Des fois, le sort s’acharne. Sisisi. Dites pas non. Dites pas non plus « mais c’est pour tout le monde pareil ». Ca c’est typiquement le genre de phrase que je ne peux pas entendre. Non, ce n’est pas pour tout le monde pareil parce que chacun est unique et chacun supporte sa peine avec plus ou moins de difficultés. Et ben moi, quand le sort s’acharne sur moi avec une telle assiduité, je suis désolée, je ne supporte pas. Ca donne pas envie de continuer d’avancer. J’en viens à me demander sincèrement ce que je fous là.
Ce week-end, j’ai eu des moments sympas, très sympas même mais tellement entrecoupés de petites merdouilles que l’impression de tout de suite maintenant, à postériori est beaucoup moins sympa.
Ca a commencé samedi matin. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai été incapable de dormir au-delà de 8h30. Un samedi ! Alors que j’ai absolument pas eu mon quota de sommeil de la semaine. Bah voilà, 8h30, les yeux grands ouverts. Alors je me suis levée et j’ai petit déjeuné. Sirotant mon multifruits, j’ai décidé de profiter de mon insomnie matinale pour prendre soin de moi en m’épilant, chose qui n’avait pas été faite depuis des lustres au jugé de mes jambes et du fait que ma mémoire ne puisse pas dire à quand remontait le dernier assaut du motoculteur de gambettes. Etant donné que tout le monde pionce dans la maison, soyons un peu logique. Si je vais dans ma chambre, qui de toute façon a grand besoin d’un passage d’aspirtasoeur je vais réveiller ma sœur. Or, la réveiller relève du crime de lèse-majesté dans cette maison. Non, je n’exagère pas, je vous assure. Pour exemple, elle dort la porte de sa chambre ouverte, porte qu’il est hors de question de fermer. Du coup, le matin, il ne faut pas ouvrir le rideau du velux du pallier, de peur qu’un rayon de soleil assassin ne vienne éveiller sa majesté. Par contre, que son altesse au petit pois parle tellement fort le soir jusqu’à une heure indue au téléphone n’est pas un motif de réprimande recevable auprès du juge Maman. Donc pas question d’aller dans ma chambre. L’autre pièce possible est la salle de bain. Je vais donc m’y enfermer après avoir clos la porte de la chambre de mes parents pour atténuer le bruit. Trois poils. C’est tout ce que j’ai pu retirer. Trois poils. Tout ça parce que ce salaud de motoculteur a rendu l’âme au bout d’une minute de mise en route. Une putain de petite vis à la con. Bon, tant pis, j’aurai plus chaud. Je comptais mettre une jupe pour l’anniversaire de Chou, c’est balo, ce sera jean et pis ch’est toute.
Le soir, pour l’anniversaire de Chou, nous avions prévu un buffet chez lui suivi d’un tour sur une piste de danse de Paris. Au menu, pizzas de son ancien patron, salades de riz, tiramisu et gâteau de ma conception. Oui mais voilà, malgré son heure entière passée au four, le gatal n’était pas assez cuit. Autant vous dire qu’en le démoulant (pour ce que j’ai pu en démouler), j’ai maudit tout ce qui pouvait être la cause de cet échec, inacceptable pour moi le jour de l’anniversaire de mon amoureux. Evidemment, les premiers invités, qu’on ne peut pas blâmer d’être arrivés à l’heure (et on les en félicite au passage ^^) n’ont pas eu la joie de me trouver derrière la porte étant donné que je n’étais pas prête, pas changée, pas maquillée. Et Chou non plus. Sauf que Chou, ca ne le contrarie pas ce genre de chose. Moi si. Je déteste être en retard, même quand je suis chez moi (oui bon chez Chou aussi).
Fiesta super, levé dimanche à midi, après-midi flegmatique. En rentrant, Chou avise les deux pizzas qui n’ont pas été mangées la veille. Ok, j’en prends une. Il me ramène chez moi et Maman, décide que ça sera le repas du soir. Ok, donc pour moi, vendredi, samedi et dimanche soir : pizza ! Au menu : soupe de bolets, pizza bourrée de champignons, salade et ce qui fera plaisir à celui qui se sera levé à la fin du repas en dessert. Je ne peux pas en vouloir à Chou pour les champignons dans la pizza, c’était pas pour moi à la base. Oui mais voilà, déjà privée d’entrée (d’autant plus que j’avais vraiment pas envie de la soupe de tomate que Maman me proposait en compensation, ni d’aucune autre soupe d’ailleurs) voilà que j’en viens à me battre avec mon morceau de pizza pour en extraire ce truc infâme dont la consistance suffit à me faire vomir. Et s’il y a un truc que je déteste à table, hormis qu’on me fauche dans mon assiette sans mon consentement, c’est bien de devoir me battre avec la bouffe. Vraiment j’aime pas ça. En plus, vous être sûr que dans le poisson sans arrêtes, la seule arrête sera pour moi. J’ai réussi à manger un huitième de pizza. Enfin… ce qu’il en restait après avoir retiré tous les champignons, c'est-à-dire la pâte, le fromage dessus et quelques gouttes de sauce tomate. Ayant encore faim, je me suis forcée à en dépouiller un autre. Mais je n’ai pas réussi à aller au bout. Bah oui, j’ai craqué nerveusement avant, l’appétit coupé à force. Plus faim, pas question de prendre de la salade. Evidement je râle et tout ce que je m’entends dire comme réponse c’est « mais pourquoi est-ce qu’il y a des champignons puisque c’est toi qui l’a amenée ? » Notez, ça fait bien longtemps que ma mère a arrêter de prendre en compte cette aversion culinaire quand elle cuisine alors que (mais il me semble l’avoir déjà souligné) sa majesté a droit à des petits plats à part ou l’éviction de l’élément répulsif du plat familiale quand c’est le cas pour elle. Je me lève de table (je vois pas ce que j’ai à y foutre si c’est pour regarder les autres manger) et ma mère vient me rechercher : mais il y avait pleins de restes dans le frigo. Trop tard mais c’est gentil quand même de l’avoir signalé.
Chou dit que le climat, pas très joyeux en ce moment, joue sur notre vitalité. C’est vrai. Mais moi, en ce moment, j’ajoute les petites contrariétés. Vraiment, si ça continue, il va être très long ce mois de novembre…
Ce week-end, j’ai eu des moments sympas, très sympas même mais tellement entrecoupés de petites merdouilles que l’impression de tout de suite maintenant, à postériori est beaucoup moins sympa.
Ca a commencé samedi matin. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai été incapable de dormir au-delà de 8h30. Un samedi ! Alors que j’ai absolument pas eu mon quota de sommeil de la semaine. Bah voilà, 8h30, les yeux grands ouverts. Alors je me suis levée et j’ai petit déjeuné. Sirotant mon multifruits, j’ai décidé de profiter de mon insomnie matinale pour prendre soin de moi en m’épilant, chose qui n’avait pas été faite depuis des lustres au jugé de mes jambes et du fait que ma mémoire ne puisse pas dire à quand remontait le dernier assaut du motoculteur de gambettes. Etant donné que tout le monde pionce dans la maison, soyons un peu logique. Si je vais dans ma chambre, qui de toute façon a grand besoin d’un passage d’aspirtasoeur je vais réveiller ma sœur. Or, la réveiller relève du crime de lèse-majesté dans cette maison. Non, je n’exagère pas, je vous assure. Pour exemple, elle dort la porte de sa chambre ouverte, porte qu’il est hors de question de fermer. Du coup, le matin, il ne faut pas ouvrir le rideau du velux du pallier, de peur qu’un rayon de soleil assassin ne vienne éveiller sa majesté. Par contre, que son altesse au petit pois parle tellement fort le soir jusqu’à une heure indue au téléphone n’est pas un motif de réprimande recevable auprès du juge Maman. Donc pas question d’aller dans ma chambre. L’autre pièce possible est la salle de bain. Je vais donc m’y enfermer après avoir clos la porte de la chambre de mes parents pour atténuer le bruit. Trois poils. C’est tout ce que j’ai pu retirer. Trois poils. Tout ça parce que ce salaud de motoculteur a rendu l’âme au bout d’une minute de mise en route. Une putain de petite vis à la con. Bon, tant pis, j’aurai plus chaud. Je comptais mettre une jupe pour l’anniversaire de Chou, c’est balo, ce sera jean et pis ch’est toute.
Le soir, pour l’anniversaire de Chou, nous avions prévu un buffet chez lui suivi d’un tour sur une piste de danse de Paris. Au menu, pizzas de son ancien patron, salades de riz, tiramisu et gâteau de ma conception. Oui mais voilà, malgré son heure entière passée au four, le gatal n’était pas assez cuit. Autant vous dire qu’en le démoulant (pour ce que j’ai pu en démouler), j’ai maudit tout ce qui pouvait être la cause de cet échec, inacceptable pour moi le jour de l’anniversaire de mon amoureux. Evidemment, les premiers invités, qu’on ne peut pas blâmer d’être arrivés à l’heure (et on les en félicite au passage ^^) n’ont pas eu la joie de me trouver derrière la porte étant donné que je n’étais pas prête, pas changée, pas maquillée. Et Chou non plus. Sauf que Chou, ca ne le contrarie pas ce genre de chose. Moi si. Je déteste être en retard, même quand je suis chez moi (oui bon chez Chou aussi).
Fiesta super, levé dimanche à midi, après-midi flegmatique. En rentrant, Chou avise les deux pizzas qui n’ont pas été mangées la veille. Ok, j’en prends une. Il me ramène chez moi et Maman, décide que ça sera le repas du soir. Ok, donc pour moi, vendredi, samedi et dimanche soir : pizza ! Au menu : soupe de bolets, pizza bourrée de champignons, salade et ce qui fera plaisir à celui qui se sera levé à la fin du repas en dessert. Je ne peux pas en vouloir à Chou pour les champignons dans la pizza, c’était pas pour moi à la base. Oui mais voilà, déjà privée d’entrée (d’autant plus que j’avais vraiment pas envie de la soupe de tomate que Maman me proposait en compensation, ni d’aucune autre soupe d’ailleurs) voilà que j’en viens à me battre avec mon morceau de pizza pour en extraire ce truc infâme dont la consistance suffit à me faire vomir. Et s’il y a un truc que je déteste à table, hormis qu’on me fauche dans mon assiette sans mon consentement, c’est bien de devoir me battre avec la bouffe. Vraiment j’aime pas ça. En plus, vous être sûr que dans le poisson sans arrêtes, la seule arrête sera pour moi. J’ai réussi à manger un huitième de pizza. Enfin… ce qu’il en restait après avoir retiré tous les champignons, c'est-à-dire la pâte, le fromage dessus et quelques gouttes de sauce tomate. Ayant encore faim, je me suis forcée à en dépouiller un autre. Mais je n’ai pas réussi à aller au bout. Bah oui, j’ai craqué nerveusement avant, l’appétit coupé à force. Plus faim, pas question de prendre de la salade. Evidement je râle et tout ce que je m’entends dire comme réponse c’est « mais pourquoi est-ce qu’il y a des champignons puisque c’est toi qui l’a amenée ? » Notez, ça fait bien longtemps que ma mère a arrêter de prendre en compte cette aversion culinaire quand elle cuisine alors que (mais il me semble l’avoir déjà souligné) sa majesté a droit à des petits plats à part ou l’éviction de l’élément répulsif du plat familiale quand c’est le cas pour elle. Je me lève de table (je vois pas ce que j’ai à y foutre si c’est pour regarder les autres manger) et ma mère vient me rechercher : mais il y avait pleins de restes dans le frigo. Trop tard mais c’est gentil quand même de l’avoir signalé.
Chou dit que le climat, pas très joyeux en ce moment, joue sur notre vitalité. C’est vrai. Mais moi, en ce moment, j’ajoute les petites contrariétés. Vraiment, si ça continue, il va être très long ce mois de novembre…
2 commentaires:
comme je te comprends pour la bouffe.. enfin disons que quand la communauté adore ce que toi tu commences à franchement plus piffrer (enfin la communauté, je devrais dire mon pere vu que sur la fin c'est lui qui faisait la bouffe) comme manger de la viande rouge et des pates, ou du boeuf et du riz ou du jambon et du riz ou du porc et des pates ('fin tu vois quoi) et bien vraiment tu adoooores le fait de vivre seule! (t'en fais pas ça t'arriveras aussi, regarde je prends mon envol à presque 26 ans,normalement tu feras mieux que moi :) )
Bon y'a pas de restes dans mon frigo mais j'adore preparer à diner pour du monde alors tu viens quand tu veux et tu me dis ce que tu veux, je te le fais (enfin j'ai qu'une plaque alors ça limite un peu je te l'accorde!)
Je rattrape le retard de lecture... Pour ce qui est de la bouffe, je te comprends même si dans ma famille, je suis plutôt la lésée dans l'autre sens: Mon frère et mon père détestent le fromage et j'adore les gratins, du coup je me rattrape chez les gens quand j'ai la chance que ce soit ça qu'ils aient décidé de cuisiner, parce qu'à la maison, ma mère est pleine de compassion pour les aversions culinaires de chacun... Tu apprécierais!
Sinon, pour ce qui est de la liste de cadeaux, moi j'avais le même problème que toi, surtout pour les chansons que j'aime et que j'ai connues à la radio. Maintenant, j'ai trouvé le truc: j'ai un carnet spécial trucs qui me font envie mais que je peux pas me permettre de m'acheter dans l'année, et du coup, le jour de faire la liste de cadeaux, j'ai plus qu'à faire le tri dans tout ça pour garder ce qui est abordable et qui m'intéresse encore...
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