mardi 4 décembre 2007

Quelle aventure !

Dans ma série pas-de-bol, ça devient franchement risible. Non mais y’a vraiment qu’à moi que ce genre de chose arrive ? "Jeune fille desapointée recherche chat noir comme elle pour tout ce qui a trait aux transports." Non, en fait la petite annonce exacte serait "Jeune fille hyper canon recherche paramerde de voyage, urgent !" Qu’est-ce qu’elle a encore à nous raconter comme péripéties vous demandez-vous ? Bah c’est très simple vous aller comprendre ma douleur.
Vendredi, ma famille et moi devions descendre à Toulouse pour faire une surprise à mon cousin qui fêtait ses 30 piges. Au programme : environ 80 personnes dans le noir déguisés en personnages de dessins animés, bd, série et célébrités des années 70-80 qui crient "JOYEUX ANNIVERSAIRE !" quand les lumières s’allument, découvrant à l’intéressé ses proches hyper mal fagotés pour son anniversaire. Le tout organisé par sa femme fraîche comme une rose, habillée en Mère Noël avec l’héritier dans la hotte. Six mois de mariage et elle lui ment déjà depuis deux mois pour lui préparer ça, c’est du propre tient ! Jusque là, pas de soucis. De quoi rire, manger, boire et faire la fête. Mais que de merdouilles pour en arriver là nom de Dieu !
Déjà je ne comprends pas pourquoi Toulouse, fleuron de l’aéronautique française, ville de taille très respectable à l’échelle française et très agréable à voir au demeurant, est aussi mal desservie au niveau des transports. Ca c’est une vraie question d’aménagement du territoire ! Un sujet de géographe à donf. Non parce qu’il faut savoir que si on n’a pas les moyens de se payer l’avion et ses 55 minutes de vol, qu’on ne dispose pas d’assez de temps et d’énergie pour se taper les 8h de bagnole, et ben on est condamné aux 5h de train et même pas en TGV. Ce putain de train à grande vitesse n’allant que jusqu’à Bordeaux, il roule à la vitesse d’un tortillard de banlieue pour le reste du trajet. Et pourquoi que la priorité de la SNCF en ce moment c’est d’étendre ce même TGV vers le bout du Finistère qui a déjà une ligne à grande vitesse qui va jusqu’à Nantes et Rennes alors qu’une ville autrement plus importante est en grand manque d’accessibilité ?
Bref, mes parents profitent de leurs RTT pour fixer le départ vendredi dernier à 17h20. Moi, je me lève le matin, pas cours, je fais ma valise avant de passer à la fac chercher un sujet de capes blanc à potasser dans le train. Evidemment, le bus que je comptais prendre pour me rendre à l’école, le seul que je pouvais me permettre de prendre pour rester dans mon timing, et bien ce cher bus mes amis n’est jamais passé. Celui-là précisément ! Pas celui d’avant, pas celui de 17h que je ne prendrais pas non, le seul que je pouvais prendre bordel ! Bon, je me débrouille pour avoir quand même le sujet sans me déplacer et je rentre à la maison. A 15h40, tout le monde direction gare Montparnasse pour attraper le train de 17h20. Nous arrivons en avance et profitons de ce petit temps tranquille pour nous promener au marché de noël de la gare. A l’heure dite, nous sommes tous les quatre dans le wagon tout au bout du quai. Un joli petit compartiment avec une vingtaine de places pas plus, de quoi être peinarde avec mon devoir. Sauf qu’une maman avec son marmot incontrôlable nous ont cassé les oreilles pendant les trois quarts du trajet. Et vas-y que je gueule, que je pleure. Et non, j’ai fais croire que j’allais dormir mais en fait je crie encore plus fort histoire d’accentuer le mal de tête de la nana qui essaye de travailler à côté de moi. Résultat, efficacité de travail proche de zéro. Arrivé à Bordeaux, le train dépose les quelques chanceux arrivés à destination puis redémarre. Là, j’ai un mal de crâne monstrueux, j’ai faim ("on mangeras en arrivant chez Tatie" a dit Maman) et je déguste à toute petite dose les dernières pages du tome 7 d’Harry Potter, me délectant des mots ciselés de JK Rowling en n’ayant surtout pas envie qu’ils s’arrêtent. Quand soudain, le chauffeur du train prend la parole : "Mesdames et messieurs nous sommes arrêtés en pleine pampa pour cause de colis piégé en gare de Libourne, un quart d’heure d’arrêt." Là je fume. Evidemment, je suis dans le train, il ne pouvait pas en être autrement. C’est comme l’avion du mois de juillet, il fallait que ça arrive pile dans mon train. Il faut aussi traduire les mots de la SNCF, maintenant que je le sais, je peux vous affirmer qu’ "un quart d’heure d’arrêt" ça veut dire "une heure de retard à l’arrivée" en vrai français normal. Résultat, pas bossé dans ce foutu train, mal de crâne carabiné, une faim de loup due au ramadan surprise de Maman et plus de 6h de train au lieu des 5 initiales.
Si ça s’était arrêté là, je me serais dit que peut-être que ce n’était pas moi qui attirait les catastrophes sur les engins que j’emprunte… Sauf que le retour a sûrement été pire que l’aller. Retour en avion, histoire de rester le plus longtemps à profiter de la fête et de la famille. Nous remercions, faisons pleins de bisous (alors qu’on se revoit dans trois semaines ^^) et partons rendre la voiture de location. Rendus à Blagnac, ma cousine en plus parce qu’elle habite à la maison en ce moment et qu’elle prenait un avion peu de temps après nous, nous cherchons la bonne file pour enregistrer nos bagages. Le mec d’Air France rigole en voyant notre nom, se demande dans quel film il l’a déjà entendu, demande s’il est difficile à porter depuis. Nous rions avec lui de bon cœur puis beaucoup moins lorsqu’il nous annonce que tous les bagages de notre vol sont déjà dans la soute. En fait, à Blagnac, c’est juste la débandade parce qu’une panne de tapis roulant est survenue peu de temps avant notre arrivée. Le monsieur pèse nos valises en les estimant au coup d’œil puis nous demande de les laisser devant son comptoir, "un chariot va venir les chercher pour les mener directement dans la soute. Faites comme s’ils étaient déjà dans l’avion" nous dit-il… Mouais. Nous passons le contrôle, Maman sonne et a droit à une fouille en règle. Nous montrons patte blanche, carte d’embarquement et d’identité. Papa passe, Maman aussi, ma sœur aussi et moi… Non. "Pourquoi que vous avez ce tarif-là ? qu’elle demande la #%*µ@ de bonne femme, Vous avez moins de 25 ans ?" J’ai même pas envie de répondre à ses questions tellement je suis blasée par mon manque de bol. Je passe finalement et nous montons dans l’avion où le personnel de bord nous accueille en distribuant des sacs vomitoire parce qu’il y a du vent à Paris et que ça risque de secouer. Super. Manquerait plus qu’il s’écrase ! Nous nous asseyons et acceptons ce que l’on nous propose à boire et à manger ("quand on te donne, tu prends", vous vous souvenez ? bon) Décollage à 18h, 55 minutes de vol, arrivée 19h50… Non non y’a pas d’erreur. Quant à ma cousine qui décollait à 18h15, elle est arrivée avant nous à Orly.
Tout ça pour dire que celui qui me balance que lui aussi il a jamais de bol dans un pot de miel, je le flingue sur place !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Parce que tu trouves des bols dans un pot de miel toi?
Quoi j'ai rien pigé? Oui je suis blonde et alors?!
=p
Ma pauvre! Te consoler t'apportera rien de plus mais je le fais quand même virtuellement ^^
Allez courage va ;-)

Une fille qui se prend pour la fée clochette a dit…

"j'ai jamais de pot" non pas la tête!! vise un truc qui se répare! ;)

Cyan a dit…

Moi j'ai toujours du bol avec les trains! hihi!