dimanche 27 avril 2008

Mes pieds vont bien

Oui chers lecteurs, je sais que vous vous en fichez, qu'à priori j'ai des pieds en bon état vu que vous savez pertinemment que je n'écris pas avec eux. Effectivement, j'utilise mes blanches mains pour tenir ce blog vivant et un peu mes neurones parce qu'il faut bien qu'ils servent à quelque chose. Cependant, je tiens à préciser que la bonne santé de mes petits petons influe indéniablement sur mon moral et qu'il est donc indispensable pour écrire que tout ce petit monde aille bien.
So, je suis trop fière de moi parce que mes pieds vont bien... Elle déraille pensez vous ? Point du tout. Mes peids auraient pu passer un week end beaucoup plus tortureux. En effet, hier, j'assistais pour la première fois de ma vie à un baptême républicain. Alors cétykoidonc que le baptême républicain ? Bah en gros, c'est un baptême pour les athés. Chose assez difficile à comprendre vu que le baptême à la base c'est quand même une chose religieuse et qu'on a du mal à comprendre pourquoi les athés ont besoin d'utiliser une cérémonie telle vu qu'ils sont théoriquement areligieux et souvent contre. Bref, passons. Le baptême républicain, c'est une cérémonie célébrée à la mairie siouplait, par le maire ou un de ses adjoints siouplait, pour donner un parrain et une marraine républicains à un marmot. Et cétykoidonc que le rôle des parrain-marraine dans un engagement républicain ? C'est grosso merdo de faire du rejeton un bon citoyen. Donc d'en faire un boeuf qui suit les conneries du nabot à la lettre sans réfléchir et qui lui dit amen à tout. Enfin non pas amen parce qu'il n'y a pas une once de religion dans tout ce fatras. Vous l'aurez compris, le baptême républicain, c'est juste une excuse pour nous faire mettre nos habits du dimanche et boire un coup.
Donc en ce samedi, j'ai enfilé mes habits du dimanche (si si c'est normal, logique tout ce que vous voulez). Et comme je suis une fille et de surcroît la compagne du parrain, je pouvais très difficilement échapper à la robe. En ce samedi donc, je prépare mon petit bazard dans un sac et je supplie Papachérikéleplubô de m'enmener à la gare. Papachériképa-emballé fait l'effort sauf que voilà, j'ai raté le train. A un demi quart de seconde il pouvait pas m'attendre ce foutu train. Non non non. Il est toujours en retard quand je suis pressée (et même quand je le suis pas) mais là, pas question d'attendre un demi quart de seconde de plus. Donc il me claque gentiment ses portes aux nez, portes que je refuse de défier vu l'état des mains du petit lapin sur les autocollants autour desdites ouvertures. Je fais donc demi-tour pour supplier Papachérikejaimetrèfort de m'enmener à la gare suivante. Bon dans un élan suprême de générosité, Papachérikétrogentil m'enmène jusque chez Chou.
Arrivée là-bas, je prends mon temps pour repasser ma jupe, la chemise de Chou quand ce dernier arrive et m'annonce sans ambages qu'on décole dans 20 minutes parce qu'il a un truc a aller chercher avant la cérémonie. Ziboux souffle, respire à grande bouffées... Vingt minutes pour me préparer pour le baptême ?! T'as fumé toutes tes bd Star Wars ou quoi ?!! En plus ça fait une demie heure que je glandouille et toi tu me dis rien ?!!! Non mais j'vous jure ! J'enfile donc en quatrième vitesse ma tenue de combat spéciale Casse-toi-la-marraine-célibataire-tu-fais-pas-le-poids, coupe court à mes tergiversations de la matinée sur maquillage en camaïeu de brun ou doré (j'ai choisi doré), change l'indispensable nécessaire de survie d'un sac à main à l'autre (sisi messieurs, la besace en daim je vous jure que c'est pas classe du tout avec la jupe bleue pétrole et que l'opération était absolumineusement nécéssaire) et j'enfile mes petits escarpins blancs à 5 centimètres de talons.
Pas si terrible pensez-vous ? Que nenni ! C'est horriiiiiible les talons, quelle que soit la hauteur. Mais je n'avais pas oublié mon génie militaire chez moi. (Mate un peu Clochette comment j'en ai tout pleins des neurones) Deux jours avant, en allant chez Chou, j'avais eu l'idée oulalaquellébonne de mettre lesdits talons afin de repérer leurs points d'attaque sur mes petons. Je m'en suis tirée avec quelques ampoules qui m'ont révélé où je devais placer les bandes de pansements pour ne plus souffrir le martyre le jour J.
Le jour J venu, pas un mal de pied à l'horizon. Toutes ces dames en talons ont craqué et ont enfilé une fois la cérémonie passée leurs ballerines/croques/tongs/baskets quand moi je suis fièrement restée perchée sur mes escaprins ravissants.
J'aurai même pu danser avec. Je n'en ai pourtant pas eu l'occasion. Comment vous expliquer... Le dj nous a ravis de tous ces tubes incontournables d'anthologie des années 80 et d'avant que l'on s'étaient empressés d'oublier... Ah bah voilà c'est fait. Aller un petit échantillon pour faire plaisir. Un dj dans une fête sympa, quand il met du Cloclo, il choisi souvent Alexandrie-Alexandra parce que bon y'a une choré pis qu'elle est sympa la chanson. Et ben celui du baptême, il a préféré Magnolia Forever (bon d'accord ca ca va) suivi de Cette année-là. Bon mais comme on aime bien Cloclo on lui pardonne. C'est après que ça se gâte, jugez plutôt : La danse des canards puis La chenille suivi de La queueleuleu. Là déjà vous avez eu 10 minutes de file indienne autour de la table dans les pattes, contraint et forcé par l'assemblée et vous avez perdu un bouton au gilet tout neuf dans la bataille. S'ensuit Laisse-moi t'aimer en guise de slow et Et tu danses avec lui de C Jérôme. D'ailleurs la dégustation de la pièce montée excellente a été accompagnée de l'intégrale de C Jérôme. Et c'est là que nous nous sommes rendus compte avec Chou qu'il en avait fait pleins des chansons cuilà... Trop peut-être...
Bref, tout ça pour dire que j'ai tenu toute la soirée avec mes talons... Mais que je ne les ai pas usés ^^

mercredi 23 avril 2008

Portrait un peu flou

Je me gausse. Ah si chers lecteurs je me gausse sévère même. Quand je vous disais la dernière fois que les tests fesse-bouc c’est du grand n’importe quoi, et bien là j’en ai la preuve formelle. Voui voui m’sieurs dames ! Hier matin, ayant moult temps à perdre, je suis allée faire un tour sur ma page avec ma tronche à moi. Bon rien de nouveau, toujours pas de français à l’horizon malgré mes sourires enjoleurs. All in english please me dit fesse-bouc crânement. Je reste parfaitement zen et j’ouvre donc toutes les propositions de bétises que les gens m’ont envoyé. A 80% ce sont des tests. Ils sont quasiment tous en double voir en triple. En même temps, je n’en veux pas aux gens vu que quand je les fais après je coche moi aussi tous mes « amis » pour me débarasser de la chose. So, je fais les tests et voici le portrait qu’on peut en tirer de moi :

Pour quoi suis-je faite dans la vie ? Fleuriste
Comment finirai-je ? Mariée, cinq enfants et un fox terrier dans une maison individuelle avec balançoire.
Quand vais-je convoler ? Dans un an et neuf mois
Quel genre de fille es-tu ? Lou, la folle, qui rie pour rien. Tu es la fille plutôt sensible mais qui ne montre pas forcément ses sentiments. Très jalouse et très possessive tu adores quand tu sens que quelque chose t'appartiens. La fête et les potes sont tes préoccupations prioritaires.
Quelle couleur suis-je ? désolée ca a buggué, ça marche pas toujours top fesse-bouc !
Quel dessin animé de Disney suis-je ? Bernard et Bianca
Pour quelle ville du globe suis-je faite ? Le Cap (en Afrique pour les handicapés de la géo)
Que signifie l’amour pour moi ? La peur du vide (La solitude, mal du siècle, vous prend du fond des tripes ; si jamais le grand amour ne vous a pas pris,celui que vous cherchez désespérément, vous aurez malgré tout terriblement besoin de quelqu'un pour meubler votre existence ; ne serait-ce que pour vous sentir exister... Courage, courage ! Il ne faut pas désespérer ; gardez la foi ! )
Quel fruit suis-je ? Une banane
Quel est ce défaut chez moi qui fait craquer tous les hommes ? Je suis bavarde ("Tu parles trop, tu parles trop, tuuuuu parles trop" chante la Rue Kétanou. Cet hymne est pour toi. Souffle un peu des fois, et écoute-les hommes! Mais certains timides aiment que tu leur parles, au moins, il n'y a pas de blanc. Et puis, même si tu parles beaucoup, c'est rarement pour ne rien dire. Tu as tes convictions et tu as bien raison de les clamer! )
Quel sous-vêtement suis-je ? Une guépière rouge et noire
Quel genre de mec me fait rêver ? Brad Pitt (Un mec canon, musclé, sexy, mais aussi papa poule, fidèle et amoureux...! )
Quelle est ma série américaine ? 24 (Tu es plus action, flingue, suspense...un vrai agent secret.)
Quel personnage de Friends suis-je ? Joey

Bon ok y’a un peu de vrai vu que les tests en général c’est tellement large que ça colle à tout le monde. Mais bon… Y’a quand même quelques boulettes dans le tas !
D’abord j’ai quelques doutes sur la date de mon potentiel mariage car c’est pas du tout d’actualité chez moi et d’après ce que Chou en dit, ça l’est encore moins pour lui. Bon les 5 enfants admettons. J’en veux 3 et lui 11. C’est vrai que j’aime la teuf, les copains et que je suis jalouse mais bon pas comme c’est décrit dans le portrait de Lou.
Bernard et Bianca et le Cap passons…
La peur du vide. Alors là c’est un grand mystère sur le pourquoi du comment que j’ai obtenu ce résultat-là. Pourtant les questions étaient en français. En tout cas, heureusement que je ne suis pas célibataire parce qu’avec un résultat pareil, obligé tu rentres dans les ordres sur l’heure.
Une banane… Je sais pas trop comment je dois le prendre celui-là…
En général on me décrit comme quelqu’un de discret voire de transparent. Ma mère me traitait de sauvageonne tellement je ne disais rien au collège alors je comprends pas trop comment je peux me retrouver avec l’appellation de « piplette ». Même pas AOC en plus l’appellation ! Remarquez, j’ai fait de gros efforts pour me sortir de ma timidité, c’est peut-être ce qui ressort de ce test maintenant. Merci les colos. M’enfin quand même, c’est pas le sujet du test et je ne pense pas que Chou ai craqué sur mes conversations en premier.
Pour les trois dernières questions, on touche quand même le pompon. Pour être très franche, Chou ne ressemble pas vraiment à Brad Pitt. Non il n’est pas blond, n’a pas les yeux bleus. Y’a même un gros gros bug vu qu’il est plutôt en accord avec mon vrai idéal : Zorro ! Bon d’accord Antonio Banderas. Ou du moins, il est brun aux yeux verts. Par contre, « canon, musclé, sexy » c’est tout à fait ça (bas les pattes les filles, il est à moi !!!), papa poule je ne sais pas et fidèle et amoureux, j’espère !
Joey… En faisant ce test je m’attendais à tomber au moins sur une nana. Et ben que pouic. Joey. Voyons, quels points communs puis-je avoir avec ce personnage mis à part notre amour commun pour la nourriture et l’Italie (Ziboux déteste aussi qu’on pique sans son autorisation dans son assiette… Ziboux pas prêter son manger !)… Non vraiment je ne vois pas.
Enfin, la cerise sur le mc do : la série 24 !!! Alors là, chapeau monsieur fesse-bouc. Je suis stupéfaite par autant de perspicacité. Je tiens cependant à préciser que : d’une je n’aime pas trop les séries policières d’action avec trop du suspence qui tue. Je n’ai par exemple jamais vu Alias hormis le dernier épisode de la série (ce qui m’anesthésie de l’envie de regarder le reste). De deux, je n’ai non plus jamais vu une seule minute d’un seul épisode de 24 ! Je regarde plutôt Friends et Desperates Housewives alors je comprends rien à ta logique monsieur fesse-bouc, tu m’explique dis ?

Bref, ne prenez pas ce portrait de moi pour vrai, vous risqueriez d’être pas mal déçu…
Du coup chers lecteurs-bloggueurs, je vous invite à faire la même analyse de vos résultats sur vos tests fesse-bouc ou autre, juste comme ça, pour voir… ^^

dimanche 20 avril 2008

My taylor is rich

Désolée chers lecteurs, mea maxima culpa, je ne poste pas assez régulièrement. Je sais que celles et ceux qui passe comme moi les concours ne s’en formaliseront pas vu qu’ils sont a peu près aussi réguliers que bibi dans leur blogs respectifs mais pour les autres, c’est inadmissibles. La seule chose que je puisse vous dire c’est de prendre votre mal en patience, une fois prof, j’aurai tout le temps d’écrire si l’on suit les croyances populaires.
Il faut dire aussi que mon matériel à bloguer est quelque peu défaillant ces derniers temps. J’explore aussi de nouveaux horizons.
Oui mes chers amis, je me suis inscrite sur fesse-bouc comme la beaucoup d’utilisateurs du ternet. Enfin je me suis inscrite… On m’a fortement poussée à m’y inscrire. Parce que moi au départ j’étais pas trop chaude pour entrer dans un cyberespace de plus. Mon blog et ma boîte mail me suffisant amplement.
Sauf que bon, j’ai fêté mon 23ème anniversaire en décembre dernier avec des copains dont un très notamment qui est un accro du fesse-bouc. Et ce petit malin a mis en ligne les photos prises lors de cette soirée sur sa page fesse-bouc qui n’est consultable que si et uniquement si on est aussi inscrit. Forcée donc de me joindre à la communauté, je rame, galère, sue sang et eau (choisissez le verbe qui vous convient le mieux) pour comprendre à quoi peut bien servir ce truc. Non parce que bon, autant les sites où on adhère pour avoir des nouvelles des potes d’écoles je trouve ça bien sympathique et utile, autant fesse-bouc ça rime à rien. Déjà gros point noir, fesse-bouc ne parle qu’anglais et j’avoue que bien que parlant assez bien (ou du moins comprenant correctement) la langue de Shakespeare je n’ai absolument pas envie de fournir le moindre effort pour capter ce que ce site me propose. L’a qu’à parler en français comme tout le monde ce con ! Alors j’en entends déjà qui s’offusquent devant leurs écrans en pestant que d’abord il existe une version française de fesse-bouc. Encore faut-il avoir envie d’y aller et moi j’en n’ai absolument pas besoin vu que je ne consulte ma page que quand je reçois un mail m’invitant à lire un message. En général je trouve alors sur ma page environ 15 428 invitations à des tests divers et variés, tous hautement intelligents, envoyé en 4 exemplaires par 4 personnes différentes. Ces superbes tests, pour dire combien ils sont utiles m’ont définie comme une femme idéalement faite pour le métier de fleuriste et qui finira mariée avec 12 mômes, un mari, un espace et un cocker.
Ajoutez à mes tribulations avec fesse-bouc le fait que mon Papa, très gentiment et surtout sans me demander mon avis a installé sur mon ordi le paquet office de Fenêtre. Mais pour sa décharge, il avait une bonne raison : maintenant je peux lire sans problème toutes les bêtises qu’ils m’envoie sur ma boîte mail. Donc il est tout pardonné. Sauf que le paquet office il a des ratés qui déroutent même les informaticiens les plus chevronnés. Voyez plutôt : j’ouvre une page word, j’écris « le chat mate les oiseaux à la fenêtre », je demande la recherche pas clic droit dans le dictionnaire du mot « chat » et là, une petite fenêtre s’ouvre me conseillant (m’ordonnant en fait) d’insérer (tenez-vous bien) le cédérom Auto Route 2005 afin d’obtenir satisfaction. Oui oui chers lecteurs, vous avez bien lu : Auto Route 2005 ! Pour une recherche dans le dictionnaire !!! Et le meilleur dans tout ça c’est qu’on clique sur « ok », « annuler » ou la petite croix du coin haut-droit, la fenêtre revient toujours et m’oblige a fermer intégralement le programme pour la faire disparaître. Ya pas de doute, la technologie informatique ça simplifie la vie. Et un bon dico papier aussi !!!

Bref, je divague, je digresse et j’en oublie de vous faire part de mon coup de cœur du jour : God Save la France de Stephen Clarke. Voilà un livre que je vous recommande chaudement. La seule critique que j’ai à lui faire c’est la traduction du titre. Il était génial en anglais et, probablement poussé par un souffle de chauvinisme mal venu, l’éditeur l’a complètement dénaturé pour en faire un titre banal et somme toute moins accrocheur. Le titre anglais c’est « A year in ze merde ». Quand vous lisez ce titre, vous avez tout l’esprit du livre qui monte en vous. L’anglais écrit en phonétique des dialogues, l’humour anglais et les remarques bien à propos d’un rosebeef sur la société française.
C’est l’histoire simple d’un Anglais qui vient travailler un an à Paris pour y monter une chaîne de salons de thés (idée géniale soit dit en passant). Il découvre alors la France dans ce qu’elle a de plus beau : les grèves surprises, les suppositoires et les merdes de chiens sur les trottoirs. Une année donc où il va aussi faire connaissance avec les femmes françaises au charme irrésistible (moi chauvine aussi ?) et les politiciens magouilleurs.
C’est drôle, décalé, bien traduit et trop court !!! Oui j’avoue que je ne suis pas trop satisfaite par la fin mais je pardonne à cet ouvrage ce petit dérapage tellement j’ai ri toute seule dans le métro et dans mon lit à le lire.
Et plutôt que de vous ennuyer encore avec de longs discours pour vous convaincre d’y jeter un œil, voici quelques morceaux choisis :

« - You very djeune, fit le petit maigre.
Pas sur un ton accusateur, juste un peu contrarié.
- Pas vraiment. J’ai vingt sept ans. Si j’étais une rock star, je serais déjà mort. […]
Bernard eut un sourire nerveux et se lança.
-I am Bernard, ayam responsibeul of communikacheune, euh…
Bon Dieu, Jean-Marie n’avait-il pas parlé d’une réunion en anglais ? Et voilà que ce type attaquait en hongrois. L’homme de Budapest poursuivit dans cette veine hermétique pendant deux minutes puis articula plusieurs mots, de la plus haute importance à en juger par la constipation forcenée de son visage :
-I am very happy work wiz you.
Capté ! Bien que peu familier des dialectes d’Europe centrale, cette fois j’avais compris. Il est très heureux de travailler avec moi. Par Babel ! C’était de l’anglais, mais pas le même que le nôtre. »

« Christine donna quelques coups de fil pour tirer au clair cette histoire de carte de séjour. […] Elle dressa une liste d’adresses et de documents à fournir et entreprit de me les expliquer. Il ressortait que, étant citoyen européen, il me fallait aller à la préfecture […] Il me suffisait de prendre mon passeport, mon contrat de travail, trois photos d’identité, une facture d’électricité récente et les certificats de mariage de tous les hamsters que j’avais possédés depuis 1995, photocopiés sur du parchemin médiéval. Pas de problème. »

jeudi 17 avril 2008

Ecoeurée…

C’est horrible. Je ne voulais pas faire de ce blog un espace pour geindre ou pour afficher indécemment les détails de ma vie, photos à l’appui comme les minettes de 14 piges sur skaï et pourtant, c’est bel et bien l’impression que j’en ai quand je me relis. En même temps, je me dis que mes problèmes du moment peuvent parler à un certain nombre de personnes, les faire réagir parce qu’ils le vivent ou l’on vécu, idem pour les choses qui m’indignent.

Je suis écoeurée. Je trouve pas d’autre mot.

J’ai l’impression d’avoir regardé pendant des heures un énorme gatal beau comme un dimanche ensoleillé. Un truc qui fait saliver à mort mais qu’on hésite à toucher tellement c’est beau. Un truc dont l’énonciation du nom sonne tellement doux à l’oreille qu’on en frémit d’avance. On se dit que ce sera unique, merveilleux. Ce nom promet un avenir meilleur, différent, rien que de par le fait d’avoir goûté à ce délice. J’ai l’impression que par sympathie, on m’a accordé le droit d’en manger une miette. Une toute petite miette de rien du tout. Et puis après la miette, la cuillère à café, si ridiculement minuscule qu’on ne comprend même pas qu’on puisse avoir inventé un couvert pareil. Alors on est passé à la petite cuillère, la vraie, celle du tiroir du milieu, celle qu’est rangée horizontalement contrairement à tous les autres membres de la famille des outils de table qui sont verticalement allongés dans le tiroir. Mais la générosité ne s’est pas arrêtée là. Après il y a eu la cuillère à soupe et la louche. Bref, le gatal, je l’ai dévoré en me disant qu’une fois fini, tout serai bien mieux. Le problème c’est que le gatal ne diminue pas. Jamais. Il est toujours parfait, crémeux, intact. Et plus je le regarde, plus les promesses qu’il me faisait s’éloignent. Et je suis écoeurée. Je n’ai plus envie de manger cette chose. Et pourtant je le dois.

Voilà. Le permis de conduire c’est ça. Exactement ça. Une chose qu’on vous fait miroiter comme la clé de la liberté. Le problème c’est que les auto-écoles en font un gatal écoeurant.
On est client d’une auto-école. Et pourtant, force est de constater que ce n’est certainement pas un commerce comme les autres. Ni une école comme les autres d’ailleurs. A l’auto-école, vous êtes client donc vous payez (la peau du luc) une formation et le droit de passage à un examen qui vous délivrera le sésame tant espéré. En toute logique, comme vous êtes client, vous avez le fin mot sur la formation. Sauf qu’en fait non. Point du tout. Car point ne faut se fâcher avec le directeur et sa sous-fifre de secrétaire, ils détiennent un moyen perfide de te mettre à genoux. Comment les empêcher de ne pas faire barrage à sa présentation à l’examen théorique et pratique, voire si on a été très très méchant avec eux aux leçons de conduite ? Bah il n’y a aucun moyen. Ils ont toujours l’excuse, l’argument imparable (et accessoirement invérifiable par toi et tes petits moyens de pieton-lecteur lambda) pour te faire comprendre que :
1) ils sont uniques décisionnaires de ta destinée, quelles que soit tes exigences, tes motivations et tes problèmes personnels.
2) Ils font strictement ce qu’ils veulent avec leur gestion de la boutique et que toi, petit piéton tu n’as certainement pas ton mot à dire.
Non. Toi, client, ton seul devoir est de t’astreindre à gober toutes les couleuvres que l’on te fera avaler à l’entonnoir, de venir aux leçons, histoire de justifier les salaires des moniteurs, et surtout, signer le petit rectangle détachable de ton carnet de chèque. Au dessus et au préalable bien entendu, toi, client, tu auras écrit en lettres et en chiffres un montant exorbitant comparé à la prestation (mais toujours très justifié, le prix de l’or noir à la pompe aidant providentiellement), ce qui te vaudras une ponction immédiate d’une partie du capital que tu avais économisé avec soin. Et c’est écoeuré que tu regardes la facture, ton relevé de compte bancaire et ton agenda, désespérément vide d’une date que tu attends, négocie et que pour laquelle tu travailles depuis des mois.
Plus le temps passe, plus tu as l’impression d’être la vache à lait que l’on trait régulièrement pour obtenir la substance de ce gatal immonde. Et en plus tu apprends, le temps passant, que d’autres qui ont commencé après toi on eu le sésame à peine 60 jours après le passage de l’examen théorique, qu’ils n’ont pas dû attendre un mois avant de commencer les leçons de conduite, qu’ils n’ont jamais eu de problèmes pour obtenir deux heures de leçon d’affilée afin d’aller sur les parcours d’examens, qu’ils n’ont jamais non plus dû céder une de leurs heures à un élève en passe d’obtenir le sésame. Et toi, toi pauv' con que tu es, tu as fait tout ça. Tu as certainement été l’élève le plus docile, le plus cool et le moins râleur que le monde aie porté. Et pourtant, toi, tu n’as toujours rien. Rien ne se profile. Le gatal est là, il te regarde, t’invite irrépressiblement à manger encore un peu, un peu plus. Parce qu’il le faut. Tu n’as pas le choix si tu veux le sésame. Oui mais voilà, le gatal, il n’est plus si beau, plus si bon. Et tu te demandes sincèrement si tu as encore envie de savoir ce qu’il offre de si merveilleux.
Ecoeurée j’vous dit…

lundi 14 avril 2008

Bienvenue chez wam (fin)

Et voilà, je viens d'envoyer Olaf via zepostcompagny vers la Champagne au pays d'ici chez Alice. J'avoue j'ai pas été d'une assiduité extrême en ce qui concerne les nouvelles de nos aventures mais vous comprendrez, j'en suis certaine, que la fatigue du concours cumulée à un week end chez Chou où j'ai définitivement renoncé à bloguer pour cause de clavier rebelle et archaique m'ont freinée dans mes bonnes intentions.
Donc :

Jeudi : Jour 3 de l'agrégation et enfin autre chose à bosser qu'un sujet sec de dissertation. Avec Olaf, nous avons débattu 5h30 (sur 7h) sur l'explication à donner sur un discours de 1988 de Miss Maggie à propos des rosebeefs et de l'Europe. Facile l'explication de texte pensez-vous ? Bien sûr, vous êtes tous capable d'expliquer en détail chaque mots des 140 lignes du texte à partir de vos connaissances ultra précises sur l'année 1988, contexte international, européen et anglais, le tout de mémoire bien entendu. Bref. On rentre complêtement harassés par la réflexion intensive combinée à ce rhume qui n'en fini plus. D'ailleurs je ne me cache même pas, j'ai une boîte de produits dopants sur la table à côté de la bouteille d'eau et à 12h pétantes je l'avale en regardant bien en face le surveillant pas aimable qui me regarde comme si j'allais sortir un manuel de concours de mon soutien-gorge pour tricher ouvertement. Bon Olaf s'est quand même vite remis parce qu'il a fini la soirée en faisant une partie de cache-cache avec Bushmills. Et je vous assure qu'Olaf, il est balèze en cache-cache !


Vendredi : Jour 4 et surtout jour ultime. Au menu dissertation de géo sur les périphéries en France. Sisisisisi, je vous assure, ça existe et on peut allègrement disserter 7h sur le sujet quand on a travaillé ou du moins eu des cours décents. Bon moi j'ai pas bossé des masses pour l'agreg et en plus j'ai eu en tout et pour tout dans l'année deux cours sur la France donc voilà, ça vous donne un peu une idée de ce que j'ai pu mettre sur les 16 pages que j'ai pondues. Et je ne parle même pas de mon croquis presque illisible et absolument incohérent.
Toujours est-il que c'est bel et bien fini. En rentrant à la zémon, je passe devant une boutique et bien sûr j'y entre parce que je ne peux pas y résister (non je plaisante, j'y suis juste entrée en attendant quelqu'un, pour passer le temps) Donc je regarde, je fouine, j'envoie chier la vendeuse qui vient me proposer son aide et, au détour d'un rayon, je tombe sur une petite merveille. Une petite robe toute simple et très sophistiquée à la fois dont je rêvais depuis quelques temps. Je demande son avis à Olaf qui me donne son aval en me faisant promettre de lui faire un défilé en rentrant. Ok ! Donc j'acquière cette sublime robe et je file... chez le coiffeur. Puisque l'agreg est finite, je prends soin de moi ENFIN ! Donc j'arrive chez le coupe d'ouilles (je ne reviendrai pas sur tous les inconvénients du coiffeur qui avaient fait l'objet d'un post de mai 2007) Olaf en avait aussi bien besoin donc c'est coupage de pointes et brushing pour tous les deux. Bien évidemment comme j'ai toujours une chance enviable par la terre entière (notez quand même que je me suis plantée dans TOUS les pronostiques des sujets d'agreg) il pleut ! Exit le beau brushing !!! Le soir, repas de famille chez Chou. Bon là, j'ai signé un mot d'excuse à Olaf parce qu'il était vraiment trop fatigué.


Samedi : Olaf a mis en application les préceptes de vie de Bushmills. Il a donc commencé la journée par une grasse mat' suivie d'un petit somme ; a agrémenté le programme d'un roupillon et d'une sieste avant d'enfiler son bonnet pour aller manger chez une amie de Chou où nous avons eu beau citer Verlaine dans le texte, nous avons lamentablement perdu au trivial poursuit.



Dimanche : journée aussi cool que celle de la veille. Le soir nous avons fait sa valise avec soin pour que zepostcompagny ne le martyrise pas durant le voyage. Olaf était tout triste de quitter Bushmills et il a passé de longues minutes à discuter le bout de gras avec elle au sujet des oiseaux qui passent devant la fenêtre (une commère en puissance Olaf ?)



Et ce matin nous nous sommes dit au revoir, à bientôt, prends soin de toi, amuse-toi bien, toi aussi et puis nous nous sommes quittés. Mais ne désespérez pas chers lecteurs. Si les aventures d'Olaf vous amusent, vous pouvez toujours suivre son périple sur son blog à lui ...

mercredi 9 avril 2008

Bienvenue chez wam (suite)

Et oui chers lecteurs, cette semaine je blogue tous les deux jours à cause que cette semaine, je dois donner des news d'Olaf.
C'est qu'il me suit partout ce p'tit nain là ! Pire qu'un chewing-gum. Si, si, je vous jure. Bon c'est pas que ça me dérange, au contraire, il me tient compagnie.
Si notre début de séjour a commencé en fanfare, je ne sais pas trop quoi dire de ces deux derniers jours parce que je ne sais pas trop si c'est drôle ou pas. Je vous raconte ? Aller je vous raconte !

Mardi : lever à 6h30 tapantes. Petit dej', préparatif, adieux déchirants avec Bushmills (Mais ouiiiii tu vas la revoir ce soiiiiir roooh !). Finalement, Olaf saute dans la petite boîte à montre rigide que je lui ai trouvé pour le protéger des secousses du train et du tromé à l'heure de pointe. Nous partons donc pour la gare mais avant on s'arrete chez ma voisine pour acheter de quoi grognoter. Oui parce que je vous l'avais peut-être pas dit mais j'habite à côté d'une boulangerie. Juste à côté. En gros, vous cassez le mur du salon et vous pouvez vous servir tranquille dans le four ou dans la boutique. Vous pigez ? Olaf il a drôlement de la chance parce que la boulangerie était fermée pour cause de travaux. Oui mais voilà, depuis un mois les travaux sont finis et ça fleure de nouveau de bon pain qui cuit dans la rue. Imaginez le matin, vous vous réveillez, vous vous extrayez péniblement du lit tout chaud bien douillet et vous ouvrez la fenêtre parce que décidément, ça sent trop le poney qu'à courru à Vincennes. Et là, pas subtilement du tout, une vague de frais arrosée d'une odeur de viennoiseries s'empare de vos narines, de votre chambre et de tout ce qui vous entoure. Trop cool, je sais. Donc avec Olaf, nous allons à la boulangerie. Autant vous dire qu'il s'est bien marré quand il a vu la tronche de la boutique. On dirait que c'est la blonde de la 6 qu'est venue redécorer l'intérieur. C'est rose fushia pétant du sol au plafond et y'a un mur avec des énormes rayures roses et noires. Là dessus sont accrochés des miroirs dans des cadres anciens blancs et tout est présenté dans des petits paniers en osier. Trop moche la boulang'. Dès le matin comme ça, ça fait un peu mal aux yeux. Bref, j'achète deux chocolatines et je file directos à la gare en confiant mon achat à mon nain préféré.


***voyage en train-tromé en accéléré avec musique d'ascensseur en fond sonor***


Pouf pouf, nous voici arrivés station Laplace-maison des examens. Et oui, vous l'aurez compris chers lecteurs, Olaf et moi, ces quatre prochains jours, nous passons l'agrégation ! Donc la maison des examens, c'est un bâtiment de sept étages de haut, avec quatre ailes (donc en croix). Comme ça de loin, on dirait une zonzon. Enfin pas tout à fait. C'est tout gris et bleu moche avec des barreaux aux fenêtres et aux portes... du rez-de-chaussé ! Cherchez pas, logique administration française. Je monte donc les cinq étages pour me rendre dans ma salle (en gromellant que pourquoi d'abord ça sert d'avoir un nom qui commence par "B" si c'est pour se taper autant d'escaliers à monter d'abord ?) et je rentre dans la salle. La salle, c'est un rectangle immense où t'as environ 150 tables individuelles assorties de leurs chaises, dévolues à des étudiants tarés comme moi qui viennent passer un concours où y'aura seulement 80 élus. Je trouve ma place et sort mon petit bazard de mon sac : bouteille d'eau, trousse, feutres fins (pour des schémas des fois que...), convocation, carte d'identité et Olaf. Autant dire que les surveillants (les mêmes qu'au capes) ils étaient pas super emballés par notre petit mec. Et je ne vous raconte pas la tronche qu'ils ont tiré quand j'ai sorti l'appareil pour prendre la photo !

Bon comme je l'avais raconté y'a un mois, ça se passe tout pareil. Sauf que là tu dois rester 7 heures au max le cul sur ta chaise quatre jours de suite, pondre deux dissertations (sans documents pour t'aider, ça je l'ai découvert sur le tas ^^), un commentaire de texte historique et une autre dissertation de géo le dernier jour. Que du bonheur. Mardi, Jour 1 des épreuves, je table donc sur l'histoire byzantine. Je mate le sujet "la mer et la vie économique dans les cités grecques". Pas de bol. Pas de panique, de toute façon j'ai rien révisé, je suis juste là pour voir, pour le fun. Je demande à Olaf s'il sait pas des trucs des fois que vu que sa proprio elle est archéologue, on sait jamais. Il me répond : "Ca sent rudement bon tes chocolatines, tu veux pas m'en donner un bout ?" [no comment] Je me replonge donc dans mon affaire. De toute façon j'ai que ça à faire vu que je dois rester au moins 2h30 dans la salle. Autant dire que rester 2h30 a regarder les autres bosser ça m'emerde ! Donc j'ai bossé moi aussi. 4h30 plus tard, j'ai rendu une jolie copie de 11 pages toute propre, avec des schémas (oui j'aime bien les schémas, je trouve ça hyper pédagogique et en plus, ça me permet de jouer avec mes jolis feutres). Du vent. Pas d'exemple, pas de mot de vocabulaire en grec (désolée, moi j'ai fait que latin), que du blabla. Mais bon c'est fait. En rentrant, un bon bain chaud histoire de se détendre. Je suis pleine de courbatures (j'avais oublié de vous préciser qu'en plus je suis enrhumée, dopée à mort et que j'ai mal partout... Ma ballade sous la neige sûrement) Une soupe et au lit.


Mercredi (aujourd'hui quoi) : idem. Sauf qu'on n'est pas passé à la boulang', au grand damme d'Olaf qui a adoré ma chocolatine (Olaaaf, ton régiiiiiiime !!! ) A la place deux gâteaux bof de la zémon. Pronostique pour la seconde dissertation de la semaine ? Bah comme sur le site ils ont dit que les matières fonctionnaient en binomes, l'histoire byzantine est éliminée d'office. Donc c'est soit moderne (Renaissance à Révolution Française) soit contemporaine (même Révolution à nos jours) Je sais, ça peut parraitre bizzard de parler de "moderne" pour Louis XIV mais je vous assure, on s'y fait très bien. Toujours est-il que l'Histoire c'est comme ci et pas autrement. Et pis ch'est toute ! Donc je retourne à ma place de la veille, Olaf toujours sur mon bureau sous le regard inquisiteur des surveillants. Les sujets sont distribués. Je retourne ma feuille : "s'enrichir à Byzance" Et merde ! Ah si, excusez-moi mais là je le dit. MERDE ! J'ai une envie subite de prendre mes affaires et de partir mais Olaf me souffle d'essayer quand même. Il dit qu'il y connaît que pouic mais qu'en réfléchissant bien, je pourrais peut-être trouver des choses. De toute façon faut rester au moins 2h30. Donc je recommence. Je gratte sur le brouillon des trucs qui me viennent comme ça. Pis bon, comme je suis lancée et que j'aime bien écrire, même si c'est pour dire que des conneries, bah j'écris... 10 pages ! En fait, je suis en train de passer maître dans l'art de blablater pour dire pas grand chose.


Bon en rentrant, fallait quand même faire plaisir à Olaf. Alors on est allé dans Paris acheter des petites choses à mettre dans sa valoche pour Alice et son pays d'ici chez qui il va aller après moi et en rentrant je lui avait réservé une petite surprise. Des copains ! Olaf a rencontré Winnie bien entendu mais aussi Kirikou, Idéfix, un schtroumpf et Lumpy et Petit-Gourou. Et bien figurez-vous que je les ai laissé, quoi ? Pas longtemps. Et ben en revenant dans ma chambre, ils étaient en train de faire un foot avec la baballe de Bushmills. Et en plus, ils ont pris mes cd pour faire les cages ces sagouins !!!
Il rigolera moins devant le texte demain le nain ! Au fait : moderne ou contemporaine demain ?

lundi 7 avril 2008

Bienvenue chez wam

Alors voilà, il y a une semaine, la fée Clochette annonçait sur son blog l'arrivée dans ses foyers d'Olaf, 12 cm, nain de jardin de son état. Pour ceux qui ne sont pas au courant de l'histoire, un petit rappel des faits. Olaf, c'est un nain de jardin donc, qui se ballade à travers le monde à la façon du nain du papa d'Amélie Poulain. Il passe donc une semaine, de maison de bloggeur en maison de bloggeur, s'amuse, découvre puis repart par la poste vers d'autres contrées. Chacun peut suivre son périple sur le blog d'Olaf, dont vous trouverez le lien dans la colonne de gauche de mon blog à moi.

Vous l'aurez compris, cette semaine c'est donc chez moi qu'Olaf a posé ses valises. Et il a été gâté le saligaud ! Pas de voyage par la poste cette fois-ci. Non non non. Môssieur a voyagé en sac à main première classe. En effet, comme la fée Clo et moi-même sommes des amies dans la vraie vie, nous nous sommes retrouvées lors d'un goûté dans Paris (cadeau récompense de la fée à cause que j'ai gagné un de ses jeux sur son blog) Entouré de thé "pleine lune" (pour elle) et "noël" (pour moi) et de crêpes au suc' (pour nous) Olaf est donc passé de sa main à la mienne avec quelques petits cadeaux car Olaf n'arrive jamais les mains vides. Bon, je soupçonne la fée Clo de lui avoir soufflé deux trois trucs. Il m'a offert donc trois sachets parfumés à mettre dans les armoires et des petits stickers en forme de sacs à main et de chaussures pour mes scrapbooks. Autant dire tout de suite que j'en collerai quelques uns dans son carnet de bord papier (très joli d'ailleurs, bravo à la reine archéologue, propriétaire originelle d'Olaf)
Addition payée malgré le refus du serveur de nous l'apporter puis de prendre le paiement par chèque, Clo et moi nous sommes quittées devant son arret de bus et ma bouche de métro afin que chacune retourne à ses pénates. Pour Olaf, sa nouvelle destination se trouve dans le nord de l'Ile de France. Mais avant de viendre chez moi rencontrer Winnie et ses accolytes, direction l'appartement de Chou, mon n'amoureux. Nous prenons donc le train et pour me distraire, Olaf propose de me faire lire son carnet de route papier. Je me plonge donc dans cette lecture amusante et colorée quand un quart d'heure plus tard je décide de lever les yeux, histoire de pas louper mon arret. Il pleut. Pfffff. Je lis encore et cinq minutes plus tard, c'est le bruit de petits grelons frappant les carreaux du train qui me font regarder dehors. Roooooh. Et en descendant du train, c'est sous de gros flocons de neige que nous avons marché pendant dix minutes jusqu'à l'appart de Chou, le bénissant au passage de m'avoir conseillé les baskets plutôt que les petites chaussures à talons.

Evidemment, nous sommes arrivés frigorifiés mais une bonne douche chaude (chacun son tour !) et il n'y paraissait plus. Au repas du soir, Chou et moi avons parlé à Olaf de notre soirée de la veille où nous avons fêté l'anniversaire d'un copain autour d'une double fondue drôlement bonne, de crudités très saines, de gâteau chocolat-noix de coco à la crême anglaise et de grains de raisin et fraises grapillées pendant un jeu sympa pour finir la soirée. Olaf en avait l'eau à la bouche et il m'a demandé la recette de la fondue pour la noter dans son carnet de route.
Le lendemain, aujourd'hui quoi, Olaf et moi sommes rentrés dans ma zémon de chez mes parents à moi, en train, bus et sac à main. En arrivant, il a été charmé par l'allure "maison de poupée du XIXe siècle" de ma demeure. Je la lui ai fait visité et lui ai présenté Bushmills, mon chat adoré. Je pensais qu'ils ne s'entendraient pas du tout car mon chat est un peu caractériel et que nous sommes arrivés en plein milieu d'une de ses siestes. Et bien point du tout mes amis. Avide de découvrir son compagnon de la semaine, bien plus poli que Coyotte (le chat de ma grand-mère), Bushmills l'a accueilli à pattes ouvertes. Olaf, un peu fatigué du voyage s'est fait un plaisir d'adopter la coutûme du félin à savoir la sieste. Et bien heureusement pour lui car demain, un grand périple l'attend ^^

jeudi 3 avril 2008

Montrer ses fesses à la récré, c’est salsa !

Désolée pour le titre, j’ai rien trouvé de mieux en rapport avec le sujet du jour. Oui parce que je me suis dit hier en rentrant de mon cours de salsa que peut-être serait-il temps de vous en parler quelques secondes, rien que pour le plaisir de vous faire partager mon petit bonheur du mercredi soir.
Alors voilà, tous les mercredi soirs, je vais à la salsa. Une heure de musique cubaine dans les oreilles, une prof drôle et hyper pédagogique qui adore littéralement son métier et des partenaires hauts en couleurs. Bon au début de l’année, c’est vrai que c’était pas super drôle. Y’avait pleins de gens… Non je rectifie : y’avait trop de gens. A 50 pour une leçon dans une salle dotée d’un superbe pilier central c’est carrément pas cool pour apprendre correctement. D’autant plus que vous vous en doutez certainement, le taux de mâles est extrêmement bas. Et même si la prof fait fonctionner le cours en "rueda" (= roue, càd qu’on est en couple en rond et qu’entre les couples s’intercalent les demoiselles esseulées pour qu’à l’appel de la prof, changent les couples et permettre à tout le monde de profiter d’un partenaire en chair et en os) Bref. Et ben depuis le mois de janvier, c’est que du bonheur. Plein de gens ont abandonné et nous voilà plus de moitié moins nombreux et à parité quasi-égale. L’avantage de la rueda, disais-je c’est de pouvoir changer de partenaire afin de s’adapter en soirée à n’importe quel danseur prêt à partager quelques minutes saucées avec vous. Et mes partenaires, ils sont tous différents. Hier en rentrant, je me suis dit qu’il fallait que je vous les présente.

Commençons donc par Max. Max, c’est monsieur tout le monde. Il est venu là de son plein gré, pour son plaisir, parce qu’il en avait envie et mine de rien ça compte vachement (bah oui, Arthur qui est venu pour faire plaisir à sa copine il est nettement moins motivé... Et en plus il est pas doué, il danse bizarrement, sur un rythme assez louche). Il apprend sagement les pas, demande s’il a pas compris, s’applique avec soin et a toujours un petit mot sympa pour sa partenaire. Max il est pas sauvage. Il discute avec plaisir et est curieux de tout, avant et pendant la leçon. Dame

*** ("dame" = donne moi. En langage salsa, ça veut dire que la rueda tourne et qu’on change de partenaire ^^) ***

Ah, Flavien ! Flavien il a tout pigé à quoi que c’était la salsa. Il fait de l’aïkido donc il est super à l’aise avec son corps. Il suit aussi le cours de rock d’avant. Donc quand vient l’heure de la salsa, il est déjà bien échauffé. Pareil que Max, il s’applique à bien apprendre les pas mais il ne s’en embarrasse pas. Lui, ce qui l’intéresse c’est de trouver ce qui va le mieux convenir à sa partenaire. Et non seulement il y met la technique mais aussi l’attitude. Il joue le cubain super langoureux, catogan et regard de braise, tout en douceur (bah ouais, il est apprenti osthéo et il a pas envie de nous démettre une épaule, surtout qu’il a pas encore appris comment la remettre !). Dame

En général, pas très loin de Flavien, on tombe souvent sur le geek. Vous comprendrez que je me refuse à dévoiler son nom. Le geek, c’est un pote de Flavien. Il s’est inscrit au cours de salsa pour le délire avec les copains et aussi parce qu’il a compris que c’était un moyen de se sociabiliser avec les demoiselles. Bon manque de cul, ça se repère à des kilomètres à la ronde le geek. Donc le salsa-geek il s’applique aussi beaucoup. Lui il porte un soin particulier à trouver une manière de faire comprendre à sa partenaire ce qu’il veut lui faire faire sans annoncer verbalement la figure. Il cherche donc à coder ! Sauf que ses codes, personne d’autre que lui ne les comprend !!! Cela dit, il a une super bonne carte mémoire le salsa-geek et de fait, quand la prof annonce "free style" bah vas-y qu’il enchaîne des figures et des figures sans chercher trois plombes ce qu’il va bien pouvoir faire faire à la demoiselle en face. Bon par contre, le geek à un gros problème de sudation qui fait que contrairement aux autres, on a tendance à pas trop jouer la complicité corps à corps, si vous voyez quoi que j’veux dire… Dame

Ah un autre spécimen. L'homme invisible ! Et oui y'a aussi le partenaire de quand t'es toute seule, alone on the floor et que tu t'emmerde grave. Remarque, cuilà il aussi ses avantages : d'une il fait tout bien les pas et de deux il te fout jamais son coude dans la tronche, te marche jamais sur le pied et ne malmène pas tes poignets et tes épaules ! Mais c'est vrai qu'à danser avec lui, t'as légèrement l'air con. Dame.

(Putain, pourquoi c’est toujours plus long quand on danse avec le geek merde !) L’américain. Et ouais les filles ! Bon d’accord c’est pas un vrai ricain. Mais c’est pas plus mal. En fait c’est plutôt un vieux beau de 40 piges, toujours célibataire qui fait un max son intéressant. Il ne cache à personne qu’il est amené avec son boulot dans les "cosmetics" de voyager fréquemment aux "states". Waaaah ! Et comme il bosse dans les "packaging" des "cosmetics" il a toujours des échantillons dans son larfeuille. Oui oui, il a des échantillons de rouge à lèvres, de parfum, de fards à paupières dans son larfeuille. En fait il cherche les différentes façons de mettre des échantillons de produits dans les magazines. Alors bien sûr, la plupart des filles sont toutes subjuguées par ces super produits qu’il distribue généreusement. Manque de cul, moi j’m’en fout d’autant que les magazines de gonzesses, j’en achète un tous les deux ans. Bon lui il est super cartésien. Son lave-vaisselle, ça doit être super carré. Il apprend les pas donc bêtement et les répète tels quels en comptant tout haut. Et surtout quand il danse, il réfléchit. Alors bon, sans vouloir être désobligeante, je donne pas cher de sa peau en soirée salsa. Mais j’espère pour lui que je me trompe. Dame

Ah… Lui non plus c’est pas un cadeau. Enfin c’est toujours moins pire que l’américain. Lui, c’est le vieux monsieur (la soixantaine bien entamée). Bon autant dire que lui, il vient pour apprendre la salsa mais quand il juge un pas trop compliqué, il ignore superbement son apprentissage. Donc il fait uniquement ce qu’il veut. Mais si y’avait que ça, je pourrais m’en accommoder. Non il a un truc en plus. Comment le dire efficacement sans être méchante ? Il est … mou ?... efféminé ?... Les deux en fait ! Au diable la langue de bois. Donc quand on danse avec ce monsieur, c’est tout bonnement madame qui mène la danse ; non seulement parce qu’il pige que pouic aux pas de l’exercice mais aussi parce qu’il est complètement démuni de poigne… Aller merde, viiiiite !!! Dame !

Ouf ! C’était moins une. Bah oui, la salsa c’est une danse à deux et donc c’est monsieur qui mène alors quand il mène rien, c’est carrément pas agréable. Et voilà que nous tombons sur Antoine. Antoine, c’est un pote de Flavien et du geek et c’est surtout de très loin de meilleur danseur du groupe. Non seulement il enregistre les pas facilement, le retiens (il a dû demander un disque dur externe pour la mémoire à son pote geek) et en plus il fait les pas à sa sauce à lui et en rythme. Et là, c’est le bonheur parce que il y met tellement de cœur et de bonne humeur que obligé tu danses avec une banane sur la face et forcément tu fais tout bien les pas. Très prometteur Antoine donc pour les soirées salsa futures.

Et voilà, on a fait le tour des principaux. J’aurai pu vous parler aussi d’ [Ahité] qui a déjà deux ans d’apprentissage et au moins une soirée salsa par semaine dans les pattes et qui nous gratifie de l’honneur de venir ajouter un mâle au cours de temps en temps. [Ahité] il a même une figure qui porte son nom tellement il danse bien. En fait, c’est Antoine, l’expérience en plus. J’aurai pu aussi vous parler de Chou. Oui mais voilà, Chou a arrêté son apprentissage (lâcheur !) alors qu’il était doué (petit joueur !) simplement parce qu’il était un peu perdu après deux semaines de cours ratés (j'vous jure, aucune persévérance !). Non non cher lecteur, si tu crois en lisant ça que je lui en veux, tu te trompes… Enfin peut-être pas tant que ça !

mardi 1 avril 2008

C'est personne ... !?

Je sais pas vous, mais chez moi, en apparence, tout va bien. Je précise bien "en apparence". Oui parce qu'en fait, en y regardant à deux fois, il y a quand même chez moi des trucs qui tournent pas rond. En faisant le tour des pièces de la maison pour mes divers zé variés préparatifs du matin, j'ai remarqué quelques petits détails bien troublants. Rassurez-vous chers lecteurs, rien de paranormal. Car même si ma tante qu'est voyante nous a gentiment informé il y a 15 ans du fait qu'un esprit se promenait dans un coin de la salle à manger, que Maman, JJ, Max (le copain de JJ ma titsoeur) et moi avons eu l'impression récurente qu'un homme se tenait debout dans la chambre à nous regarder dormir peinards, nous n'avons jamais eu aucune preuve ni vu de visu lesdits "esprits". Mais de quoi qu'il s'agit-il donc alors si tout il est normal dans la zémon ? Je sais ce que vous vous dites, elle est complêtement toquée la pauvre. Sauf que bon, y'a quand même des trucs très curieux, frisant l'illogisme et dont personne dans la maison n'a l'explication. Lisez plutôt :
- Pourquoi c'est-y donc que dans ma chambre au plafond irrégulièrement traître, sur une poutre de 3 mètres de long, les gens se cognent-ils la tête toujours au même endroit, au point d'en courber le vieux bois des années 1900 de la charpente ? Y'a pourtant plus de 3 mètres pour se faire mal mais non, les gens de tapent toujours exactement au même endroit !
- Toujours dans ma chambre (moins "curieux" je l'avoue mais agaçant tout de même donc j'en cause - et pis d'abord je fais quoi que je veux sur mon blog-) j'aimerai bien trouver l'explication logique, rationnelle au fait que mon chat, Bushmills de son p'tit nom, prend un malin plaisir à se coucher uniquement à un endroit très précis du lit. Non seulement ça c'est bizarre mais en plus ça énerve parce qu'elle se couche exclusivement là où dort Chou quand il partage mon lit ; alors qu'il déteste se coucher dans un lit chaud (oui, le Chou pour bien reposer doit s'endormir en réchauffant naturellement son lit, notez pour la conservation dans vos frigos chers lecteurs) tandis que moi, je ne rêve que de CA, de me coucher dans un lit déjà tout chaud !!!
- Puisqu'on en est au chapitre Bushmills, autre curiosité. Pourquoi ce chat prend-il un malin plaisir à faire exception à la règle edictée précédemment dans le cas où des fringues propres se trouveraient posées sur mon lit ? Elle a pourtant toute la place qu'elle veut et en plus, je ne pose jamais mes habits tout propres là où elle dort d'habitude pour ne pas l'embêter (en excellente maîtresse que je suis)
- Il y a deux secondes, j'évoquais la cuisine. Ca aussi, c'est un grand mystère parfois. J'explique. A la maison nous sommes cinq (Papa, Maman, JJ, ma cousine et moi). 5 adultes de surcoît, tous majeurs et vaccinés et tous munis d'une carte bleue et nous allons tous faire les courses au moins une fois dans le mois. Hier, j'ouvre un placard où sont stockées différentes choses (pâtes, sucre, farine, gatô apéro, gatô pour grignotter à 10h ou à 16h...) Bah hier, dans ce placard, j'ai trouvé une boîte de gatô que personne il aime ça dans la maison mais qu'est là quand même (!) et que manifestement quelqu'un l'a sortie du magasin. Ou alors c'est qu'on a réussi à multiplier la bouffe sans aller à la messe... Et des choses comme ça, y'a les mêmes spécimens dans le frigal. Bien évidemment, quand on pose la question, personne n'a acquérit les fameux biscuits et personne ne savait qu'ils étaient là. Et ils y restent ces gatô à cause qu'en fait, personne il aime ça !!!
- Restons un peu dans la cuisine. Juste pour souligner le manque de logique règnant dans le lave-vaisselle. Cet outil, vital quand on est 5 à table (et même quand on est que 4 d'ailleurs), comporte une partie haute et une partie basse. Lesdites parties sont chacune pourvues de pics de différents gabarits, propres à empaler la vaisselle sale, afin de la retrouver intacte après lavage. Ca, je suppose que c'est chose même chez tout le monde. Oui mais voilà, un vent d'illogisme souffle aussi au dessus de cette machine infernale. J'aimerai qu'on m'explique pourquoi les gens autres que Papa et moi sont incapables de comprendre et d'appliquer la règle simple selon laquelle les petits pics de la partie haute sont réservés aux petits verres (ou verres peu profonds si vous préférez) alors que les grands pics sont parfaitement conçus pour retenir les verres à grande contenance. C'est pourtant on ne peut plus cartésien de faire ainsi. Mais non y'en a qui sont pas super calés question verre. D'autant plus qu'il y a pire, y'a celles qui rangent les verres à pieds sur les pics alors qu'un compartiment, spécialement étudié par des éminents professeurs en lavage de vaisselle qui ont fait 10 ans d'études, est prévu pour caler correctement les pieds afin qu'ils ne risquent pas de tomber et de casser sous le coup des jets d'eau et de savon de l'infernale machine.
- Autres machines aux réactions incompréhensibles : le lave-linge et son petit frangin le sèche-linge. Extrêmement vital aussi quand on vit à 5, même à 4 voire même à moins aussi ça marche. Bref. Dans la buanderie y'a aussi un esprit malin qui s'éclate à torturer les fringues. Pas n'importe lesquelles attention. Les MIENNES !!! Enfoiré !!! J'aimerai un jour trouver aussi l'explication rationnelle qui démontrerai par a+b pourquoi donc que seulement mes habits rétrécissent au lavage alors que ceux des autres usagers de la machine qui sont dans les mêmes matières et lavés dans les mêmes conditions restent diaboliquement intacts. Et ma mère, responsable en chef du merdier d'en bas, quand je lui pose la question me gratiffie d'un superbe "Meuh non qu'il a pas rétrécit ton ticheurt !" Elle a peut-être raison, j'ai peut-être des fringues intelligentes qui se rétrécissent au fil de l'an selon la saison : en hiver manches longues, au printemps manche 3/4 et en été, bonheur, manche courtes et nombril à l'air ! Sauf qu'après, mes fringues sont trop cons pour faire le chemin inverse !!! Idem pour les pyjamas, les pulls et je soupçonne même cette sal... de machine d'avaler une ou deux de mes paires de chaussettes pour son quatre heures. Gourmande va !
- Dernier phénomène inexplicable par aucun des habitants de la maison (qui doit vous sembler de plus en plus suspecte quand même, je me doute que y'en a qui refuseront dorénavant de passer le seuil de ma porte) qui cette fois à lieu dans la salle de bain. Une dernière fois, nous sommes 5 à la maison à y vivre en permanence avec deux membres intermittents (Max et Chou) Et nous avons UNE SEULE balle de sain. Autant dire que les matins où on est 7 c'est coton pour être à l'heure. Bref, une baignoire, un wc, un bidet (un des derniers de son espèce je pense) et deux lavabos. Bonheur. Au dessus des deux lavabos, deux tablettes de verre. Une squatée par Maman, ses cosmétiques et ses parfums. La seconde, propre à supporter le gobelet à brosses à dents. Je compte donc les brosses : une, deux, trois, quatre... Jusque là tout va bien... Cinq... Oui... Six (?)... Sept ! Sept brosses à dents entourent donc le dentifrice collectif. Sauf que dans le tas, y'a pas celle de Chou qui est rangée dans une trousse contenant ses effets personnels. Huit brosses sont donc en service et nous ne sommes que sept maxi à la maison. Et bien sûr, quand on pose la question, tout le monde répond qu'il a la sienne et pas plus !
Encore une fois, c'est la faute à personne, le fait de personne. Il commence à faire chier personne ! A la réflexion, j'aimerai bien que Personne vire ses affaires de chez moi, en espérant qu'il lit ce blog !