Ouais, hier soir, c’était la dèche’. Si si chers lecteurs ça m’arrive et je suis sûre que je ne suis pas la seule. Hier soir, j’avais rien à faire. Enfin rien… Si y’a toujours quelque chose à faire. J’aurai pu m’attaquer à la pile de repassage qui m’attend sagement dans la buanderie et qui va encore gagner en hauteur ce week-end au point de presque concurrencer celle de ma sœur, j’aurai aussi pu aller réviser la Russie à défaut d’avoir fait le capes blanc de la fac dans la mesure où je l’ai carrément oublié, j’aurai pu lire le code de la route pour la 11 512e fois en 6 ans histoire d’être sûre de pas me planter lors de ma prochaine tentative au permis, j’aurai pu blogguer aussi. Mais j’avais pas envie.
Non, déjà chez moi on mange tard, très tard. Si vous voulez, à 21h on se met à table. Donc on sort de là vers 22h et franchement, c’est plus l’heure de bosser. Alors après manger, je me suis calée dans le canapé avec ma petite broderie du moment et j’ai crisé sur mon fil qui arrêtait pas de tourner pas dans le bon sens et de faire des nœuds, rien que pour m’embêter le saligaud ! Bref, Maman et ma grand-mère se sont joint à moi et on choisi le programme télé du soir (vu que je regarde pas et que y’a rien à elles de choisir). Starakadémie. Voilà ce qu’elles ont choisi. D’abord parce que y’avait Brit’ et que ces dames voulaient voir le retour de cette femme dont elles ignoraient le répertoire. Et puis aussi parce que ca détend. C’est vrai qu’on réfléchit pas quand on regarde ça. Mais voilà, moi, si je ne regardais pas (manger et broder, c'est bien mieux), j’ai tout entendu. Et puis j’ai levé les yeux de temps en temps et je n’ai pu que constater à quel point la Une était tombée bas, tellement bas qu’ils pourraient creuser un tunnel pour se faire une bouffe souterraine avec le Parti S.
Oui parce qu’à chaque fois que j’ai levé les yeux pour voir d’où venait cet horrible bruit qui attaquait mes oreilles, j’ai eu le loisir de voir une femme à poil. Ou douze femmes à poil c’est selon. Enfin quand je dis à poil j’exagère. Elles ont des bustiers, des mini shorts, des talons aiguilles (ou pas) et montrent à toutes les jeunes filles en fleur qui regardent à quel point la cellulite, c’est mal. Voilà, on y fait l’apologie de la maigreur. Mais c’est pas ça le sujet.
Franchement, y’a des mises en scène que j’ai pas comprises. Exemple : une des candidates doit relever un défi : être féminine et séductrice. Comme chanson pour ce faire, on lui donne « la vie en rose ». Bon admettons. Les premières notes commencent et nous voyons cette demoiselle, coiffée (ou pas), maquillée, affublée d’une robe rose fuchsia, marchant sur un tapis rose fuchsia, vers un canapé rose fuchsia, devant un parterre de fleurs… rose fuchsia, c’est bien vous suivez ! Bon alors déjà niveau ambiance, ils ont tout faux. Personnellement, je suis un mec, je vois une nana débarquer avec une robe pareil, non seulement je ne suis pas séduit mais en plus je rigole et je me barre dans l’autre sens. Et à la fin du premier couplet, une faute de goût monumentale : la chanteuse tire sur sa jupe qui se détache et la laisse en bustier rose affreux et en mini short noir. Sans chaussures. Bon alors d’une en quoi c’est séduisant de montrer ses jambes, elle était bien plus jolie avec la robe (si si j’vous jure) et en plus, cela montre que le défi est raté, pas de talons alors que c’est l’essence même de la féminité ? Késako cette merde ? Pinup jusqu'au bout non de diou ! Bon, les fautes de goût à la Starkadémie c’est pas nouveau. Donc pas de panique.
Mais vient un jeune homme à qui on demande de faire le showman en chantant du Clo-clo. Bon, admettons. Ce jeune homme débarque donc, chante, mais de showman, je ne vois pas trace. Par contre les peep-show-girls derrière, je les ai bien trouvé. Une douzaine de poufs se trémoussent en dessous criards, porte-jarretelles pendants sur les cuisses. Et le clou du pestacle, une des poufs semble tute nute dans une énorme coupe de champagne pleine de paillettes et s’asperge desdites paillettes avec une bouteille de champagne. Quel spectacle mes amis ! C’est familiale la Starak, j’avais oublié à quel point !
Bien, après avoir excité tous les voyeurs à commencer par le cameraman et le présentateur, on remballe la compagnie des poufs qui ont été refusées au CrazyHorse et on fait entrer une troisième candidate. En nuisette (Ils ont eu des promos sur la lingerie les stylistes ou quoi ???). Son défi : passer de la show-girl à l’émotion. Bon, admettons. Mais était-il vraiment indispensable de mettre cette demoiselle en nuisette dans une bassine de flotte rappelant étrangement la coupe de champagne géante de tout à l’heure pour chanter « Pull marine » d’Adjani ? Je n’en suis pas convaincue. En tout cas, elle a réussi son chalenge. Transmettre de l’émotion. Oui, j’avais bien pitié d’elle après l’avoir vu massacré la chanson et grelotter, luttant pour ne pas tomber lorsqu’en chantant toujours, elle a entrepris de sortir de son bassin pour aller se rouler sur le plateau. Vraiment, mon rimmel à failli couler. Bon manque de bol pour elle, j’ai dû être la seule parce que c’est elle que les télécons qui appellent et smsisent ont choisi de virer.
Je vous passe le blabla entre les chansons parce que sincèrement, c’était archinaze. D’abord, j’ai été ravie de constater que l’anglais saupoudré d’accent grec est incompréhensible (on dirait Arafat qui parle anglais sérieux) au point que même Brit’ n’a rien compris. Ensuite nous avons eu droit à une chanteuse qu’on ne voit plus (et c’était très bien jusqu’à ce soir) baragouiner un truc incompréhensible, confirmant la circulation de substance illégales dans les coulisses et pour finir, deux superbes coups de gueule : une prof qui a osé dire qu’il ne suffisait pas de déguiser la première candidate en chamallow pour qu’elle devienne séduisante (merci merci merci !) et une candidate qui, fière des compliments sur ses prestations de poupée ballerine blonde et souriante sur « l’Aigle noir » (ya pas de quoi sourire avec cette chanson et pourtant…) profite des compliments du jury pour balancer : « madame machin, si j’ai fait tout ces progrès, ce n’est pas grâce à vous qui n’avez fait que me casser ! » Non effectivement, c’est grâce à ton cul ma belle !
Voilà, après je suis allée me coucher. J’étais au bout de mon fil, arrivée au bout du supportable aussi. Et le pire c’est qu’en y repensant ce matin, j’avais toujours le super documentaire sur la guerre de 14 que j’avais enregistré et pas encore eu le temps de regarder. Parfois, la vie est mal faite.
En tout cas, ça fait plaisir d’avoir revu Brit’ cinq minutes après un tapage médiatique de trois semaines et d’avoir pu admirer les talents de demain (ou pas). Ceci dit, je conseille fortement cette émission aux morts de faim qui veulent se rincer l’œil en attendant mieux, y’a pas une gonzesse habillée décemment là-dedans. Surtout à ceux qui s’acharnent dans la mauvaise foi sur le blog de ma Clochette ^^
Non, déjà chez moi on mange tard, très tard. Si vous voulez, à 21h on se met à table. Donc on sort de là vers 22h et franchement, c’est plus l’heure de bosser. Alors après manger, je me suis calée dans le canapé avec ma petite broderie du moment et j’ai crisé sur mon fil qui arrêtait pas de tourner pas dans le bon sens et de faire des nœuds, rien que pour m’embêter le saligaud ! Bref, Maman et ma grand-mère se sont joint à moi et on choisi le programme télé du soir (vu que je regarde pas et que y’a rien à elles de choisir). Starakadémie. Voilà ce qu’elles ont choisi. D’abord parce que y’avait Brit’ et que ces dames voulaient voir le retour de cette femme dont elles ignoraient le répertoire. Et puis aussi parce que ca détend. C’est vrai qu’on réfléchit pas quand on regarde ça. Mais voilà, moi, si je ne regardais pas (manger et broder, c'est bien mieux), j’ai tout entendu. Et puis j’ai levé les yeux de temps en temps et je n’ai pu que constater à quel point la Une était tombée bas, tellement bas qu’ils pourraient creuser un tunnel pour se faire une bouffe souterraine avec le Parti S.
Oui parce qu’à chaque fois que j’ai levé les yeux pour voir d’où venait cet horrible bruit qui attaquait mes oreilles, j’ai eu le loisir de voir une femme à poil. Ou douze femmes à poil c’est selon. Enfin quand je dis à poil j’exagère. Elles ont des bustiers, des mini shorts, des talons aiguilles (ou pas) et montrent à toutes les jeunes filles en fleur qui regardent à quel point la cellulite, c’est mal. Voilà, on y fait l’apologie de la maigreur. Mais c’est pas ça le sujet.
Franchement, y’a des mises en scène que j’ai pas comprises. Exemple : une des candidates doit relever un défi : être féminine et séductrice. Comme chanson pour ce faire, on lui donne « la vie en rose ». Bon admettons. Les premières notes commencent et nous voyons cette demoiselle, coiffée (ou pas), maquillée, affublée d’une robe rose fuchsia, marchant sur un tapis rose fuchsia, vers un canapé rose fuchsia, devant un parterre de fleurs… rose fuchsia, c’est bien vous suivez ! Bon alors déjà niveau ambiance, ils ont tout faux. Personnellement, je suis un mec, je vois une nana débarquer avec une robe pareil, non seulement je ne suis pas séduit mais en plus je rigole et je me barre dans l’autre sens. Et à la fin du premier couplet, une faute de goût monumentale : la chanteuse tire sur sa jupe qui se détache et la laisse en bustier rose affreux et en mini short noir. Sans chaussures. Bon alors d’une en quoi c’est séduisant de montrer ses jambes, elle était bien plus jolie avec la robe (si si j’vous jure) et en plus, cela montre que le défi est raté, pas de talons alors que c’est l’essence même de la féminité ? Késako cette merde ? Pinup jusqu'au bout non de diou ! Bon, les fautes de goût à la Starkadémie c’est pas nouveau. Donc pas de panique.
Mais vient un jeune homme à qui on demande de faire le showman en chantant du Clo-clo. Bon, admettons. Ce jeune homme débarque donc, chante, mais de showman, je ne vois pas trace. Par contre les peep-show-girls derrière, je les ai bien trouvé. Une douzaine de poufs se trémoussent en dessous criards, porte-jarretelles pendants sur les cuisses. Et le clou du pestacle, une des poufs semble tute nute dans une énorme coupe de champagne pleine de paillettes et s’asperge desdites paillettes avec une bouteille de champagne. Quel spectacle mes amis ! C’est familiale la Starak, j’avais oublié à quel point !
Bien, après avoir excité tous les voyeurs à commencer par le cameraman et le présentateur, on remballe la compagnie des poufs qui ont été refusées au CrazyHorse et on fait entrer une troisième candidate. En nuisette (Ils ont eu des promos sur la lingerie les stylistes ou quoi ???). Son défi : passer de la show-girl à l’émotion. Bon, admettons. Mais était-il vraiment indispensable de mettre cette demoiselle en nuisette dans une bassine de flotte rappelant étrangement la coupe de champagne géante de tout à l’heure pour chanter « Pull marine » d’Adjani ? Je n’en suis pas convaincue. En tout cas, elle a réussi son chalenge. Transmettre de l’émotion. Oui, j’avais bien pitié d’elle après l’avoir vu massacré la chanson et grelotter, luttant pour ne pas tomber lorsqu’en chantant toujours, elle a entrepris de sortir de son bassin pour aller se rouler sur le plateau. Vraiment, mon rimmel à failli couler. Bon manque de bol pour elle, j’ai dû être la seule parce que c’est elle que les télécons qui appellent et smsisent ont choisi de virer.
Je vous passe le blabla entre les chansons parce que sincèrement, c’était archinaze. D’abord, j’ai été ravie de constater que l’anglais saupoudré d’accent grec est incompréhensible (on dirait Arafat qui parle anglais sérieux) au point que même Brit’ n’a rien compris. Ensuite nous avons eu droit à une chanteuse qu’on ne voit plus (et c’était très bien jusqu’à ce soir) baragouiner un truc incompréhensible, confirmant la circulation de substance illégales dans les coulisses et pour finir, deux superbes coups de gueule : une prof qui a osé dire qu’il ne suffisait pas de déguiser la première candidate en chamallow pour qu’elle devienne séduisante (merci merci merci !) et une candidate qui, fière des compliments sur ses prestations de poupée ballerine blonde et souriante sur « l’Aigle noir » (ya pas de quoi sourire avec cette chanson et pourtant…) profite des compliments du jury pour balancer : « madame machin, si j’ai fait tout ces progrès, ce n’est pas grâce à vous qui n’avez fait que me casser ! » Non effectivement, c’est grâce à ton cul ma belle !
Voilà, après je suis allée me coucher. J’étais au bout de mon fil, arrivée au bout du supportable aussi. Et le pire c’est qu’en y repensant ce matin, j’avais toujours le super documentaire sur la guerre de 14 que j’avais enregistré et pas encore eu le temps de regarder. Parfois, la vie est mal faite.
En tout cas, ça fait plaisir d’avoir revu Brit’ cinq minutes après un tapage médiatique de trois semaines et d’avoir pu admirer les talents de demain (ou pas). Ceci dit, je conseille fortement cette émission aux morts de faim qui veulent se rincer l’œil en attendant mieux, y’a pas une gonzesse habillée décemment là-dedans. Surtout à ceux qui s’acharnent dans la mauvaise foi sur le blog de ma Clochette ^^
7 commentaires:
héhéhéhé ;) tres bon article ma belle, surtout la fin ^^
Un point sur lequel je ne suis pas d'accord:
On a eu tout le temps d'admirer la cellulite de la belle-dans-la-piscine-en-pull-pas-marine quand elle s'est vautrée sur le plateau allongée sur le dos, une fois sortie de sa coupelle...
Quand j'ai vu ça, je me suis justement dit: "hum, ils doivent bien se rincer l'oeil, les gens dans le public qui sont du côté de ses pieds (et du même coup, de son popotin...)
moi j'étais à une réunion, je suis rentrée tard, vers 10h30, juste assez pour zapper à la TV et tomber sur le désormais célèbre et suscité "épisode de la piscine" et je vous plussoie dans vos réactions à la chose!
on est tombé bien bas!
il n'y a donc que moi pour regarder la 6 le vendredi soir ? :)
Si, moi, quand je regarde vraiment la télé et que je laisse pas la zapette à ma grand-mère et ma mère ^^
y avait quoi déjà sur la 6?
NCIS il me semble...
Enregistrer un commentaire