dimanche 27 avril 2008
Mes pieds vont bien
mercredi 23 avril 2008
Portrait un peu flou
Pour quoi suis-je faite dans la vie ? Fleuriste
Comment finirai-je ? Mariée, cinq enfants et un fox terrier dans une maison individuelle avec balançoire.
Quand vais-je convoler ? Dans un an et neuf mois
Quel genre de fille es-tu ? Lou, la folle, qui rie pour rien. Tu es la fille plutôt sensible mais qui ne montre pas forcément ses sentiments. Très jalouse et très possessive tu adores quand tu sens que quelque chose t'appartiens. La fête et les potes sont tes préoccupations prioritaires.
Quelle couleur suis-je ? désolée ca a buggué, ça marche pas toujours top fesse-bouc !
Quel dessin animé de Disney suis-je ? Bernard et Bianca
Pour quelle ville du globe suis-je faite ? Le Cap (en Afrique pour les handicapés de la géo)
Que signifie l’amour pour moi ? La peur du vide (La solitude, mal du siècle, vous prend du fond des tripes ; si jamais le grand amour ne vous a pas pris,celui que vous cherchez désespérément, vous aurez malgré tout terriblement besoin de quelqu'un pour meubler votre existence ; ne serait-ce que pour vous sentir exister... Courage, courage ! Il ne faut pas désespérer ; gardez la foi ! )
Quel fruit suis-je ? Une banane
Quel est ce défaut chez moi qui fait craquer tous les hommes ? Je suis bavarde ("Tu parles trop, tu parles trop, tuuuuu parles trop" chante la Rue Kétanou. Cet hymne est pour toi. Souffle un peu des fois, et écoute-les hommes! Mais certains timides aiment que tu leur parles, au moins, il n'y a pas de blanc. Et puis, même si tu parles beaucoup, c'est rarement pour ne rien dire. Tu as tes convictions et tu as bien raison de les clamer! )
Quel sous-vêtement suis-je ? Une guépière rouge et noire
Quel genre de mec me fait rêver ? Brad Pitt (Un mec canon, musclé, sexy, mais aussi papa poule, fidèle et amoureux...! )
Quelle est ma série américaine ? 24 (Tu es plus action, flingue, suspense...un vrai agent secret.)
Quel personnage de Friends suis-je ? Joey
Bon ok y’a un peu de vrai vu que les tests en général c’est tellement large que ça colle à tout le monde. Mais bon… Y’a quand même quelques boulettes dans le tas !
D’abord j’ai quelques doutes sur la date de mon potentiel mariage car c’est pas du tout d’actualité chez moi et d’après ce que Chou en dit, ça l’est encore moins pour lui. Bon les 5 enfants admettons. J’en veux 3 et lui 11. C’est vrai que j’aime la teuf, les copains et que je suis jalouse mais bon pas comme c’est décrit dans le portrait de Lou.
Bernard et Bianca et le Cap passons…
La peur du vide. Alors là c’est un grand mystère sur le pourquoi du comment que j’ai obtenu ce résultat-là. Pourtant les questions étaient en français. En tout cas, heureusement que je ne suis pas célibataire parce qu’avec un résultat pareil, obligé tu rentres dans les ordres sur l’heure.
Une banane… Je sais pas trop comment je dois le prendre celui-là…
En général on me décrit comme quelqu’un de discret voire de transparent. Ma mère me traitait de sauvageonne tellement je ne disais rien au collège alors je comprends pas trop comment je peux me retrouver avec l’appellation de « piplette ». Même pas AOC en plus l’appellation ! Remarquez, j’ai fait de gros efforts pour me sortir de ma timidité, c’est peut-être ce qui ressort de ce test maintenant. Merci les colos. M’enfin quand même, c’est pas le sujet du test et je ne pense pas que Chou ai craqué sur mes conversations en premier.
Pour les trois dernières questions, on touche quand même le pompon. Pour être très franche, Chou ne ressemble pas vraiment à Brad Pitt. Non il n’est pas blond, n’a pas les yeux bleus. Y’a même un gros gros bug vu qu’il est plutôt en accord avec mon vrai idéal : Zorro ! Bon d’accord Antonio Banderas. Ou du moins, il est brun aux yeux verts. Par contre, « canon, musclé, sexy » c’est tout à fait ça (bas les pattes les filles, il est à moi !!!), papa poule je ne sais pas et fidèle et amoureux, j’espère !
Joey… En faisant ce test je m’attendais à tomber au moins sur une nana. Et ben que pouic. Joey. Voyons, quels points communs puis-je avoir avec ce personnage mis à part notre amour commun pour la nourriture et l’Italie (Ziboux déteste aussi qu’on pique sans son autorisation dans son assiette… Ziboux pas prêter son manger !)… Non vraiment je ne vois pas.
Enfin, la cerise sur le mc do : la série 24 !!! Alors là, chapeau monsieur fesse-bouc. Je suis stupéfaite par autant de perspicacité. Je tiens cependant à préciser que : d’une je n’aime pas trop les séries policières d’action avec trop du suspence qui tue. Je n’ai par exemple jamais vu Alias hormis le dernier épisode de la série (ce qui m’anesthésie de l’envie de regarder le reste). De deux, je n’ai non plus jamais vu une seule minute d’un seul épisode de 24 ! Je regarde plutôt Friends et Desperates Housewives alors je comprends rien à ta logique monsieur fesse-bouc, tu m’explique dis ?
Bref, ne prenez pas ce portrait de moi pour vrai, vous risqueriez d’être pas mal déçu…
Du coup chers lecteurs-bloggueurs, je vous invite à faire la même analyse de vos résultats sur vos tests fesse-bouc ou autre, juste comme ça, pour voir… ^^
dimanche 20 avril 2008
My taylor is rich
Il faut dire aussi que mon matériel à bloguer est quelque peu défaillant ces derniers temps. J’explore aussi de nouveaux horizons.
Oui mes chers amis, je me suis inscrite sur fesse-bouc comme la beaucoup d’utilisateurs du ternet. Enfin je me suis inscrite… On m’a fortement poussée à m’y inscrire. Parce que moi au départ j’étais pas trop chaude pour entrer dans un cyberespace de plus. Mon blog et ma boîte mail me suffisant amplement.
Sauf que bon, j’ai fêté mon 23ème anniversaire en décembre dernier avec des copains dont un très notamment qui est un accro du fesse-bouc. Et ce petit malin a mis en ligne les photos prises lors de cette soirée sur sa page fesse-bouc qui n’est consultable que si et uniquement si on est aussi inscrit. Forcée donc de me joindre à la communauté, je rame, galère, sue sang et eau (choisissez le verbe qui vous convient le mieux) pour comprendre à quoi peut bien servir ce truc. Non parce que bon, autant les sites où on adhère pour avoir des nouvelles des potes d’écoles je trouve ça bien sympathique et utile, autant fesse-bouc ça rime à rien. Déjà gros point noir, fesse-bouc ne parle qu’anglais et j’avoue que bien que parlant assez bien (ou du moins comprenant correctement) la langue de Shakespeare je n’ai absolument pas envie de fournir le moindre effort pour capter ce que ce site me propose. L’a qu’à parler en français comme tout le monde ce con ! Alors j’en entends déjà qui s’offusquent devant leurs écrans en pestant que d’abord il existe une version française de fesse-bouc. Encore faut-il avoir envie d’y aller et moi j’en n’ai absolument pas besoin vu que je ne consulte ma page que quand je reçois un mail m’invitant à lire un message. En général je trouve alors sur ma page environ 15 428 invitations à des tests divers et variés, tous hautement intelligents, envoyé en 4 exemplaires par 4 personnes différentes. Ces superbes tests, pour dire combien ils sont utiles m’ont définie comme une femme idéalement faite pour le métier de fleuriste et qui finira mariée avec 12 mômes, un mari, un espace et un cocker.
Ajoutez à mes tribulations avec fesse-bouc le fait que mon Papa, très gentiment et surtout sans me demander mon avis a installé sur mon ordi le paquet office de Fenêtre. Mais pour sa décharge, il avait une bonne raison : maintenant je peux lire sans problème toutes les bêtises qu’ils m’envoie sur ma boîte mail. Donc il est tout pardonné. Sauf que le paquet office il a des ratés qui déroutent même les informaticiens les plus chevronnés. Voyez plutôt : j’ouvre une page word, j’écris « le chat mate les oiseaux à la fenêtre », je demande la recherche pas clic droit dans le dictionnaire du mot « chat » et là, une petite fenêtre s’ouvre me conseillant (m’ordonnant en fait) d’insérer (tenez-vous bien) le cédérom Auto Route 2005 afin d’obtenir satisfaction. Oui oui chers lecteurs, vous avez bien lu : Auto Route 2005 ! Pour une recherche dans le dictionnaire !!! Et le meilleur dans tout ça c’est qu’on clique sur « ok », « annuler » ou la petite croix du coin haut-droit, la fenêtre revient toujours et m’oblige a fermer intégralement le programme pour la faire disparaître. Ya pas de doute, la technologie informatique ça simplifie la vie. Et un bon dico papier aussi !!!
Bref, je divague, je digresse et j’en oublie de vous faire part de mon coup de cœur du jour : God Save la France de Stephen Clarke. Voilà un livre que je vous recommande chaudement. La seule critique que j’ai à lui faire c’est la traduction du titre. Il était génial en anglais et, probablement poussé par un souffle de chauvinisme mal venu, l’éditeur l’a complètement dénaturé pour en faire un titre banal et somme toute moins accrocheur. Le titre anglais c’est « A year in ze merde ». Quand vous lisez ce titre, vous avez tout l’esprit du livre qui monte en vous. L’anglais écrit en phonétique des dialogues, l’humour anglais et les remarques bien à propos d’un rosebeef sur la société française.
C’est l’histoire simple d’un Anglais qui vient travailler un an à Paris pour y monter une chaîne de salons de thés (idée géniale soit dit en passant). Il découvre alors la France dans ce qu’elle a de plus beau : les grèves surprises, les suppositoires et les merdes de chiens sur les trottoirs. Une année donc où il va aussi faire connaissance avec les femmes françaises au charme irrésistible (moi chauvine aussi ?) et les politiciens magouilleurs.
C’est drôle, décalé, bien traduit et trop court !!! Oui j’avoue que je ne suis pas trop satisfaite par la fin mais je pardonne à cet ouvrage ce petit dérapage tellement j’ai ri toute seule dans le métro et dans mon lit à le lire.
Et plutôt que de vous ennuyer encore avec de longs discours pour vous convaincre d’y jeter un œil, voici quelques morceaux choisis :
« - You very djeune, fit le petit maigre.
Pas sur un ton accusateur, juste un peu contrarié.
- Pas vraiment. J’ai vingt sept ans. Si j’étais une rock star, je serais déjà mort. […]
Bernard eut un sourire nerveux et se lança.
-I am Bernard, ayam responsibeul of communikacheune, euh…
Bon Dieu, Jean-Marie n’avait-il pas parlé d’une réunion en anglais ? Et voilà que ce type attaquait en hongrois. L’homme de Budapest poursuivit dans cette veine hermétique pendant deux minutes puis articula plusieurs mots, de la plus haute importance à en juger par la constipation forcenée de son visage :
-I am very happy work wiz you.
Capté ! Bien que peu familier des dialectes d’Europe centrale, cette fois j’avais compris. Il est très heureux de travailler avec moi. Par Babel ! C’était de l’anglais, mais pas le même que le nôtre. »
« Christine donna quelques coups de fil pour tirer au clair cette histoire de carte de séjour. […] Elle dressa une liste d’adresses et de documents à fournir et entreprit de me les expliquer. Il ressortait que, étant citoyen européen, il me fallait aller à la préfecture […] Il me suffisait de prendre mon passeport, mon contrat de travail, trois photos d’identité, une facture d’électricité récente et les certificats de mariage de tous les hamsters que j’avais possédés depuis 1995, photocopiés sur du parchemin médiéval. Pas de problème. »
jeudi 17 avril 2008
Ecoeurée…
Je suis écoeurée. Je trouve pas d’autre mot.
J’ai l’impression d’avoir regardé pendant des heures un énorme gatal beau comme un dimanche ensoleillé. Un truc qui fait saliver à mort mais qu’on hésite à toucher tellement c’est beau. Un truc dont l’énonciation du nom sonne tellement doux à l’oreille qu’on en frémit d’avance. On se dit que ce sera unique, merveilleux. Ce nom promet un avenir meilleur, différent, rien que de par le fait d’avoir goûté à ce délice. J’ai l’impression que par sympathie, on m’a accordé le droit d’en manger une miette. Une toute petite miette de rien du tout. Et puis après la miette, la cuillère à café, si ridiculement minuscule qu’on ne comprend même pas qu’on puisse avoir inventé un couvert pareil. Alors on est passé à la petite cuillère, la vraie, celle du tiroir du milieu, celle qu’est rangée horizontalement contrairement à tous les autres membres de la famille des outils de table qui sont verticalement allongés dans le tiroir. Mais la générosité ne s’est pas arrêtée là. Après il y a eu la cuillère à soupe et la louche. Bref, le gatal, je l’ai dévoré en me disant qu’une fois fini, tout serai bien mieux. Le problème c’est que le gatal ne diminue pas. Jamais. Il est toujours parfait, crémeux, intact. Et plus je le regarde, plus les promesses qu’il me faisait s’éloignent. Et je suis écoeurée. Je n’ai plus envie de manger cette chose. Et pourtant je le dois.
Voilà. Le permis de conduire c’est ça. Exactement ça. Une chose qu’on vous fait miroiter comme la clé de la liberté. Le problème c’est que les auto-écoles en font un gatal écoeurant.
1) ils sont uniques décisionnaires de ta destinée, quelles que soit tes exigences, tes motivations et tes problèmes personnels.
2) Ils font strictement ce qu’ils veulent avec leur gestion de la boutique et que toi, petit piéton tu n’as certainement pas ton mot à dire.
Non. Toi, client, ton seul devoir est de t’astreindre à gober toutes les couleuvres que l’on te fera avaler à l’entonnoir, de venir aux leçons, histoire de justifier les salaires des moniteurs, et surtout, signer le petit rectangle détachable de ton carnet de chèque. Au dessus et au préalable bien entendu, toi, client, tu auras écrit en lettres et en chiffres un montant exorbitant comparé à la prestation (mais toujours très justifié, le prix de l’or noir à la pompe aidant providentiellement), ce qui te vaudras une ponction immédiate d’une partie du capital que tu avais économisé avec soin. Et c’est écoeuré que tu regardes la facture, ton relevé de compte bancaire et ton agenda, désespérément vide d’une date que tu attends, négocie et que pour laquelle tu travailles depuis des mois.
Plus le temps passe, plus tu as l’impression d’être la vache à lait que l’on trait régulièrement pour obtenir la substance de ce gatal immonde. Et en plus tu apprends, le temps passant, que d’autres qui ont commencé après toi on eu le sésame à peine 60 jours après le passage de l’examen théorique, qu’ils n’ont pas dû attendre un mois avant de commencer les leçons de conduite, qu’ils n’ont jamais eu de problèmes pour obtenir deux heures de leçon d’affilée afin d’aller sur les parcours d’examens, qu’ils n’ont jamais non plus dû céder une de leurs heures à un élève en passe d’obtenir le sésame. Et toi, toi pauv' con que tu es, tu as fait tout ça. Tu as certainement été l’élève le plus docile, le plus cool et le moins râleur que le monde aie porté. Et pourtant, toi, tu n’as toujours rien. Rien ne se profile. Le gatal est là, il te regarde, t’invite irrépressiblement à manger encore un peu, un peu plus. Parce qu’il le faut. Tu n’as pas le choix si tu veux le sésame. Oui mais voilà, le gatal, il n’est plus si beau, plus si bon. Et tu te demandes sincèrement si tu as encore envie de savoir ce qu’il offre de si merveilleux.
Ecoeurée j’vous dit…
lundi 14 avril 2008
Bienvenue chez wam (fin)
mercredi 9 avril 2008
Bienvenue chez wam (suite)
Il rigolera moins devant le texte demain le nain ! Au fait : moderne ou contemporaine demain ?
lundi 7 avril 2008
Bienvenue chez wam
jeudi 3 avril 2008
Montrer ses fesses à la récré, c’est salsa !
Alors voilà, tous les mercredi soirs, je vais à la salsa. Une heure de musique cubaine dans les oreilles, une prof drôle et hyper pédagogique qui adore littéralement son métier et des partenaires hauts en couleurs. Bon au début de l’année, c’est vrai que c’était pas super drôle. Y’avait pleins de gens… Non je rectifie : y’avait trop de gens. A 50 pour une leçon dans une salle dotée d’un superbe pilier central c’est carrément pas cool pour apprendre correctement. D’autant plus que vous vous en doutez certainement, le taux de mâles est extrêmement bas. Et même si la prof fait fonctionner le cours en "rueda" (= roue, càd qu’on est en couple en rond et qu’entre les couples s’intercalent les demoiselles esseulées pour qu’à l’appel de la prof, changent les couples et permettre à tout le monde de profiter d’un partenaire en chair et en os) Bref. Et ben depuis le mois de janvier, c’est que du bonheur. Plein de gens ont abandonné et nous voilà plus de moitié moins nombreux et à parité quasi-égale. L’avantage de la rueda, disais-je c’est de pouvoir changer de partenaire afin de s’adapter en soirée à n’importe quel danseur prêt à partager quelques minutes saucées avec vous. Et mes partenaires, ils sont tous différents. Hier en rentrant, je me suis dit qu’il fallait que je vous les présente.
Commençons donc par Max. Max, c’est monsieur tout le monde. Il est venu là de son plein gré, pour son plaisir, parce qu’il en avait envie et mine de rien ça compte vachement (bah oui, Arthur qui est venu pour faire plaisir à sa copine il est nettement moins motivé... Et en plus il est pas doué, il danse bizarrement, sur un rythme assez louche). Il apprend sagement les pas, demande s’il a pas compris, s’applique avec soin et a toujours un petit mot sympa pour sa partenaire. Max il est pas sauvage. Il discute avec plaisir et est curieux de tout, avant et pendant la leçon. Dame
*** ("dame" = donne moi. En langage salsa, ça veut dire que la rueda tourne et qu’on change de partenaire ^^) ***
Ah, Flavien ! Flavien il a tout pigé à quoi que c’était la salsa. Il fait de l’aïkido donc il est super à l’aise avec son corps. Il suit aussi le cours de rock d’avant. Donc quand vient l’heure de la salsa, il est déjà bien échauffé. Pareil que Max, il s’applique à bien apprendre les pas mais il ne s’en embarrasse pas. Lui, ce qui l’intéresse c’est de trouver ce qui va le mieux convenir à sa partenaire. Et non seulement il y met la technique mais aussi l’attitude. Il joue le cubain super langoureux, catogan et regard de braise, tout en douceur (bah ouais, il est apprenti osthéo et il a pas envie de nous démettre une épaule, surtout qu’il a pas encore appris comment la remettre !). Dame
En général, pas très loin de Flavien, on tombe souvent sur le geek. Vous comprendrez que je me refuse à dévoiler son nom. Le geek, c’est un pote de Flavien. Il s’est inscrit au cours de salsa pour le délire avec les copains et aussi parce qu’il a compris que c’était un moyen de se sociabiliser avec les demoiselles. Bon manque de cul, ça se repère à des kilomètres à la ronde le geek. Donc le salsa-geek il s’applique aussi beaucoup. Lui il porte un soin particulier à trouver une manière de faire comprendre à sa partenaire ce qu’il veut lui faire faire sans annoncer verbalement la figure. Il cherche donc à coder ! Sauf que ses codes, personne d’autre que lui ne les comprend !!! Cela dit, il a une super bonne carte mémoire le salsa-geek et de fait, quand la prof annonce "free style" bah vas-y qu’il enchaîne des figures et des figures sans chercher trois plombes ce qu’il va bien pouvoir faire faire à la demoiselle en face. Bon par contre, le geek à un gros problème de sudation qui fait que contrairement aux autres, on a tendance à pas trop jouer la complicité corps à corps, si vous voyez quoi que j’veux dire… Dame
Ah un autre spécimen. L'homme invisible ! Et oui y'a aussi le partenaire de quand t'es toute seule, alone on the floor et que tu t'emmerde grave. Remarque, cuilà il aussi ses avantages : d'une il fait tout bien les pas et de deux il te fout jamais son coude dans la tronche, te marche jamais sur le pied et ne malmène pas tes poignets et tes épaules ! Mais c'est vrai qu'à danser avec lui, t'as légèrement l'air con. Dame.
(Putain, pourquoi c’est toujours plus long quand on danse avec le geek merde !) L’américain. Et ouais les filles ! Bon d’accord c’est pas un vrai ricain. Mais c’est pas plus mal. En fait c’est plutôt un vieux beau de 40 piges, toujours célibataire qui fait un max son intéressant. Il ne cache à personne qu’il est amené avec son boulot dans les "cosmetics" de voyager fréquemment aux "states". Waaaah ! Et comme il bosse dans les "packaging" des "cosmetics" il a toujours des échantillons dans son larfeuille. Oui oui, il a des échantillons de rouge à lèvres, de parfum, de fards à paupières dans son larfeuille. En fait il cherche les différentes façons de mettre des échantillons de produits dans les magazines. Alors bien sûr, la plupart des filles sont toutes subjuguées par ces super produits qu’il distribue généreusement. Manque de cul, moi j’m’en fout d’autant que les magazines de gonzesses, j’en achète un tous les deux ans. Bon lui il est super cartésien. Son lave-vaisselle, ça doit être super carré. Il apprend les pas donc bêtement et les répète tels quels en comptant tout haut. Et surtout quand il danse, il réfléchit. Alors bon, sans vouloir être désobligeante, je donne pas cher de sa peau en soirée salsa. Mais j’espère pour lui que je me trompe. Dame
Ah… Lui non plus c’est pas un cadeau. Enfin c’est toujours moins pire que l’américain. Lui, c’est le vieux monsieur (la soixantaine bien entamée). Bon autant dire que lui, il vient pour apprendre la salsa mais quand il juge un pas trop compliqué, il ignore superbement son apprentissage. Donc il fait uniquement ce qu’il veut. Mais si y’avait que ça, je pourrais m’en accommoder. Non il a un truc en plus. Comment le dire efficacement sans être méchante ? Il est … mou ?... efféminé ?... Les deux en fait ! Au diable la langue de bois. Donc quand on danse avec ce monsieur, c’est tout bonnement madame qui mène la danse ; non seulement parce qu’il pige que pouic aux pas de l’exercice mais aussi parce qu’il est complètement démuni de poigne… Aller merde, viiiiite !!! Dame !
Ouf ! C’était moins une. Bah oui, la salsa c’est une danse à deux et donc c’est monsieur qui mène alors quand il mène rien, c’est carrément pas agréable. Et voilà que nous tombons sur Antoine. Antoine, c’est un pote de Flavien et du geek et c’est surtout de très loin de meilleur danseur du groupe. Non seulement il enregistre les pas facilement, le retiens (il a dû demander un disque dur externe pour la mémoire à son pote geek) et en plus il fait les pas à sa sauce à lui et en rythme. Et là, c’est le bonheur parce que il y met tellement de cœur et de bonne humeur que obligé tu danses avec une banane sur la face et forcément tu fais tout bien les pas. Très prometteur Antoine donc pour les soirées salsa futures.
Et voilà, on a fait le tour des principaux. J’aurai pu vous parler aussi d’ [Ahité] qui a déjà deux ans d’apprentissage et au moins une soirée salsa par semaine dans les pattes et qui nous gratifie de l’honneur de venir ajouter un mâle au cours de temps en temps. [Ahité] il a même une figure qui porte son nom tellement il danse bien. En fait, c’est Antoine, l’expérience en plus. J’aurai pu aussi vous parler de Chou. Oui mais voilà, Chou a arrêté son apprentissage (lâcheur !) alors qu’il était doué (petit joueur !) simplement parce qu’il était un peu perdu après deux semaines de cours ratés (j'vous jure, aucune persévérance !). Non non cher lecteur, si tu crois en lisant ça que je lui en veux, tu te trompes… Enfin peut-être pas tant que ça !