée de prendre un chat noir bordel ?!) Prise de court, elle part au travail. Nous nous levons vers 9h et toujours pas de Pipou dans la maison. Elle a découché, c’est la première fois ! Comme des parents inquiets quand leur enfant découche sans prévenir, nous nous maudissons de ne pas lui avoir offert un portable pour ses un an.
Nous nous égosillons toute la journée à l’appeler, à la fenêtre, à la porte. Je sors faire le tour du coin de la rue et j’ai peur de voir le corps meurtri de mon petit chat dans le caniveau. J’imagine le pire. Je scrute à la fenêtre les herbes folles des jardins avoisinants pour distinguer mon chat. J’ai une furieuse envie de le repeindre en jaune fluo !
20h, petit minou a disparu de la circulation depuis plus de 27heures. Papa et Maman rentrent. Papa prend la voiture et part faire le tour du quartier. Maman appelle à se casser la voix. JJ va chez les quelques voisins. Bien sûr, ils n’ont rien vu, rien entendu. Bien sûr, ils accusent tous la carcasse encore fumante du mois de novembre de la boulangerie abandonnée, mitoyenne à ma maison de renfermer ma petite bête. Et si c’était vrai ? Papa est persuadé que si c’était le cas, la maison étant en lambeaux, le chat pourrait en sortir facilement.
Maman croit qu’elle est dans les jardins abandonnés derrière. Et la voilà qui prend l’échelle, monte sur le toit du garage et passe par-dessus pour se retrouver dans le jardin de la boulangerie. Ma sœur et moi suivons l’opération de la fenêtre de la salle de bain. Maman se bat sans coupe-coupe dans le jardin abandonné depuis plus de six mois. Elle cherche le chat en vain. J’appelle encore et je tends l’oreille pour capter le moindre petit miaulement de Pipou qui me répondrait. Et miracle, j’entends ! Et cela vient de l’intérieur de la boulangerie. Je crie à ma mère que j’entends Bushmills, qu’elle est dans le bâtiment.
Elle s’approche d’une fenêtre sans conviction. Et là, elle la voit. Bushmills miaule, elle est complètement apeurée. En voyant ma mère, elle reprend confiance. Il suffirait qu’elle la rejoigne sur la fenêtre pour qu’elle l’attrape et que tout soit fini. Mais non, trop simple. Mademoiselle se roule par terre pour réclamer des caresses que Maman ne peut lui donner, et pour cause : y’a une fenêtre à barreaux entre elles ! Alors là, Maman sort sa cape et se met en mode Sioupeur Mozeur ! Elle réussi a tordre un barreau, entre, amadoue le chat et réussi à mettre la main dessus. Justine la rejoint et toutes les deux remontent sur le toit du garage. Bushmills marche toute seule et me rejoint dans la salle de bain sans demander son reste. Pipou a faim !
Maman et JJ remontent sur le toit mais laissent tomber par mégarde l’échelle dans le jardin du voisin. Les voila coincées sur le toit ! J’appelle Papa, qui se marre rien qu’à l’idée de sa femme et de sa fille sur le toit et qui conseille de laisser tomber l’échelle (sans mauvais jeu de mots) et de passer par la fenêtre de la salle de bain pour rentrer. Et v’là t’y pas que je vois ma mère et ma sœur ramper sur le toit pour répartir leur poids et ne pas casser de tuiles.
Enfin bon, tout le monde est revenu à bon port. Et Pipou ? Pas trop traumatisée me direz-vous ? Bah non, mademoiselle veut sortir !

mardi 19 juin 2007

Petit bonheur


Ca fait longtemps que j’ai envie de lui dédier un post. J’en parle de temps en temps en filigrane. Vous avez pu suivre parfois ses facéties et les petites misères qu’il peut m’infliger aussi de temps à autres. Vous l’avez tous et toutes compris, je veux bien sûr vous parler quelques instants de… mon chat ! (Désolée chéri, tu as déjà eu un post ^^)
Bon, par où commencer ? Par le début peut-être… Mon chat, je l’ai ardemment désiré. Il (ou plutôt elle, car en fait, c’est une fille mais par défaut, pour tout le monde, ça sera le chat ^^, Na !) est arrivé à la maison en mai 2006, trois mois moins un jour après sa venue au monde chez Lapin, le collègue de travail de Papa. Comme à chaque fois, Papa a fait tout un cinéma avant de céder à ses trois femmes pour ramener la petite boule de poils à la maison. Il a beau dire, il a beau faire, il y aura toujours des bestioles dans cette maison !
Bref, le jour où il a cédé, un grand jeu a commencé à la maison. La plupart des discussions autour de la table familiale le soir étaient consacrées à cette question existentielle : comment c’est-y donc qu’on va l’appeler ? C’est pareil que les chamailleries d’un couple pour choisir le nom de son premier bébé sauf que cette fois, on est quatre à se battre autour du repas. Il faut trouver un nom sympa, féminin, animal (hors de question d’appeler la pauvre bête Germaine, Julie, Françoise ou Marie-Thérèse), pas trop commun, s’inscrivant dans la lignée des animaux de la famille. Oui, parce que chez moi, les animaux ont tous eu des noms très… spéciaux pour le commun des mortels. Il y a eu le chien Whisky, bâtard à poils couleur de cette boisson, qui s’arrêtait au petit bonhomme rouge quand il devait traverser dans la rue et jouait gardien avec brio dans l’équipe de foot familial, un vrai Barthez à quatre pattes. Il y a aussi eu Bidule, le croisé labrador/bas rouge (donc gros chien) adopté par Papy et Mamy, qui se baignait dans les tourbillons de la Loire, ramenait du poisson de ses ablutions et avait fait de sa niche une vraie caverne d’Ali Baba tout équipée : totottes, nounours, casseroles et radio intégrés. Actuellement, nous avons aussi Oslo, husky glorieux qui a réussi à piquer une livre de beurre sur la table de la cuisine sans que personne ne s’en aperçoive. Du côté de nos chers félins, j’ai eu droit sous mon propre toit à Mémère, chatte teigneuse mais empathique qui soignait mon mal de dos par la chaleur en se couchant dessus et sa fille, Couillonneau, gros nounours gris qui faisait ses seize heures de sieste quotidienne dans le lit de ma maison de poupée blonde platine et buvait dans le bocal du poisson rouge (Bubulle) sans jamais chercher à l’avaler au passage.
Nous étions donc à la recherche du nom idéal commençant par la lettre B, puisque nous étions dans l’année des B et qui aille a une petite minette toute noire. Les idées fusaient et étaient rejetées tout aussi rapidement : Babyfoot, Bagheera, Baltringue, Balmuzette, Bonaparte (historienne jusqu’au bout des ongles ^^), Bamboula (euh… non, pas possible, les voisins vont croire qu’on vote LeBorgne)... Banania? Bon, on n’avance pas des masses. D’un coup, ma p’tite sœur lance « bah non, faut un nom irlandais d’abord parce que le chat noir c’est un des symboles de l’Irlande ! D’abord ! » C’est tout l’art de ma sœur "J-J l’embrouille" : compliquer un truc qui n’est déjà pas simple à la base. Je file regarder les prénoms irlandais sur prénoms.com. Arf, nous avons Bryan, Bryanna, Brenda… Non je m’arrête là. Pas question que mon chaton porte le nom d’un personnage de série américaine ! On cherche toujours. On oublie un peu l’idée de l’Irlande… Jusqu’à ce que Papa propose Bushmills, nom d’un whisky irlandais. Yes ! Tout le monde est d’accord, la petite merveille s’appelle Bushmills.
Quelques temps après, Pipou (oui, on choisi un nom pour le véto et après ça part en vrille à la maison) débarque. Et vive les conneries en série. On la laisse le temps de nos vacances, une amie vient la nourrir : notre amie n’a pas vu la couleur du chat ! Il s’est planqué à chaque fois qu’elle est venue et a salué notre retour en déterrant les plantes et en déroulant quasi-intégralement le rouleau de PQ neuf ! Comme je l’ai dit lors de post précédents, elle s’est auto-attribué un fauteuil du salon (le meilleur) et vire quiconque aurait le culot de s’y assoire, elle pique les stylos sur le bureau pour jouer avec, elle dort sur mon tapis de souris (modern cat en action). Elle a l’art de planquer tous ses jouets sous mon lit et d’attendre ensuite que bobonne se colle la tronche contre la moquette pour glisser son bras et ramener les objets de ses délires. La journée, elle fait la commère en écartant le rideau de la salle de bain d’une patte pour glisser sa tête et voir ce qui se passe dehors. Mademoiselle joue aussi les acrobates et se débrouille pour passer par le vélux et aller sur le toit pour être plus près des oiseaux qui gazouillent. Sa dernière facétie ? Elle sort le soir et c’est la croix et la bannière pour la faire rentrer. Tout est bon pour la soudoyer : friandise, menaces, jouets, rien n’y fait ; mademoiselle nous regarde de ses billes brillantes dans la nuit et nous nargue en faisant mine de chasser la mouche ! Le soir, Pipou fait une scène parce que je lis et tente de me mordre la main dès que je fais mine de prendre mon livre (bah oui, 23h c’est l’heure de jouer, non? :/ ) et de voler mon marque-ta-page pour jouer avec, le détruisant au passage. Note : investir dans un marque-ta-page en acier. En hiver, son grand jeu est de prendre mes jambes pour les piquets d’une tente et de se coucher en dessous, sous la couette ! Que voulez-vous, elle aime le luxe :p Et la nuit, Pipou s’amuse, elle fait croire qu’elle dort dans son panier ou sur une chaise… que nenni ! Mademoiselle se glisse sur le lit dès qu’elle est assurée que je dors à poings fermés. Et me voilà à jongler pour trouver une position confortable avec un chat étendu de tout son long en plein milieu du lit ! Avec tout ça, elle a oublié d’apprendre à passer par la chatière. Résultat : on se gèle les *ouilles en hiver parce qu’on est obligés de laisser la porte de la cave ouverte, afin que demoiselle Bushmills accède à sa gamelle et sa caisse. Et si on ferme la porte ? Mademoiselle fait dans les plantes !
J’en entends qui rigolent… Vous avez bien raison. Parce que malgré ses bêtises, malgré le fait qu’elle se foute de nos gueules et qu’elle ne fasse que ce qu’elle veut, moi rigoler aussi beaucoup quand Pipou partir en courant en voyant un homme arriver (un chat féministe, vous y croyez vous ?). Moi rigoler toujours quand Pipou miauler à la mort comme si toute la misère du monde s’abattait sur sa tête pour me convaincre de la laisser sortir. Moi m’attendrir beaucoup quand Pipou dormir (et ronfler très fort) sur mon lit et se mettre sur le dos pour que je la gratouille quand elle m’entend arriver. Moi me marrer fortement quand Pipou foncer sur putain de souris rose fluo en feutrine traînant sur le lit, pas savoir freiner et se retrouver dans le mur de l’autre côté du pieu. Et puis petit Pipou avoir choisi mon chéri car c’est le seul homme dont elle n’ai pas eu peur la première fois qu’elle l’a vu, elle est même venue d’elle-même se planquer sous la table du salon pour l’écouter se déclarer. Si c’est pas un signe d’intelligence ça !

vendredi 15 juin 2007

Championne… enfin presque !

Je me place comme on me le demande sur la petite marque en scotch sur les marches qui mènent au fauteuil rêvé. En passant, Nagui me charrie en sous-entendant que j’ai quelque chose sur les fesses : un trou ! Je rigole. Pendant que les techniciens règlent la lumière en fonction de ma tenue et de ma taille, j’ai droit à un autre demi verre d’eau que je peine à boire et à une nouvelle couche de gloss et de poudre sur la tronche. Nagui vient se placer à côté de moi, me félicite, dit « moteur » et les caméras tournent de nouveau. Il annonce que j’ai gagné un très beau cadeau et me demande si je partirai en profiter avec mon amoureux. Je réponds oui. Je ne sais même pas ce que j’ai gagné ! Le champion trône dans son fauteuil face à moi. Il scrute derrière les propositions de thèmes pour la finale. Je ne sais pas ce qu’il y a, à part Céline Dion puisque c’est ce que j’avais coché comme thème préféré. Il annonce qu’il choisi pour lui Les Jeux au Cinéma et pour moi… La vallée du Rhin ! Ma chance légendaire a encore frappé. C’est perdu d’avance. Je le sais. On coupe de nouveau et Nagui me désigne une petite croix sur laquelle je dois me placer à droite du fauteuil convoité.
On me met un pupitre en plexiglas auquel je m’accroche comme à une planche de bois en pleine mer et j’attends mes questions. Le moteur repart. Nagui insiste lourdement sur le fait que je suis historienne-géographe et que le champion prend un gros risque. La honte ! Je vois le public, les yeux rivés sur moi, Nagui et son regard inquisiteur. Le champion répond qu’il n’avait pas entendu ce que je faisais dans la vie mais qu’il prend le risque de toute façon. Nagui commence par moi. C’est une catastrophe. Je ne sais rien sur la vallée du Rhin, les questions requièrent une culture germanique que je n’ai pas. Je regrette d’avoir fait anglais, espagnol et italien au lycée. Au cours du questionnaire, je choisis duo, carré ou cash un peu au hasard, priant pour que la fin arrive. Lorsque Nagui m’énonce les réponses, je me dit « c’est ça » et stupidement, cédant à la panique, je réponds une autre proposition. En m’auto évaluant, j’arrive a 5 points sûr (soit la seule réponse cash que j’ai donnée) et je doute sur la dernière. Le questionnaire du champion est aussi rude que le mien. Il marque tout de même 19 points. Je sais que je ne m’essayerai pas dans le beau fauteuil rouge.
Nagui me corrige mais sous-entend dès le départ que j’ai perdu en rappelant que je suis en histoire-géo. Il me demande à quel niveau d’étude je suis. J’essaye bassement de me justifier en disant que j’ai un master spécialisé en histoire. Mon Dieu, mes profs vont voir ça ! Je sais que c’est nul comme argument, mais je n’en ai pas d’autres en stock. Je ne vais pas balancer à Nagui que prof d’histoire-géo ne signifie pas science infuse sur toutes les parties du globe… En fait si, j’aurai dû le remettre à sa place, juste pour m’avoir refusé ma réponse sur Sonia Rolland ! Il me donne les réponses, je marque 8 points, donc 800€ de plus dans la poche du champion, qui en est a 8800€ et une dizaine de victoire. On se félicite. Nagui annonce le protocole de fin d’émission et on coupe.
Il me félicite, me salue et s’en va se changer. Le champion descend de son fauteuil et s’excuse : « je n’avais pas entendu que vous étiez en histoire-géo, si ça avait été le cas, je vous aurai donné Céline Dion. » Les boules ! Je sors du plateau, croise mon chéri qui y rentre pour l’enregistrement de son émission. Il me balance que lui, s’il avait été à ma place, il aurait fait 28 points sur 30 possibles. Evidemment, c’est toujours facile de dire « j’aurai fait » quand on ne sait pas ce que c’est d’être challenger, qu’on a eu la chance de travailler le chapitre sur l’Axe Rhénan pour le bac et qu’on a 7 ans d’allemand derrière soi. Un des assistants me glisse a l’oreille que j’ai fait un beau parcours malgré tout et que heureusement que je n’avais pas gagné car sinon, la production aurai eu un problème vu que je connaissais très intimement un des candidats de l’émission suivante, que j’aurai pu avantager. Na ! Je me suis sacrifiée pour qu’il joue et môssieur a le culot de me dire qu’à ma place, il aurait fait mieux. Je réclame à aller dans le public pour le voir jouer. On me place tout en haut des gradins. Les gens autour de moi me félicitent, essayent de me réconforter en me disant que les questions étaient vraiment dures. Je sais que non, mais c’est gentil quand même. Mon chéri passe le premier tour mais perd lors des questions cash du champion. Il ne sera même pas challenger.
Dans tout cela, je ne vous ai pas dit ce que j’ai gagné. Mon chéri et moi ayant passé le premier tour, nous avons chacun remporté un week-end pittoresque à choisir parmi plusieurs dizaines de thèmes et de destinations. Heureusement que nous n’avons pas gagné les coffrets « sensations » que les candidats diffusés en ce moment gagnent car lui penchait pour la thalasso et moi pour le saut en parachute ! Et moi, en tant que challenger, j’ai remporté une location d’un appartement pour quatre personnes dans une des grandes stations alpines (que je choisi) pour janvier 2008 avec accès illimité au complexe piscine-sauna-hamam-jaccuzi de la résidence pour la semaine. Quatre personnes : mon chéri, moi, et… Depuis j’ai beaucoup d’amis… ^^

Que les jeux commencent…

L’enregistrement de l’émission commence, les premiers candidats discutent, racontent les anecdotes que le présentateur a choisi sur sa fiche pour nous rendre plus sympathiques au téléspectateur et répondent finalement aux deux questions de qualifications. Le premier ne marque pas de point, la seconde 8, comme le troisième. Voilà mon tour. Et là, c’est le drame. Je ne sais plus quelles anecdotes j’ai mis sur ma fiche et j’ai peur de ce que Nagui va choisir. Et en plus, je n’ai pas pu m’empêcher de me regarder sur une des télés de contrôle et d’être choquée par ma coiffure. Cela dit, je suis agréablement surprise par le fait que je me trouve assez mince à l’écran. On m’avait dit que la télé donnait cinq kilos de plus… Bref, Nagui me lance « vous dansez ? » Ayé !!! Je sais quelle anecdote il a choisi. Nom de Dieu. Il me fait raconter la fois où, quand j’avais une dizaine d’année, une de mes collègues de danse avait craqué mon pantalon juste au moment d’entrer en scène. J’avais dû danser sur Aïcha avec un trou de 10 cm au fesses et heureusement un collant en dessous. Il lance « Et nous avons les images ! » Je sais qu’il plaisante vu qu’il n’y a aucune question visuelle dans ce jeu, mais je me souviens qu’il y a des images de ce gala !
Il me pose la première question. La réponse me vient mais de peur de confondre, je demande un carré, qui me confirme ma première impression. Je marque 3 points. La question suivante est « En quelle année Sonia Rolland a-t-elle été élue Miss France ? » Je sais la réponse. Je la dis en cash mais il y avait une nuance. Il a demandé en quelle année et non pour quelle année. Ma réponse est fausse d’un an. Je n’ai que 3 points. Et là, très sadiquement, je passe le reste de la manche a prier pour que les deux autres se vautrent afin de passer ce tour et de ne pas repartir bredouille. Le candidat suivant marque 3 points, comme moi. Je me dis que dans le meilleur des cas, le champion devra choisir et qu’avec mon décolleté, j’ai peut-être une chance de l’amadouer. La dernière candidate se trompe une fois. Sa deuxième question est « Qui a gagné la Ligue des Champions en 2007 ? » Elle n’aime pas le foot, tente un carré et se trompe. Elle a zéro, je passe la manche, on coupe les caméras.

Je me place derrière le pupitre à clavier et écran tactiles, on me force presque a boire un demi verre d’eau, on me repoudre le nez et on me change le micro de côté, car ma tresse a tendance à taper dedans et ruine les oreilles des ingénieurs du son. Moteur. Sur l’écran derrière Nagui, on voit ce que les quatre candidats restants, dont moi, avons gagné. Un week-end pittoresque pour deux personnes. Joie. Nous voilà partis sur un questionnaire sur Elvis Presley. Ma mémoire me fait défaut sur l’intitulé exact des questions, vous m’en excuserez.
Les quatre premières se passent bien, je réponds a tout sans hésiter. En même temps ça fait trois jours que j’écoute le King et que je farfouille les sites de fans pour dénicher l’info en plus. Je connais même le nom de son dentiste de 1977 ! La cinquième me met dans l’embarras. Quel chanteur a interprété une reprise de Heartbreak Hotel sous le titre « (j’ai oublié le titre) » ? J’avais une traduction de Johnny Hallyday mais le titre n’était pas traduit du tout de la même manière. Il est dans les quatre propositions. J’hésite. Je me dis que c’est peut-être un piège et qu’un autre chanteur a fait une reprise sous un autre titre. Probablement Dick Rivers. Le temps est presque écoulé, je tape sur l’écran mais dans la précipitation mon doigt ripe et voilà que je réponds bêtement Eddy Mitchell. Nagui énumère nos réponses : Dick Rivers ou Eddy Mitchell. Il propose la bonne réponse par un extrait de la chanson : c’est la voix de Johnny que j’entends. Tout le monde a faux. OUF ! Question suivante : quel fruit bouilli Elvis mangeait-il dans ses sandwiches au beurre de cacahuettes ? La voilà la question qui tue a laquelle je ne sais pas répondre. J’ai le choix entre l’avocat, la banane, le kiwi et un quatrième. Je réponds à tout hasard la banane, en me disant qu’au pire, je pourrais me justifier en faisant un jeu de mots pourri à propos de la coiffure du King. C’est la bonne réponse, et nous sommes deux à avoir trouvé. Gros soupir de soulagement.
Les questions cash du champion arrivent. Je suis en tête d’un point, je serai donc la dernière interrogée. Les questions des autres candidats me paraissent simple, je me dis que le champion ne veut pas de moi et qu’il m’a réservé la plus dure. Nagui m’interroge avec un extrait de My Way interprété par Elvis, me demandant le nom de son compositeur français. Claude François. C’est gagné, je suis challenger !!!

jeudi 14 juin 2007

En route pour le fauteuil…

Le lendemain, nous voilà donc en route mon chéri et moi, à la conquête de la place de champion. En arrivant, je rencontre mes futurs adversaires. L’ambiance est bonne enfant, pas de concurrence. On est tous candidats, on est tous venus pour jouer, chacun avec ses objectifs. On se conseille sur nos tenues dans les loges, on apprend un peu à se connaître, afin d’avoir une bonne ambiance de groupe sur le plateau. Nous sommes accueillis comme des princes par le gars du téléphone, qui nous conduit dans les dédales des studios de tournage. Une loge accompagnants, une loge candidats, une loge candidates. Me voilà séparée de mon chéri.
Pendant que lui se prélasse dans un salon plein de boissons et sucreries en tout genre, je dois choisir ma tenue pour l’émission. J’ouvre mon sac, un gars entre dans la pièce, il me dit que je suis très bien comme je suis, mais que je peux me changer si je ne suis pas à l’aise. J’avise ma tenue : pantalon large vert délavé, un peu élimé à l’entrejambes et petit débardeur vert bouteille, pas délavé mais customisé par mes soins… C’est des conseils de mec : je me change ! Je propose donc un petit pantalon thaïlandais noir en satin, large, fluide, avec un petit débardeur tout simple mauve pâle. Il me dit que c’est très bien. J’entreprends de me changer quand une nana entre dans la loge, avise ce que je m’apprête à mettre et dit catégoriquement : « non c’est pas possible, ça ne te mets pas du tout en valeur ! » Elle choisi un autre haut, rose corail et blanc, à la mode du moment et accepte ma proposition de l’accorder avec un pantacourt blanc. Je m’habille, j’embrasse Loulou au passage et je suis envoyée au maquillage.
Avec un soin extrême, la très gentille professionnelle me tartine, efface mes cernes de fille pas très bien réveillée, ombre mes paupières de rose et de brun et ourle mes cils de noir avant de rendre mes lèvres plus brillantes et rose qu’un bonbon acidulé à la fraise. Le résultat ne paraît pas terrible de près, mais on m’assure qu’à la télé, il faut forcer le trait mais que ça sera très naturel. Je passe donc dans les mains du coiffeur. Tout sourire de voir arriver des cheveux longs jusqu’à la taille, bien raides, ni trop fins ni trop épais. Il a de quoi s’amuser et il s’amuse ! Il commence par travailler mes cheveux en tentant quelques détails : la raie sur le côté, de l’autre côté. Il trouve le résultat probant et sans que je ne m’en aperçoive, j’ai déjà une raie zigzag sur le côté gauche. Il me demande s’il peu les attacher en une sorte de tresse un peu bohème sur le côté. J’acquiesce, il commence. Pendant ce temps, les autres candidats et moi regardons l’émission qui est en train de se tourner sur le plateau et répondons dans un bel ensemble aux questions. En un temps record, monsieur m’a légèrement gaufré les cheveux (et miracle, ça tient ! c’est à ça qu’on reconnaît les pro) Et les a noués en une tresse que je serai bien incapable de refaire seule. Le résultat est changeant et je ne me rends pas compte à quel point. C’est très joli, mais les gens qui me connaissent et qui me voient toujours avec les cheveux au vent risquent d’être quelque peu choqués.
Je retourne dans le petit salon, le temps de signer les contrats de droit à l’image, d’avaler une fraise tagada et de laisser mon chéri m’embrasser sur le front pour ne pas se tartiner de gloss. On me présente un papier sur lequel sont inscrits 8 thèmes qui seront les questionnaires proposés au champion et son challenger pour la finale. Je dois en choisir un parmi les 8 : entre autres j’ai le choix de Céline Dion, Fabrice Lucchini, Claude Brasseur, Les assassins, La vallée du Rhin, Le cœur… Par défaut, je coche Céline Dion en me disant qu’il ne faut surtout pas que je sois interrogée sur la vallée du Rhin, à laquelle je ne connais strictement rien, si j’arrive jusqu’à la finale.
Mais tout va très vite. On me demande de me mettre contre un mur, alignée au milieu de mes congénères candidats, pour voir si l’ensemble est homogène. Il l’est. Il l’est trop même. Sur six, nous sommes quatre en rose et deux en bleu. Ca ne va pas décrète la styliste. Je dis que j’ai du vert parmi mes petits hauts, on m’ordonne d’aller en enfiler un en quatrième vitesse. Je ressors, on me dit que c’est très bien et l’on m’emmène sur le plateau pour découvrir les lieux, le tournage de l’émission précédente vient de se terminer. On nous équipe d’un micro et nous croisons Nagui qui court se changer mais qui prend le temps de nous dire bonjour. Il me serre la main et continue à me regarder en serrant celle du candidat suivant, puis revient à moi et me demande « Vous êtes majeure vous ? » Ca commence bien ^^.
Nous entrons dans l’entre colorée de la télé et là, surprise, elle est quasiment toute blanche. Le public est en train de se mélanger, on place les accompagnants des candidats devant mais pas le mien, vu qu’il est au maquillage pour l’émission suivante. Les gens nous dévisagent, nous évaluent, cherchent à savoir qui de nous six sera le challenger et peut-être le nouveau champion. On nous explique que jamais il ne faut regarder dans les télévisions sur les côtés qui diffusent ce que filme la caméra, qu’il faut rester concentré sur Nagui et surtout être très attentif car il enchaîne très vite et jamais, au grand jamais les questions ne sont affichées. On nous présente aussi le fonctionnement des écrans tactiles et du clavier pour la deuxième manche (là on espère vraiment qu’on est pas en train de l’apprendre pour rien) puis on nous emmène derrière le panneau d’où nous allons surgir à l’appel de notre nom au moment de l’émission. On teste les micros, Nagui entre, se place, lance « moteur » et nous voilà partis.

mercredi 13 juin 2007

Comment occuper son temps libre ?

En mai dernier, après notre fatidique examen, mes copains de fac et moi avons cherché à combler le temps libre que nous avions en nous présentant aux casting de jeux télévisés. Nous voilà donc partis à mailer nos photos, nos adresses à différentes émissions. Au programme : Question pour un champion (pour mon chéri), Motus (en duo : mon chéri et un copain), 1 contre 100 et Tout le monde veut prendre sa place.
Bon, je vous passe l’épisode de Motus, je dirai juste que mon chéri n’a pas été sélectionné pour y participer mais que notre copain si et qu’il a gagné 400€.
Du côté de Julien Lepers et Benjamin Castaldi, c’est silence radio.
Un matin, l’un d’entre nous reçois un mail de Tout le monde veut prendre sa place, stipulant qu’il est convoqué pour les sélections et qu’il peut emmener quelques personnes avec lui. Nous voici donc partis à 4 pour défendre nos couleurs à ce jeu. Les sélections ne sont pas simples, les casteurs cherchent des gens bankables pour l’émission, capable de ne pas se laisser intimider par l’animateur et le public déchaînés. Après la présentation orale et le test de culture générale (50 questions à répondre par écrit en 7 minutes), un entretien avec les casteurs est prévu pour les présélectionnés. Bonheur, mon chéri et moi faisons parti des quelques privilégiés. A la fin du casting, on nous gratifie d’un « on vous appellera » qui est toujours très tendancieux.
Le temps passe encore et deux semaines après le casting, un gars appelle mon chéri, le tutoie pour lui annoncer qu’il est convoqué pour jouer le 12 juin. Je suis très contente pour lui, j’irai bien sûr le supporter dans les gradins. Mais n’entendant pas mon téléphone sonner, je me dis que je ne serai pas appelée, que je n’ai pas été sélectionnée, tant pis. Et miracle, deux semaines après mon chéri, mon téléphone sonne enfin. Même gars, même discours, me voilà appelée à jouer le 12 juin dans l’émission avant celle de mon compagnon. Joie ^^.
Nous faisons les magasins pour trouver quelque chose de sympa à porter ce jour-là, nous nous imaginons dans cet énorme fauteuil rouge en velours qui nous nargue à la télé, nous nous entraînons tous les midi à répondre aux questions de l’animateur. Et, la veille du jour J, nous préparons avec attention nos valises pour le lendemain. Oui, j’avais oublié de vous dire, quand on participe à un jeu, il faut y aller avec son armoire ! On nous demande pas moins de 6 tenues différentes, dénuées de toute marque et n’étant ni noir uni, ni blanc uni, ni orange (sachant qu’en fait, le noir et le blanc passent mais seulement pour le bas de la tenue). Inutile de dire qu’en plus, on demande les chaussures et les bijoux assortis. Nous avons un peu de mal à dormir, mais finissons par céder à Morphée, rêvant de velours rouge confortable et volumineux…

A la vôtre !

Bon, retour au débat politique. Oui, législatives obligent allez-vous me dire; c'est maintenant les vraies élections, tout-ça-machin-bidule. Non! Retour au débat politique pour démontrer en quelques lignes que, contrairement aux promesses qui ont été faites aux électeurs du Nabot (qu'ils ont cru d'ailleurs!), rien ne va changer dans notre paysage politique. Je m'explique.
Hier j'ouvre naïvement ma boite mails après une journée riche en émotions et en rebondissement et je lis un message envoyé du fin fond du trou du cul de la France profonde (genre Marly-Gomont avec le soleil) par ma cousine chérie. Dans le message, une petite phrase d'intro et un lien vers un serveur de vidéo. En ouvrant la vidéo, quelle n'est pas ma surprise de découvrir un morceau d'un journal télévisé belge, où le présentateur se fout de la gueule des Français. Pourquoi? Parce que le président de la République Française, au G8, s'est pointé à une conférence de presse, saoul comme une barrique de piquette mal pressée. Images à l'appui, je peux admirer notre pré... (non j'arrive toujours pas à le dire, désolée) monter sur son plot pour paraitre plus grand derrière son pupître, s'excuser en rigolant les yeux dans le vague pour son retard, expliquant avec une politesse feinte et donnant aux journalistes le soin de diriger la conférence de presse comme ils l'entendent. Il nous gratiffient à la fin d'onomatopés d'homme bourré, en desserant sa cravate qui, visiblement, l'étrangle ou lui tient chaud... A voir
Bref, tout ça pour rappeler aux électeurs qui ont voté Nabot pour sa franchise, son intégrité, sa volonté de faire changer les choses, sa vie irréprochable, que la politique est un monde où la façade et le mensonge sont rois. Celui qui ne les utilisent pas n'existe pas. Pour leur rappeler que Nabot s'est taillé un costume de présidentiable sans tâche; mettant en avant sa famille idéale et moderne, recomposée d'une épouse qui quelques mois avant s'est tirée du domicile conjugal pour fuir aux Etats-Unis un mari qui a eu l'audace de faire jouer de ses relations dans la presse pour faire interdir de publication le livre qu'elle avait écrit sur leur couple. Une famille tellement idéale que tous ses enfants sont bien blonds, ça pue l'arianisme, merci L'Oréal! Certes, il n'a jamais nié que les jolies potiches qu'il a éxhibé fièrement lors de sa cérémonie d'investiture n'étaient pas ses filles. Mais bizarrement le nom du vrai père de ces demoiselles n'a jamais été prononcé à ma connaissance dans les journaux. Rendons donc à César ce qui est à César, ces jolies poupées Barbies ne sont pas l'oeuvre du nain mais bien celles de Jacques Martin (qui n'est toujours pas mort pour ceux qui se poseraient la question). Je voudrais rappeler aussi que Nabot a montré lors de la campagne et dans les jours qui suivaient son élection et son investiture qu'il avait une hygiène de vie extrêment saine, à la limite de la vie monastique. Effectivement, nous l'avons vu maintes et maintes fois courir dans un short et un tee-shirt moches, appartenant plus à la panoplie du coureur du dimanche qu'à celle de l'habitué des courses de fond (il me semble que quand on pratique un sport régulièrement depuis longtemps, au bout d'un moment, on finit par investir dans du matériel performant, or là, niet! Soit il est radin, soit il a investi dans un pipeau de compet'... A vous de voir) Dans sa vie très équilibré, il est évident qu'il ne doit pas passer des heures à table, pour ne pas s'empiffrer et risquer une crise de foie. Ah bon? Mais rappelez-vous le soir de son élection... M. N n'est-il pas allé s'enfermer au Fouquet's pendant DEUX HEURES, avant d'aller écouter chanter Mireille Mathieu sur la place de la Concorde? Deux heures... Juste le temps d'avaler une salade verte, évidemment. Et comble de sa vie d'homme idéal et moderne, il avait affirmé qu'il NE BUVAIT PAS !!!
Apparement, Vladimir Poutine à réussi à débaucher le chef de l'Etat Français à la vodka. En regardant la vidéo, il a l'air tellement ivre que j'ai l'impression de sentir son haleine alcoolisée à travers mon écran. En tout cas, je rigole bien de ce retournement de personnalité qui démontre que rien n'a changé, que rien ne va changer et que dans 5 ans, il trouvera une nouvelle pirouette pour faire oublier qu'il a menti; probablement en dénonçant le mal-être de la France et en se présentant comme le sauveur que tout le monde attend, quite à mettre une cape rouge et son slip par dessus son pantalon.
Je rigole encore car ce matin, j'allume la télé pour voir les infos en déjeunant. Je mets donc Canal+, puisque c'est en clair et que les titres principaux défilent en continue au bas de l'écran. Et là, je lis : "Le Premier Ministre François Trou-Fillon a affirmé hier lors d'une conférence que la TVA n'augmenterai pas en 2008." Alors là, chapeau! Vous y croyez? Moi oui, je crois que notre premier sinistre est de bonne foi et qu'il ne ment pas, comme tous les nabotistes. Je sens chez mes lecteurs comme un flottement: "comment ça, elle vient de démonter l'autre en disant que c'est un fieffé menteur et elle croit son bras droit?" Et oui, je le crois, pour la simple raison que je pense que la TVA n'augmentera pas en 2008 mais en 2007! Pourquoi attendre?
En tout cas, pour en revenir à notre pré... , il est clair qu'il boit quand même un petit peu à l'occasion et qu'il ne tient pas l'alcool. Au moins Chirac, il avait le mérite de ne pas se laisser embobiner par un collègue qui lui propose un petit verre, ou du moins, il ne voyait pas trouble aux conférence de presse. Un beau président que nous avons là les enfants! Nabot semble prêt à tout. Pour montrer qu'il est moderne, attentif, il se métamorphose en caméléon et rampe devant ses interlocuteurs afin de se faire aimer dès que l'occasion se présente, sans réfléchir aux conséquences. Un chef de l'Etat qui est prêt à tout... Moi je dis : vivement le tatage de cul de vaches et les dégustations de pinards au salon de l'Agriculture !

samedi 9 juin 2007

Chouchou et Loulou en action.

Avant hier, après un resto en amoureux, mon chéri et moi avons regardé quelques épisodes de la géniale et regrettée série "Un gars, une fille". Je conseille à tous les couples cette activité digestive, riche en étude sur notre vie à deux. Je m'explique. Nous sommes donc enlacés sur le lit, les yeux rivés sur l'écran de l'ordinateur qui fait office de lecteur DVD du moment, à rire des tribulations de Chouchou et Loulou. Je ne sais pas vous, mais j'ai remarqué qu'en regardant ce genre de série à humour sur le couple, on tombe très vite dans le "toi aussi tu fais ça!", dans le "ah, tu vois comme c'est chiant!" et le "vous, les femmes, vous êtes terribles!" Et nous voilà partis à nous accuser mutuellement de nos petits travers quotidiens. Et encore, nous n'habitons pas ensemble! Comme quoi, tout le génie de cette série réside dans sa capacité à relever nos petites manies. Et ça me fait penser que des petites manies de mecs qui nous agaçent prodigieusement, nous les filles, y'en a un sacré paquet.
Un des épisodes s'intitule "Un gars, une fille au supermarché", nous voyons Jean, riant des facéties d'une bd, pendant qu'Alexandra se tape les courses. Lorsqu'elle a terminé, elle vient le chercher. Sans même la gratifier d'un regard, il lui lance un vague "j'arrive" (expression typiquement masculine qui veut dire "non, je viendrais quand j'aurai terminé" dans le but de ne pas nous froisser) J'ai l'impression de revivre des moments de mes relations passées et présente en voyant cela. Je repense à mon chéri, qui rit en regardant Alex faire appeler Jean comme un gamin perdu au micro de la grande surface. Quelques jours avant, il m'a reproché en filigrane de me substituer à sa sacro-sainte maman. Il a eu l'impression au téléphone que je l'infantilisais, que je le grondais comme un petit garçon (que les hommes sont toujours dans leurs tête de toute façon. Ne dites pas non, mon père vient de nous raconter à table en large et en travers comment il a obtenu le titre de Déconneur de service de qualité mondiale lors de son voyage de travail à Amsterdam, en torturant trois de ses collègues avec de la crème chantilly, et il en riait encore!!!) De fait, ce jour-là, mon amoureux s'est braqué, m'a envoyée paître, m'a pratiquement raccroché au nez pour fuir la conversation et les contrariétés.
Un petit point s'impose donc pour vous messieurs. Il est vrai que parfois, nous les filles, nous avons des élans protecteurs envers vous, nos mâles. Je dis bien "élans protecteurs" parce que parler d' "instinct maternel" me parait trop grandiloquant dans la mesure où nous savons pertinement que nous ne vous avons pas mis au monde. Ces élans n'ont pour but que de vous protéger, d'assurer votre bien-être et non pas de vous infantiliser, messieurs. Quoi de plus normal que de chercher à devancer vos désirs, de vous donner des conseils pour rendre votre quotidien plus agréable (même si 4 fois sur 5 ça tombe dans l'oreille d'un sourd)? Nous avons simplement envie que vous soyez heureux, pas de jouer à la maman avec vous. Mais lorsque vous avez décrété que nous sommes en train de supplanter les droits de votre sainteté de reine-mère, vous vous braquez et plus aucune discussion n'est possible à moins qu'elle ne prenne le ton d'une dispute. Alors qu'à la base, on n'agit pas différement de d'habitude. Quand on vous demande ce que vous voulez manger, vous ne trouvez pas qu'on est en train de piquer le rôle de môman, alors qu'elle vous pose la question exactement de la même façon que nous! Evidemment, nous ne sommes accusées d'un tonitruant "tu n'es pas ma mère!" que lorsque ce que l'on vient de vous dire vous contrarie, et comme cela ne vous contrarie jamais de manger...
Bref, retournons à présent le problème. Imaginons, qu'effectivement, nous nous prenions de temps en temps pour votre maman. Il ne vous vient jamais à l'idée que c'est peut-êtes vous qui avez provoqué cette réaction. Le comportement de Jean dans le supermarché, digne d'un enfant de 4 ans, il faut l'avouer, vous ne vous rendez même pas compte que vous l'adoptez. Normal de s'agacer d'une personne qui glandouille pendant que l'autre se cogne les courses seul et qu'ensuite il trainasse encore dans un rayon dont, en plus, il va resortir sans rien! Normal de vouloir jouer de son autorité pour venir à bout du récalcitrant! Si d'occasion, il nous prenait l'envie de faire exactement la même chose, vous ne réagiriez encore que comme un enfant, nous serinant qu'il est l'heure de partir, qu'on a autre chose à faire, qu'on est en train de couper la chaîne du froid des surgelés, tirant sur notre jupe jusqu'à ce que l'on cède. Et jamais, non jamais, nous n'aurions alors l'audace de vous balancer "Tu n'es pas mon père!" Par contre, il nous arrive aussi de dire "je ne suis pas ta mère!", c'est vrai, mais c'est encore parce que vous vous comportez comme des enfants et que vous nous forcez à utiliser de cette autorité qu'on n'a pas du tout envie d'exercer sur vous, à la base.
Enfin, s'il n'y avait que ça, ça ne serait pas si grave. Mais la liste de vos petites manies qui agaçent est sans fin. Je ne vous blâme pas, messieurs, j'englobe tout le monde, car nous en avons tous des tonnes. Mais il y a chez vous messieurs, par exemple, cette extraordinaire tendance à martyriser nos vêtements. N'importe quoi dites-vous messieurs? Allons... Que celui qui n'a jamais fait claqué une bretelle de soutien-gorge sur l'épaule de sa copine, qui n'a jamais dégraffé ce sous-vêtement à travers le tee-shirt, juste pour le plaisir de faire chier me jette la première pierre! Souvenez-vous de la dernière fois que vous avez apperçu un noeud quelconque sur la tenue de votre Chouchou, de ce sentiment irrépressible qui vous à envahit de tirer dessus pour voir ce que cela faisait. Mais c'est quoi, nom de Dieu de bordel de merde, cette foutue manie de tirer sur tous les noeuds que vous voyez?!? Je vous signale, que à part sur les dessous, où ils sont souvent là pour la déco, les noeuds sur les fringues des filles, en principe, c'est fait pour retenir ou fermer quelque chose d'important et il serait bien imprudent à vous de vouloir le défaire n'importe quand. Personnellement, je porte parfois en été des pantalons thaïlandais. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, le principe est simple: aucune couture sur les côtés, un noeuds devant et un noeud derrière pour maintenir à la taille. Si d'occasion, messieurs, vous aviez la mauvaise idée de tirer sur l'un de ces noeuds, voire (encore pire) de laisser un de vos congénère le tirer pour la rigolade, votre moitiée se retrouverait les fesses à l'air, peut-être en public. Et là, je parierai ma chemise que vous trouveriez tout de suite moins drôle le fait que vos potes puisse admirer le derrière de votre compagne. Et vous aurez gagné pour les six mois à venir (dans le meilleur des cas) tous les reproches de la Terre, le fautif serait rayé de l'entourage de votre couple et vous seriez probablement obligé, pour vous repentir, de prendre tous les tours de vaisselles de madame (ou mademoiselle^^) jusqu'à ce que sa haine et sa colère, provoquées par la chute de son pantalon et la honte qui en a découlé, s'appaise. Franchement, elle est nulle cette manie! Est-ce qu'on s'amuse à défaire vos lacets de chaussures, nous?
La liste de ces petits gestes irritants, péché mignon des auteurs d' "Un gars, une fille", pourrait s'éterniser sur des pages et des pages. Mesdames, Mesdemoiselles, si d'autres exemples vous viennent à l'esprit, lâchez vos pots de miel, juste pour que ces messieurs réalisent l'ampleur de leurs actes. L'ampleur... La question de la taille, voilà encore un truc qui préoccupe nos hommes! Autant les femmes complexent sur leurs silhouettes, autant ces messieurs s'inquiètent de la taille de tout. Le mien complexe parce que j'ai eu le malheur de lui dire que tous mes ex mesuraient plus d'1m80, alors que lui ne me regarde que de ses 1m73. Est-ce si important? Il est vrai que je n'ai plus la liberté de porter la hauteur de talons qui me plait puisqu'au-delà de 5cm, je deviens plus grande que lui et que ça me dérange un peu. Mais finalement, en y repensant, je ne porte pas des talons tous les jours (alleluia pour mes pieds) et les talons de 5cm font moins souffrir que ceux de 10.
Alors j'entends déjà ces messieurs se plaindre que je ne fais que défendre les femmes, que ma vision des choses est tronquée, partiale, injuste quoi, vu qu'elle ne les avantage pas. Bien sûr qu'elle l'est! Je ne suis pas assexuée, je ne fais que raconter ce que je vis, soulever ce que je remarque. Encore un complexe messieurs? Vous craignez que je ne dise la vérité? Je tiens à vous rappeler, en hommage à votre sempiternel complexe de la taille, comme le disait Beaumarchais qu' "Il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits". A bon entendeur...

lundi 4 juin 2007

Un peu de littérature

Voilà, on m'a demandé de répondre à ce petit questionnaire, chose à laquelle je me plie après mûre réflexion.

Les 5 livres de mon enfance:
  • La collection "J'aime lire"
  • La collection des "Sorcière Camomille"
  • Les Jumelle de Sun Valley de Francine Pascal
  • La collection des "Monsieur/Madame"
  • Les livres Disney

Les 5 écrivains que je lirai et relirai encore:

  • Elizabeth Young
  • Beaumarchais
  • Goscinny & Uderzo
  • Mireille Calmel
  • Marc Lévy

Les 5 écrivains que je ne lirai plus:

  • Baudelaire
  • Moi
  • Frederic Begbeider
  • Ionesco
  • Zoé Bärnes

Les 5 poètes qui m'ont fait caresser le sublime:

  • Prévert
  • La Fontaine
  • Brassens
  • Renaud
  • Bénabar

Les 5 écrivains que j'aimerai lire:

  • Chloderlos de Laclos
  • Paul Féval
  • Corneille
  • Flower by Kenzo (une bloggueuse qui partage un roman en ligne, j'en ai lu quelques bribes, j'aimerai avoir le courage de relire le tout en entier ^^)
  • Robin Sisman (là je triche un peu, j'ai déjà lu un de ses romans mais j'aimerai en lire un en particulier qui n'est plus édité pour le moment)

Les 5 livres que j'emporterai avec moi sur une île déserte:

  • Les miens, pour les achever en paix^^
  • "Petites embrouilles et pieux mensonges" et "Que la meilleure gagne!" d'Elizabeth Young
  • Les Harry Potter de J.K. Rowling
  • La collection complête des Astérix de Goscinny et Uderzo
  • "survivre en millieu hostile" (et oui, je ne suis pas Mc Guyver, donc je veux bien les conseils avisés de n'importe qui pour pouvoir vivre sur cette île sans me faire emmerder et lire peinarde :p)

Les 5 bloggueurs dont j'aimerai connaître les réponses:

Si l'on élimine les bloggueurs qui ont déjà répondu et qui m'ont eux-même lancé ce défi, il n'en reste plus tellement. Donc je me permets d'élargir cette question aux gens, tout simplement, dont j'aimerai connaître les goûts littéraires.

  • Ma Maman (toujours de bon conseil en littérature)
  • Mon chéri (pour apprendre encore mieux à le connaître)
  • Anne Onyme (ma cousine)
  • Srimalie (ma très chère amie d'enfance)
  • Lilie (ma très chère copine de lycée)

Bon, il fallait faire un choix, mais bien entendu, je ne peux pas mettre toutes mes préférences et mes aversions littéraires dans ce post, sinon on n'est pas couchés, car comme la fée Clochette, j'ai toujours eu tendance à avaler tout ce qui me tombe sous la main. Il est vrai que j'écris aussi, mon premier roman sera bientôt commandable sur lulu.com pour celles et ceux qui sont intéressés. Quant aux gens dont j'aimerai connaître les réponses, comme ils n'ont pas de blog, ils peuvent me les envoyer par mails ^^.