dimanche 24 juin 2007
patience est mère de toutes les vertus^^
mercredi 20 juin 2007
Petit bonheur (bis)
Hier, comme tous les jours, petit chat se lève d’une bonne nuit de sommeil dès qu’elle entend quelqu’un de réveiller dans la maison. Elle demande à sortir, chose qu’on lui accorde bien volontiers, vu qu’il ne fait pas encore trop chaud et que cela permet à petit minou de se dégourdir les pattes en toute liberté, sans risquer l’insolation. Car oui, les chats peuvent aussi attraper des insolations. Ils rejettent tout le contenu de leurs tripes sur le sol et marchent au ralentit. Dans ce cas, pas de panique : du repos et un bon bol d’eau pas trop froide et le tour est joué. Bushmills étant toute noire, pas question de la laisser cuire au soleil trop longtemps. De toute façon, elle ne bronzera pas plus.
Bref, Pipou sort faire son petit tour et daigne demander à rentrer à la fenêtre de la salle de bain vers onze heures, pile au moment où je suis sous la douche. Je fini ma toilette, je lui ouvre, elle va pisser et manger (comme d’hab’) et remonte dans ma chambre faire un long somme à l’abri du soleil assassin. Vers 17h, je descends de mon antre pour goûter. Mon petit minet demande à sortir, elle miaule à la mort, je cède. Vers 21h, un violent orage éclate. La totale : éclairs, coups de tonnerre et pluie torrentielle. Je cours mettre une bassine sur mon lit. Pourquoi ? Pour la simple et excellente raison qu’une tuile est déplacée sur le toit depuis un petit moment et que quand il pleut trop fort, je récolte l’eau de pluie pile poil sur mon lit. Apparemment, ça ne dérange pas trop Papa que je dorme avec une bassine sur le lit et que je risque de transformer mon dodo en pot pourri de champignons en tout genre, donc je cours mettre cette foutue bassine. Quand soudain, je réalise que mon adorable chat est sous la flotte et les éclairs. Ni une ni deux, je me jette sur la fenêtre de la salle de bain qui donne sur les toits où elle joue d’habitude et je hurle son nom dans le vent pour la faire revenir. Puis je réalise que mon génie de petit chat n’aime pas l’eau, qu’il pleut trop fort et qu’elle ne risquera jamais de se mouiller, même pour rentrer à la maison. Je lui fait confiance, elle a du dénicher un petit coin sec pour s’abriter.
La soirée passe, l’orage s’apaise, nous allons nous coucher. Nous appelons encore mais pas de Pipou à l’horizon. En même temps, noir dans le noir, on peut toujours crever pour la voir. Maman nous envoie au lit en promettant de tenter de la faire rentrer plus tard. Enfants dociles, ma sœur et moi nous exécutons. Au petit matin, Maman monte dans nos chambres, entrouvre nos portes pour voir si le petit chat est dans la place. Elle n’y voit rien (mais qui a eu l’idée de prendre un chat noir bordel ?!) Prise de court, elle part au travail. Nous nous levons vers 9h et toujours pas de Pipou dans la maison. Elle a découché, c’est la première fois ! Comme des parents inquiets quand leur enfant découche sans prévenir, nous nous maudissons de ne pas lui avoir offert un portable pour ses un an.
Nous nous égosillons toute la journée à l’appeler, à la fenêtre, à la porte. Je sors faire le tour du coin de la rue et j’ai peur de voir le corps meurtri de mon petit chat dans le caniveau. J’imagine le pire. Je scrute à la fenêtre les herbes folles des jardins avoisinants pour distinguer mon chat. J’ai une furieuse envie de le repeindre en jaune fluo !
20h, petit minou a disparu de la circulation depuis plus de 27heures. Papa et Maman rentrent. Papa prend la voiture et part faire le tour du quartier. Maman appelle à se casser la voix. JJ va chez les quelques voisins. Bien sûr, ils n’ont rien vu, rien entendu. Bien sûr, ils accusent tous la carcasse encore fumante du mois de novembre de la boulangerie abandonnée, mitoyenne à ma maison de renfermer ma petite bête. Et si c’était vrai ? Papa est persuadé que si c’était le cas, la maison étant en lambeaux, le chat pourrait en sortir facilement.
Maman croit qu’elle est dans les jardins abandonnés derrière. Et la voilà qui prend l’échelle, monte sur le toit du garage et passe par-dessus pour se retrouver dans le jardin de la boulangerie. Ma sœur et moi suivons l’opération de la fenêtre de la salle de bain. Maman se bat sans coupe-coupe dans le jardin abandonné depuis plus de six mois. Elle cherche le chat en vain. J’appelle encore et je tends l’oreille pour capter le moindre petit miaulement de Pipou qui me répondrait. Et miracle, j’entends ! Et cela vient de l’intérieur de la boulangerie. Je crie à ma mère que j’entends Bushmills, qu’elle est dans le bâtiment.
Elle s’approche d’une fenêtre sans conviction. Et là, elle la voit. Bushmills miaule, elle est complètement apeurée. En voyant ma mère, elle reprend confiance. Il suffirait qu’elle la rejoigne sur la fenêtre pour qu’elle l’attrape et que tout soit fini. Mais non, trop simple. Mademoiselle se roule par terre pour réclamer des caresses que Maman ne peut lui donner, et pour cause : y’a une fenêtre à barreaux entre elles ! Alors là, Maman sort sa cape et se met en mode Sioupeur Mozeur ! Elle réussi a tordre un barreau, entre, amadoue le chat et réussi à mettre la main dessus. Justine la rejoint et toutes les deux remontent sur le toit du garage. Bushmills marche toute seule et me rejoint dans la salle de bain sans demander son reste. Pipou a faim !
Maman et JJ remontent sur le toit mais laissent tomber par mégarde l’échelle dans le jardin du voisin. Les voila coincées sur le toit ! J’appelle Papa, qui se marre rien qu’à l’idée de sa femme et de sa fille sur le toit et qui conseille de laisser tomber l’échelle (sans mauvais jeu de mots) et de passer par la fenêtre de la salle de bain pour rentrer. Et v’là t’y pas que je vois ma mère et ma sœur ramper sur le toit pour répartir leur poids et ne pas casser de tuiles.
Enfin bon, tout le monde est revenu à bon port. Et Pipou ? Pas trop traumatisée me direz-vous ? Bah non, mademoiselle veut sortir !
mardi 19 juin 2007
Petit bonheur
Bon, par où commencer ? Par le début peut-être… Mon chat, je l’ai ardemment désiré. Il (ou plutôt elle, car en fait, c’est une fille mais par défaut, pour tout le monde, ça sera le chat ^^, Na !) est arrivé à la maison en mai 2006, trois mois moins un jour après sa venue au monde chez Lapin, le collègue de travail de Papa. Comme à chaque fois, Papa a fait tout un cinéma avant de céder à ses trois femmes pour ramener la petite boule de poils à la maison. Il a beau dire, il a beau faire, il y aura toujours des bestioles dans cette maison !
Bref, le jour où il a cédé, un grand jeu a commencé à la maison. La plupart des discussions autour de la table familiale le soir étaient consacrées à cette question existentielle : comment c’est-y donc qu’on va l’appeler ? C’est pareil que les chamailleries d’un couple pour choisir le nom de son premier bébé sauf que cette fois, on est quatre à se battre autour du repas. Il faut trouver un nom sympa, féminin, animal (hors de question d’appeler la pauvre bête Germaine, Julie, Françoise ou Marie-Thérèse), pas trop commun, s’inscrivant dans la lignée des animaux de la famille. Oui, parce que chez moi, les animaux ont tous eu des noms très… spéciaux pour le commun des mortels. Il y a eu le chien Whisky, bâtard à poils couleur de cette boisson, qui s’arrêtait au petit bonhomme rouge quand il devait traverser dans la rue et jouait gardien avec brio dans l’équipe de foot familial, un vrai Barthez à quatre pattes. Il y a aussi eu Bidule, le croisé labrador/bas rouge (donc gros chien) adopté par Papy et Mamy, qui se baignait dans les tourbillons de la Loire, ramenait du poisson de ses ablutions et avait fait de sa niche une vraie caverne d’Ali Baba tout équipée : totottes, nounours, casseroles et radio intégrés. Actuellement, nous avons aussi Oslo, husky glorieux qui a réussi à piquer une livre de beurre sur la table de la cuisine sans que personne ne s’en aperçoive. Du côté de nos chers félins, j’ai eu droit sous mon propre toit à Mémère, chatte teigneuse mais empathique qui soignait mon mal de dos par la chaleur en se couchant dessus et sa fille, Couillonneau, gros nounours gris qui faisait ses seize heures de sieste quotidienne dans le lit de ma maison de poupée blonde platine et buvait dans le bocal du poisson rouge (Bubulle) sans jamais chercher à l’avaler au passage.
Nous étions donc à la recherche du nom idéal commençant par la lettre B, puisque nous étions dans l’année des B et qui aille a une petite minette toute noire. Les idées fusaient et étaient rejetées tout aussi rapidement : Babyfoot, Bagheera, Baltringue, Balmuzette, Bonaparte (historienne jusqu’au bout des ongles ^^), Bamboula (euh… non, pas possible, les voisins vont croire qu’on vote LeBorgne)... Banania? Bon, on n’avance pas des masses. D’un coup, ma p’tite sœur lance « bah non, faut un nom irlandais d’abord parce que le chat noir c’est un des symboles de l’Irlande ! D’abord ! » C’est tout l’art de ma sœur "J-J l’embrouille" : compliquer un truc qui n’est déjà pas simple à la base. Je file regarder les prénoms irlandais sur prénoms.com. Arf, nous avons Bryan, Bryanna, Brenda… Non je m’arrête là. Pas question que mon chaton porte le nom d’un personnage de série américaine ! On cherche toujours. On oublie un peu l’idée de l’Irlande… Jusqu’à ce que Papa propose Bushmills, nom d’un whisky irlandais. Yes ! Tout le monde est d’accord, la petite merveille s’appelle Bushmills.
Quelques temps après, Pipou (oui, on choisi un nom pour le véto et après ça part en vrille à la maison) débarque. Et vive les conneries en série. On la laisse le temps de nos vacances, une amie vient la nourrir : notre amie n’a pas vu la couleur du chat ! Il s’est planqué à chaque fois qu’elle est venue et a salué notre retour en déterrant les plantes et en déroulant quasi-intégralement le rouleau de PQ neuf ! Comme je l’ai dit lors de post précédents, elle s’est auto-attribué un fauteuil du salon (le meilleur) et vire quiconque aurait le culot de s’y assoire, elle pique les stylos sur le bureau pour jouer avec, elle dort sur mon tapis de souris (modern cat en action). Elle a l’art de planquer tous ses jouets sous mon lit et d’attendre ensuite que bobonne se colle la tronche contre la moquette pour glisser son bras et ramener les objets de ses délires. La journée, elle fait la commère en écartant le rideau de la salle de bain d’une patte pour glisser sa tête et voir ce qui se passe dehors. Mademoiselle joue aussi les acrobates et se débrouille pour passer par le vélux et aller sur le toit pour être plus près des oiseaux qui gazouillent. Sa dernière facétie ? Elle sort le soir et c’est la croix et la bannière pour la faire rentrer. Tout est bon pour la soudoyer : friandise, menaces, jouets, rien n’y fait ; mademoiselle nous regarde de ses billes brillantes dans la nuit et nous nargue en faisant mine de chasser la mouche ! Le soir, Pipou fait une scène parce que je lis et tente de me mordre la main dès que je fais mine de prendre mon livre (bah oui, 23h c’est l’heure de jouer, non? :/ ) et de voler mon marque-ta-page pour jouer avec, le détruisant au passage. Note : investir dans un marque-ta-page en acier. En hiver, son grand jeu est de prendre mes jambes pour les piquets d’une tente et de se coucher en dessous, sous la couette ! Que voulez-vous, elle aime le luxe :p Et la nuit, Pipou s’amuse, elle fait croire qu’elle dort dans son panier ou sur une chaise… que nenni ! Mademoiselle se glisse sur le lit dès qu’elle est assurée que je dors à poings fermés. Et me voilà à jongler pour trouver une position confortable avec un chat étendu de tout son long en plein milieu du lit ! Avec tout ça, elle a oublié d’apprendre à passer par la chatière. Résultat : on se gèle les *ouilles en hiver parce qu’on est obligés de laisser la porte de la cave ouverte, afin que demoiselle Bushmills accède à sa gamelle et sa caisse. Et si on ferme la porte ? Mademoiselle fait dans les plantes !
J’en entends qui rigolent… Vous avez bien raison. Parce que malgré ses bêtises, malgré le fait qu’elle se foute de nos gueules et qu’elle ne fasse que ce qu’elle veut, moi rigoler aussi beaucoup quand Pipou partir en courant en voyant un homme arriver (un chat féministe, vous y croyez vous ?). Moi rigoler toujours quand Pipou miauler à la mort comme si toute la misère du monde s’abattait sur sa tête pour me convaincre de la laisser sortir. Moi m’attendrir beaucoup quand Pipou dormir (et ronfler très fort) sur mon lit et se mettre sur le dos pour que je la gratouille quand elle m’entend arriver. Moi me marrer fortement quand Pipou foncer sur putain de souris rose fluo en feutrine traînant sur le lit, pas savoir freiner et se retrouver dans le mur de l’autre côté du pieu. Et puis petit Pipou avoir choisi mon chéri car c’est le seul homme dont elle n’ai pas eu peur la première fois qu’elle l’a vu, elle est même venue d’elle-même se planquer sous la table du salon pour l’écouter se déclarer. Si c’est pas un signe d’intelligence ça !
vendredi 15 juin 2007
Championne… enfin presque !
On me met un pupitre en plexiglas auquel je m’accroche comme à une planche de bois en pleine mer et j’attends mes questions. Le moteur repart. Nagui insiste lourdement sur le fait que je suis historienne-géographe et que le champion prend un gros risque. La honte ! Je vois le public, les yeux rivés sur moi, Nagui et son regard inquisiteur. Le champion répond qu’il n’avait pas entendu ce que je faisais dans la vie mais qu’il prend le risque de toute façon. Nagui commence par moi. C’est une catastrophe. Je ne sais rien sur la vallée du Rhin, les questions requièrent une culture germanique que je n’ai pas. Je regrette d’avoir fait anglais, espagnol et italien au lycée. Au cours du questionnaire, je choisis duo, carré ou cash un peu au hasard, priant pour que la fin arrive. Lorsque Nagui m’énonce les réponses, je me dit « c’est ça » et stupidement, cédant à la panique, je réponds une autre proposition. En m’auto évaluant, j’arrive a 5 points sûr (soit la seule réponse cash que j’ai donnée) et je doute sur la dernière. Le questionnaire du champion est aussi rude que le mien. Il marque tout de même 19 points. Je sais que je ne m’essayerai pas dans le beau fauteuil rouge.
Nagui me corrige mais sous-entend dès le départ que j’ai perdu en rappelant que je suis en histoire-géo. Il me demande à quel niveau d’étude je suis. J’essaye bassement de me justifier en disant que j’ai un master spécialisé en histoire. Mon Dieu, mes profs vont voir ça ! Je sais que c’est nul comme argument, mais je n’en ai pas d’autres en stock. Je ne vais pas balancer à Nagui que prof d’histoire-géo ne signifie pas science infuse sur toutes les parties du globe… En fait si, j’aurai dû le remettre à sa place, juste pour m’avoir refusé ma réponse sur Sonia Rolland ! Il me donne les réponses, je marque 8 points, donc 800€ de plus dans la poche du champion, qui en est a 8800€ et une dizaine de victoire. On se félicite. Nagui annonce le protocole de fin d’émission et on coupe.
Il me félicite, me salue et s’en va se changer. Le champion descend de son fauteuil et s’excuse : « je n’avais pas entendu que vous étiez en histoire-géo, si ça avait été le cas, je vous aurai donné Céline Dion. » Les boules ! Je sors du plateau, croise mon chéri qui y rentre pour l’enregistrement de son émission. Il me balance que lui, s’il avait été à ma place, il aurait fait 28 points sur 30 possibles. Evidemment, c’est toujours facile de dire « j’aurai fait » quand on ne sait pas ce que c’est d’être challenger, qu’on a eu la chance de travailler le chapitre sur l’Axe Rhénan pour le bac et qu’on a 7 ans d’allemand derrière soi. Un des assistants me glisse a l’oreille que j’ai fait un beau parcours malgré tout et que heureusement que je n’avais pas gagné car sinon, la production aurai eu un problème vu que je connaissais très intimement un des candidats de l’émission suivante, que j’aurai pu avantager. Na ! Je me suis sacrifiée pour qu’il joue et môssieur a le culot de me dire qu’à ma place, il aurait fait mieux. Je réclame à aller dans le public pour le voir jouer. On me place tout en haut des gradins. Les gens autour de moi me félicitent, essayent de me réconforter en me disant que les questions étaient vraiment dures. Je sais que non, mais c’est gentil quand même. Mon chéri passe le premier tour mais perd lors des questions cash du champion. Il ne sera même pas challenger.
Dans tout cela, je ne vous ai pas dit ce que j’ai gagné. Mon chéri et moi ayant passé le premier tour, nous avons chacun remporté un week-end pittoresque à choisir parmi plusieurs dizaines de thèmes et de destinations. Heureusement que nous n’avons pas gagné les coffrets « sensations » que les candidats diffusés en ce moment gagnent car lui penchait pour la thalasso et moi pour le saut en parachute ! Et moi, en tant que challenger, j’ai remporté une location d’un appartement pour quatre personnes dans une des grandes stations alpines (que je choisi) pour janvier 2008 avec accès illimité au complexe piscine-sauna-hamam-jaccuzi de la résidence pour la semaine. Quatre personnes : mon chéri, moi, et… Depuis j’ai beaucoup d’amis… ^^
Que les jeux commencent…
Il me pose la première question. La réponse me vient mais de peur de confondre, je demande un carré, qui me confirme ma première impression. Je marque 3 points. La question suivante est « En quelle année Sonia Rolland a-t-elle été élue Miss France ? » Je sais la réponse. Je la dis en cash mais il y avait une nuance. Il a demandé en quelle année et non pour quelle année. Ma réponse est fausse d’un an. Je n’ai que 3 points. Et là, très sadiquement, je passe le reste de la manche a prier pour que les deux autres se vautrent afin de passer ce tour et de ne pas repartir bredouille. Le candidat suivant marque 3 points, comme moi. Je me dis que dans le meilleur des cas, le champion devra choisir et qu’avec mon décolleté, j’ai peut-être une chance de l’amadouer. La dernière candidate se trompe une fois. Sa deuxième question est « Qui a gagné la Ligue des Champions en 2007 ? » Elle n’aime pas le foot, tente un carré et se trompe. Elle a zéro, je passe la manche, on coupe les caméras.
Je me place derrière le pupitre à clavier et écran tactiles, on me force presque a boire un demi verre d’eau, on me repoudre le nez et on me change le micro de côté, car ma tresse a tendance à taper dedans et ruine les oreilles des ingénieurs du son. Moteur. Sur l’écran derrière Nagui, on voit ce que les quatre candidats restants, dont moi, avons gagné. Un week-end pittoresque pour deux personnes. Joie. Nous voilà partis sur un questionnaire sur Elvis Presley. Ma mémoire me fait défaut sur l’intitulé exact des questions, vous m’en excuserez.
Les quatre premières se passent bien, je réponds a tout sans hésiter. En même temps ça fait trois jours que j’écoute le King et que je farfouille les sites de fans pour dénicher l’info en plus. Je connais même le nom de son dentiste de 1977 ! La cinquième me met dans l’embarras. Quel chanteur a interprété une reprise de Heartbreak Hotel sous le titre « (j’ai oublié le titre) » ? J’avais une traduction de Johnny Hallyday mais le titre n’était pas traduit du tout de la même manière. Il est dans les quatre propositions. J’hésite. Je me dis que c’est peut-être un piège et qu’un autre chanteur a fait une reprise sous un autre titre. Probablement Dick Rivers. Le temps est presque écoulé, je tape sur l’écran mais dans la précipitation mon doigt ripe et voilà que je réponds bêtement Eddy Mitchell. Nagui énumère nos réponses : Dick Rivers ou Eddy Mitchell. Il propose la bonne réponse par un extrait de la chanson : c’est la voix de Johnny que j’entends. Tout le monde a faux. OUF ! Question suivante : quel fruit bouilli Elvis mangeait-il dans ses sandwiches au beurre de cacahuettes ? La voilà la question qui tue a laquelle je ne sais pas répondre. J’ai le choix entre l’avocat, la banane, le kiwi et un quatrième. Je réponds à tout hasard la banane, en me disant qu’au pire, je pourrais me justifier en faisant un jeu de mots pourri à propos de la coiffure du King. C’est la bonne réponse, et nous sommes deux à avoir trouvé. Gros soupir de soulagement.
Les questions cash du champion arrivent. Je suis en tête d’un point, je serai donc la dernière interrogée. Les questions des autres candidats me paraissent simple, je me dis que le champion ne veut pas de moi et qu’il m’a réservé la plus dure. Nagui m’interroge avec un extrait de My Way interprété par Elvis, me demandant le nom de son compositeur français. Claude François. C’est gagné, je suis challenger !!!
jeudi 14 juin 2007
En route pour le fauteuil…
Pendant que lui se prélasse dans un salon plein de boissons et sucreries en tout genre, je dois choisir ma tenue pour l’émission. J’ouvre mon sac, un gars entre dans la pièce, il me dit que je suis très bien comme je suis, mais que je peux me changer si je ne suis pas à l’aise. J’avise ma tenue : pantalon large vert délavé, un peu élimé à l’entrejambes et petit débardeur vert bouteille, pas délavé mais customisé par mes soins… C’est des conseils de mec : je me change ! Je propose donc un petit pantalon thaïlandais noir en satin, large, fluide, avec un petit débardeur tout simple mauve pâle. Il me dit que c’est très bien. J’entreprends de me changer quand une nana entre dans la loge, avise ce que je m’apprête à mettre et dit catégoriquement : « non c’est pas possible, ça ne te mets pas du tout en valeur ! » Elle choisi un autre haut, rose corail et blanc, à la mode du moment et accepte ma proposition de l’accorder avec un pantacourt blanc. Je m’habille, j’embrasse Loulou au passage et je suis envoyée au maquillage.
Avec un soin extrême, la très gentille professionnelle me tartine, efface mes cernes de fille pas très bien réveillée, ombre mes paupières de rose et de brun et ourle mes cils de noir avant de rendre mes lèvres plus brillantes et rose qu’un bonbon acidulé à la fraise. Le résultat ne paraît pas terrible de près, mais on m’assure qu’à la télé, il faut forcer le trait mais que ça sera très naturel. Je passe donc dans les mains du coiffeur. Tout sourire de voir arriver des cheveux longs jusqu’à la taille, bien raides, ni trop fins ni trop épais. Il a de quoi s’amuser et il s’amuse ! Il commence par travailler mes cheveux en tentant quelques détails : la raie sur le côté, de l’autre côté. Il trouve le résultat probant et sans que je ne m’en aperçoive, j’ai déjà une raie zigzag sur le côté gauche. Il me demande s’il peu les attacher en une sorte de tresse un peu bohème sur le côté. J’acquiesce, il commence. Pendant ce temps, les autres candidats et moi regardons l’émission qui est en train de se tourner sur le plateau et répondons dans un bel ensemble aux questions. En un temps record, monsieur m’a légèrement gaufré les cheveux (et miracle, ça tient ! c’est à ça qu’on reconnaît les pro) Et les a noués en une tresse que je serai bien incapable de refaire seule. Le résultat est changeant et je ne me rends pas compte à quel point. C’est très joli, mais les gens qui me connaissent et qui me voient toujours avec les cheveux au vent risquent d’être quelque peu choqués.
Je retourne dans le petit salon, le temps de signer les contrats de droit à l’image, d’avaler une fraise tagada et de laisser mon chéri m’embrasser sur le front pour ne pas se tartiner de gloss. On me présente un papier sur lequel sont inscrits 8 thèmes qui seront les questionnaires proposés au champion et son challenger pour la finale. Je dois en choisir un parmi les 8 : entre autres j’ai le choix de Céline Dion, Fabrice Lucchini, Claude Brasseur, Les assassins, La vallée du Rhin, Le cœur… Par défaut, je coche Céline Dion en me disant qu’il ne faut surtout pas que je sois interrogée sur la vallée du Rhin, à laquelle je ne connais strictement rien, si j’arrive jusqu’à la finale.
Mais tout va très vite. On me demande de me mettre contre un mur, alignée au milieu de mes congénères candidats, pour voir si l’ensemble est homogène. Il l’est. Il l’est trop même. Sur six, nous sommes quatre en rose et deux en bleu. Ca ne va pas décrète la styliste. Je dis que j’ai du vert parmi mes petits hauts, on m’ordonne d’aller en enfiler un en quatrième vitesse. Je ressors, on me dit que c’est très bien et l’on m’emmène sur le plateau pour découvrir les lieux, le tournage de l’émission précédente vient de se terminer. On nous équipe d’un micro et nous croisons Nagui qui court se changer mais qui prend le temps de nous dire bonjour. Il me serre la main et continue à me regarder en serrant celle du candidat suivant, puis revient à moi et me demande « Vous êtes majeure vous ? » Ca commence bien ^^.
Nous entrons dans l’entre colorée de la télé et là, surprise, elle est quasiment toute blanche. Le public est en train de se mélanger, on place les accompagnants des candidats devant mais pas le mien, vu qu’il est au maquillage pour l’émission suivante. Les gens nous dévisagent, nous évaluent, cherchent à savoir qui de nous six sera le challenger et peut-être le nouveau champion. On nous explique que jamais il ne faut regarder dans les télévisions sur les côtés qui diffusent ce que filme la caméra, qu’il faut rester concentré sur Nagui et surtout être très attentif car il enchaîne très vite et jamais, au grand jamais les questions ne sont affichées. On nous présente aussi le fonctionnement des écrans tactiles et du clavier pour la deuxième manche (là on espère vraiment qu’on est pas en train de l’apprendre pour rien) puis on nous emmène derrière le panneau d’où nous allons surgir à l’appel de notre nom au moment de l’émission. On teste les micros, Nagui entre, se place, lance « moteur » et nous voilà partis.
mercredi 13 juin 2007
Comment occuper son temps libre ?
Bon, je vous passe l’épisode de Motus, je dirai juste que mon chéri n’a pas été sélectionné pour y participer mais que notre copain si et qu’il a gagné 400€.
Du côté de Julien Lepers et Benjamin Castaldi, c’est silence radio.
Un matin, l’un d’entre nous reçois un mail de Tout le monde veut prendre sa place, stipulant qu’il est convoqué pour les sélections et qu’il peut emmener quelques personnes avec lui. Nous voici donc partis à 4 pour défendre nos couleurs à ce jeu. Les sélections ne sont pas simples, les casteurs cherchent des gens bankables pour l’émission, capable de ne pas se laisser intimider par l’animateur et le public déchaînés. Après la présentation orale et le test de culture générale (50 questions à répondre par écrit en 7 minutes), un entretien avec les casteurs est prévu pour les présélectionnés. Bonheur, mon chéri et moi faisons parti des quelques privilégiés. A la fin du casting, on nous gratifie d’un « on vous appellera » qui est toujours très tendancieux.
Le temps passe encore et deux semaines après le casting, un gars appelle mon chéri, le tutoie pour lui annoncer qu’il est convoqué pour jouer le 12 juin. Je suis très contente pour lui, j’irai bien sûr le supporter dans les gradins. Mais n’entendant pas mon téléphone sonner, je me dis que je ne serai pas appelée, que je n’ai pas été sélectionnée, tant pis. Et miracle, deux semaines après mon chéri, mon téléphone sonne enfin. Même gars, même discours, me voilà appelée à jouer le 12 juin dans l’émission avant celle de mon compagnon. Joie ^^.
Nous faisons les magasins pour trouver quelque chose de sympa à porter ce jour-là, nous nous imaginons dans cet énorme fauteuil rouge en velours qui nous nargue à la télé, nous nous entraînons tous les midi à répondre aux questions de l’animateur. Et, la veille du jour J, nous préparons avec attention nos valises pour le lendemain. Oui, j’avais oublié de vous dire, quand on participe à un jeu, il faut y aller avec son armoire ! On nous demande pas moins de 6 tenues différentes, dénuées de toute marque et n’étant ni noir uni, ni blanc uni, ni orange (sachant qu’en fait, le noir et le blanc passent mais seulement pour le bas de la tenue). Inutile de dire qu’en plus, on demande les chaussures et les bijoux assortis. Nous avons un peu de mal à dormir, mais finissons par céder à Morphée, rêvant de velours rouge confortable et volumineux…
A la vôtre !
samedi 9 juin 2007
Chouchou et Loulou en action.
lundi 4 juin 2007
Un peu de littérature
Les 5 livres de mon enfance:
- La collection "J'aime lire"
- La collection des "Sorcière Camomille"
- Les Jumelle de Sun Valley de Francine Pascal
- La collection des "Monsieur/Madame"
- Les livres Disney
Les 5 écrivains que je lirai et relirai encore:
- Elizabeth Young
- Beaumarchais
- Goscinny & Uderzo
- Mireille Calmel
- Marc Lévy
Les 5 écrivains que je ne lirai plus:
- Baudelaire
- Moi
- Frederic Begbeider
- Ionesco
- Zoé Bärnes
Les 5 poètes qui m'ont fait caresser le sublime:
- Prévert
- La Fontaine
- Brassens
- Renaud
- Bénabar
Les 5 écrivains que j'aimerai lire:
- Chloderlos de Laclos
- Paul Féval
- Corneille
- Flower by Kenzo (une bloggueuse qui partage un roman en ligne, j'en ai lu quelques bribes, j'aimerai avoir le courage de relire le tout en entier ^^)
- Robin Sisman (là je triche un peu, j'ai déjà lu un de ses romans mais j'aimerai en lire un en particulier qui n'est plus édité pour le moment)
Les 5 livres que j'emporterai avec moi sur une île déserte:
- Les miens, pour les achever en paix^^
- "Petites embrouilles et pieux mensonges" et "Que la meilleure gagne!" d'Elizabeth Young
- Les Harry Potter de J.K. Rowling
- La collection complête des Astérix de Goscinny et Uderzo
- "survivre en millieu hostile" (et oui, je ne suis pas Mc Guyver, donc je veux bien les conseils avisés de n'importe qui pour pouvoir vivre sur cette île sans me faire emmerder et lire peinarde :p)
Les 5 bloggueurs dont j'aimerai connaître les réponses:
Si l'on élimine les bloggueurs qui ont déjà répondu et qui m'ont eux-même lancé ce défi, il n'en reste plus tellement. Donc je me permets d'élargir cette question aux gens, tout simplement, dont j'aimerai connaître les goûts littéraires.
- Ma Maman (toujours de bon conseil en littérature)
- Mon chéri (pour apprendre encore mieux à le connaître)
- Anne Onyme (ma cousine)
- Srimalie (ma très chère amie d'enfance)
- Lilie (ma très chère copine de lycée)
Bon, il fallait faire un choix, mais bien entendu, je ne peux pas mettre toutes mes préférences et mes aversions littéraires dans ce post, sinon on n'est pas couchés, car comme la fée Clochette, j'ai toujours eu tendance à avaler tout ce qui me tombe sous la main. Il est vrai que j'écris aussi, mon premier roman sera bientôt commandable sur lulu.com pour celles et ceux qui sont intéressés. Quant aux gens dont j'aimerai connaître les réponses, comme ils n'ont pas de blog, ils peuvent me les envoyer par mails ^^.