dimanche 20 avril 2008

My taylor is rich

Désolée chers lecteurs, mea maxima culpa, je ne poste pas assez régulièrement. Je sais que celles et ceux qui passe comme moi les concours ne s’en formaliseront pas vu qu’ils sont a peu près aussi réguliers que bibi dans leur blogs respectifs mais pour les autres, c’est inadmissibles. La seule chose que je puisse vous dire c’est de prendre votre mal en patience, une fois prof, j’aurai tout le temps d’écrire si l’on suit les croyances populaires.
Il faut dire aussi que mon matériel à bloguer est quelque peu défaillant ces derniers temps. J’explore aussi de nouveaux horizons.
Oui mes chers amis, je me suis inscrite sur fesse-bouc comme la beaucoup d’utilisateurs du ternet. Enfin je me suis inscrite… On m’a fortement poussée à m’y inscrire. Parce que moi au départ j’étais pas trop chaude pour entrer dans un cyberespace de plus. Mon blog et ma boîte mail me suffisant amplement.
Sauf que bon, j’ai fêté mon 23ème anniversaire en décembre dernier avec des copains dont un très notamment qui est un accro du fesse-bouc. Et ce petit malin a mis en ligne les photos prises lors de cette soirée sur sa page fesse-bouc qui n’est consultable que si et uniquement si on est aussi inscrit. Forcée donc de me joindre à la communauté, je rame, galère, sue sang et eau (choisissez le verbe qui vous convient le mieux) pour comprendre à quoi peut bien servir ce truc. Non parce que bon, autant les sites où on adhère pour avoir des nouvelles des potes d’écoles je trouve ça bien sympathique et utile, autant fesse-bouc ça rime à rien. Déjà gros point noir, fesse-bouc ne parle qu’anglais et j’avoue que bien que parlant assez bien (ou du moins comprenant correctement) la langue de Shakespeare je n’ai absolument pas envie de fournir le moindre effort pour capter ce que ce site me propose. L’a qu’à parler en français comme tout le monde ce con ! Alors j’en entends déjà qui s’offusquent devant leurs écrans en pestant que d’abord il existe une version française de fesse-bouc. Encore faut-il avoir envie d’y aller et moi j’en n’ai absolument pas besoin vu que je ne consulte ma page que quand je reçois un mail m’invitant à lire un message. En général je trouve alors sur ma page environ 15 428 invitations à des tests divers et variés, tous hautement intelligents, envoyé en 4 exemplaires par 4 personnes différentes. Ces superbes tests, pour dire combien ils sont utiles m’ont définie comme une femme idéalement faite pour le métier de fleuriste et qui finira mariée avec 12 mômes, un mari, un espace et un cocker.
Ajoutez à mes tribulations avec fesse-bouc le fait que mon Papa, très gentiment et surtout sans me demander mon avis a installé sur mon ordi le paquet office de Fenêtre. Mais pour sa décharge, il avait une bonne raison : maintenant je peux lire sans problème toutes les bêtises qu’ils m’envoie sur ma boîte mail. Donc il est tout pardonné. Sauf que le paquet office il a des ratés qui déroutent même les informaticiens les plus chevronnés. Voyez plutôt : j’ouvre une page word, j’écris « le chat mate les oiseaux à la fenêtre », je demande la recherche pas clic droit dans le dictionnaire du mot « chat » et là, une petite fenêtre s’ouvre me conseillant (m’ordonnant en fait) d’insérer (tenez-vous bien) le cédérom Auto Route 2005 afin d’obtenir satisfaction. Oui oui chers lecteurs, vous avez bien lu : Auto Route 2005 ! Pour une recherche dans le dictionnaire !!! Et le meilleur dans tout ça c’est qu’on clique sur « ok », « annuler » ou la petite croix du coin haut-droit, la fenêtre revient toujours et m’oblige a fermer intégralement le programme pour la faire disparaître. Ya pas de doute, la technologie informatique ça simplifie la vie. Et un bon dico papier aussi !!!

Bref, je divague, je digresse et j’en oublie de vous faire part de mon coup de cœur du jour : God Save la France de Stephen Clarke. Voilà un livre que je vous recommande chaudement. La seule critique que j’ai à lui faire c’est la traduction du titre. Il était génial en anglais et, probablement poussé par un souffle de chauvinisme mal venu, l’éditeur l’a complètement dénaturé pour en faire un titre banal et somme toute moins accrocheur. Le titre anglais c’est « A year in ze merde ». Quand vous lisez ce titre, vous avez tout l’esprit du livre qui monte en vous. L’anglais écrit en phonétique des dialogues, l’humour anglais et les remarques bien à propos d’un rosebeef sur la société française.
C’est l’histoire simple d’un Anglais qui vient travailler un an à Paris pour y monter une chaîne de salons de thés (idée géniale soit dit en passant). Il découvre alors la France dans ce qu’elle a de plus beau : les grèves surprises, les suppositoires et les merdes de chiens sur les trottoirs. Une année donc où il va aussi faire connaissance avec les femmes françaises au charme irrésistible (moi chauvine aussi ?) et les politiciens magouilleurs.
C’est drôle, décalé, bien traduit et trop court !!! Oui j’avoue que je ne suis pas trop satisfaite par la fin mais je pardonne à cet ouvrage ce petit dérapage tellement j’ai ri toute seule dans le métro et dans mon lit à le lire.
Et plutôt que de vous ennuyer encore avec de longs discours pour vous convaincre d’y jeter un œil, voici quelques morceaux choisis :

« - You very djeune, fit le petit maigre.
Pas sur un ton accusateur, juste un peu contrarié.
- Pas vraiment. J’ai vingt sept ans. Si j’étais une rock star, je serais déjà mort. […]
Bernard eut un sourire nerveux et se lança.
-I am Bernard, ayam responsibeul of communikacheune, euh…
Bon Dieu, Jean-Marie n’avait-il pas parlé d’une réunion en anglais ? Et voilà que ce type attaquait en hongrois. L’homme de Budapest poursuivit dans cette veine hermétique pendant deux minutes puis articula plusieurs mots, de la plus haute importance à en juger par la constipation forcenée de son visage :
-I am very happy work wiz you.
Capté ! Bien que peu familier des dialectes d’Europe centrale, cette fois j’avais compris. Il est très heureux de travailler avec moi. Par Babel ! C’était de l’anglais, mais pas le même que le nôtre. »

« Christine donna quelques coups de fil pour tirer au clair cette histoire de carte de séjour. […] Elle dressa une liste d’adresses et de documents à fournir et entreprit de me les expliquer. Il ressortait que, étant citoyen européen, il me fallait aller à la préfecture […] Il me suffisait de prendre mon passeport, mon contrat de travail, trois photos d’identité, une facture d’électricité récente et les certificats de mariage de tous les hamsters que j’avais possédés depuis 1995, photocopiés sur du parchemin médiéval. Pas de problème. »

4 commentaires:

Brume a dit…

Mdr! Livre bien sympathique dis donc, à mettre peut-être sur la liste des livres à lire mais bon dans le budget ça rentre peut-être pas...

Ziboux a dit…

J'avais oublié de préciser que bien sûr ce livre existe en verrsion pocket pour un prix avoisinant les 7€ ^^

mlys a dit…

J'ai aussi adoré ce livre mais en anglais, c'est encore plus drôle ! Il y a même une suite "Merde actually" donc bonne lecture !

Pour les albums photos des FB, ils sont accessibles pour les gens non inscrits sur FB. Mais cela t'a permis de faire l'expérience de FB.

Toujours aussi sympa de te lire.

Ziboux a dit…

Je le savais pour la suite mais pour l'instant je lis le tout dernier Mireille Calmel fraîchement sorti pour vous en faire un compte rendu aussi ^^

Toujours aussi sympa de lire tes commentaires aussi Mlys :)