Pirouette, caca d’mouette… Oups pardon j’m’a gourrée.
Entrée en matière un peu enfantine mais se prêtant tellement bien au sujet du jour que je n’ai même pas pris la peine d’en chercher une autre. Car voyez-vous chers lecteurs, ce week-end, Chou et Fleur ont joué à Bricolo et Bricolette meublent un intérieur. Et croyez-moi, on en découvre des choses à jouer du tournevis avec son amoureux !
Dans un premier temps, lui s’extasie sur notre tenue de combat, le vieux survet’, et sur notre coiffure higt-tech spéciale avec-elle-je-peux-lire-la-notice-tranquile, la queue de cheval. Bien sûr, comme Chou est très amoureux, il trouve ça sympa comme tenue alors que bon, pour Fleur, à priori, elle peut très difficilement faire pire. A moins de ressortir le débardeur en laine vieux rose taille 10 ans (offert à 19) tricoté par la vieille tata Françoise…
Et puis on commence à déballer ensemble un carton que dedans, il y a une chaise en kit. Un carton pour deux alors que y’a quatre chaises à monter. Mais enfin, mieux vaut apprendre à monter ledit siège à deux plutôt que d’en rater deux. Donc nous voilà partis à monter ce machin en bois qui remplacera les superbes chaises pliables de Papa et Maman que Chou monopolise depuis octobre. On sort le plan et on commence la construction. Tout va bon train. On visse puis dévisse parce qu’on a loupé une étape, et revisse tout bien comme il faut. Oui mais voilà, arrive le moment tant attendu, inévitable, celui où la putain de vis ne rentre pas dans ce foutu écrou biscornu. Alors bon, comme on est super intelligents et motivés, on laisse la vis et en choisi une autre. Mais comme y’a que le nombre pile poil prévu dans le kit, à un moment, cette vis revient à la charge et il faut bien trouver une solution. Chou choisi (c’est ses chaises après tout) : il force comme un bourrin et… ça marche ! C’est quand même vachement pratique un Chou, je vous le conseille fortement, mais pas le même modèle que le mien, il est unique et l’usine de production a fermé boutique. Donc trois coups de tournevis plus tard, la chaise est montée et confiante je m’assoie dessus. Et non, espèces de mauvais penseurs, elle ne plie pas sous mon poids, ne casse pas, elle me supporte parfaitement et fait très bien autour de la table de Chou.
Là, la machine à produire de la chaise suédoise en série se met en route. Tranquillement, Chou s’occupe de visser pendant que Fleur s’attache aux travaux délicats de pré-vissage et d’emboitage des parties du kit. Mais même si on a bien vu les erreurs à ne pas faire sur le premier spécimen, même si on a compris le plan de montage, on a encore parfois du mal. Il faut négocier avec ces vis de m…. qu’il ne faut qu’à peine tourner dans l’écrou merdique si tu veux avoirs une chance d’en voir le bout dans le trou du pied prévu à cet effet. Il ne faut pas non plus enfoncer le morceau de bois à trous justement tout droit mais légèrement en biais. C’est tout un bazar qui fait ressortir le langage fleuri de Chou. Je cite : "salope". Comme Fleur n’est pas en reste et galère un peu aussi (mais nettement moins que son chéri vu qu’elle est plus manuelle), elle use aussi de ces petits mots que son n’amoureux n’a pas l’habitude d’entendre dans sa jolie bouche. Je cite : "enculé de sa race de merde". Plus évolué comme manifestation de son agacement, j’en conviens, mais il faut avouer que j’ai été à bonne école. Merci Papa.
En un peu plus d’une heure, la fine équipe a donc terminé de monter ces quatre chaises qui trônent fièrement autour de la table, suédoise elle aussi. Mais que voulez-vous, le mobilier français n’est pas à la portée des jeunes bourses. Tout fiers que nous étions, nous nous sommes accordés une pause en nous demandant si nous mettions un petit film pour se détendre ou si nous attaquions dans la foulée la table basse. Bien motivée, je me lève (c’est trop petit un magnum amandes, ça se mange vraiment en un rien de temps) et harangue Chou pour qu’il avance le carton de ladite table qui ne pèse que 32 kg. Armés du couteau de combat, nous ouvrons l’emballage et là, surprise, la superbe (selon Chou, précisons-le) plaque de verre qui allait au dessus de la table est en mille morceaux. Et mille morceaux c’est rien de le dire. On dirait une vitre d’abribus cassée. Ravis, nous prenons une photo et allons chercher un sac poubelle puisque de toute façon, le carton est irrécupérable et la vitre intransportable. Nous voilà donc à jouer de la fourchette (pour ne pas se couper les doigts avec les bris de verre) et de l’aspire-ta-soeur à 23h, muant nos compétences de bricoleurs en mode fées-du-logis. Les voisins sont-ils venus jouer de la sonnette ? Ont-ils tapé du pied ou du balais ? Que nenni. Et quand bien même ils seraient venus, nous aurions très bien pu leur faire remarquer que, si nous nous jouions de l’aspire-ta-soeur à point d’heure la nuit pendant qu’ils dorment, eux jouent de la musique classique à donf et du gamin qui braille à 10h le samedi et dimanche matin alors que nous, nous dormons.
Une fois les lieux assainis, commence un cruel dilemme. Chou veut quand même monter la table car la plaque de verre n’est pas indispensable à la construction. Chose que je réprouve fortement vu que le meuble n’est pas complet sans la plaque et qu’il est fort probable que les suédois vont nous demander de la ramener à leur magasin. Chou argue sur le poids de la table, le carton d’emballage deux fois plus mort depuis qu’il a vu l’aspire-ta-sœur et sur le fait qu’elle serait bien plus facile à ramener une fois montée. Bien sûr, j’ai beau défendre mon bout de gras bec et ongles, Chou est têtu et comme c’est SON meuble et qu’il est chez LUI, je cède. Nous recommençons donc l’étape montage qui est malheureusement avortée au bout de dix minutes… Chou n’ayant pas de marteau ! Bricoleur du dimanche, je crois que c’est ça. Nous allons donc nous coucher sur cette fin peu élogieuse pour notre équipe de montage.
Rassurez-vous chers lecteurs, nous nous sommes rattrapés le lendemain en montant tranquillement une étagère sans problèmes. Pour la table basse, nous avons appelé à la rescousse un super-papa. Pas le mien, il habite trop loin, mais celui de Chou. On a toujours besoin d’un super-papa près de chez soi, c’est comme la boite de petits pois. Donc le super-papa, en échange d’un repas chaud s’est fait un plaisir de nous fournir un marteau et de donner raison à votre servante sur la question "doit-on monter quand même le meuble". J’aime quand j’ai raison ^^
Bref, pour ceux qui ont reçu la promesse d’un moment à passer chez Chou dans un avenir prochain, rassurez-vous. Il a de vraies chaises qui tiennent, des étagères rangées bellement par moi (vu que Chou n’a aucune logique en la matière), un meuble télé et toujours pas de table basse pour l’heure. Quant aux escaliers en papier de la comptine, soyez confiants, il habite au rez-de-chaussée !
Entrée en matière un peu enfantine mais se prêtant tellement bien au sujet du jour que je n’ai même pas pris la peine d’en chercher une autre. Car voyez-vous chers lecteurs, ce week-end, Chou et Fleur ont joué à Bricolo et Bricolette meublent un intérieur. Et croyez-moi, on en découvre des choses à jouer du tournevis avec son amoureux !
Dans un premier temps, lui s’extasie sur notre tenue de combat, le vieux survet’, et sur notre coiffure higt-tech spéciale avec-elle-je-peux-lire-la-notice-tranquile, la queue de cheval. Bien sûr, comme Chou est très amoureux, il trouve ça sympa comme tenue alors que bon, pour Fleur, à priori, elle peut très difficilement faire pire. A moins de ressortir le débardeur en laine vieux rose taille 10 ans (offert à 19) tricoté par la vieille tata Françoise…
Et puis on commence à déballer ensemble un carton que dedans, il y a une chaise en kit. Un carton pour deux alors que y’a quatre chaises à monter. Mais enfin, mieux vaut apprendre à monter ledit siège à deux plutôt que d’en rater deux. Donc nous voilà partis à monter ce machin en bois qui remplacera les superbes chaises pliables de Papa et Maman que Chou monopolise depuis octobre. On sort le plan et on commence la construction. Tout va bon train. On visse puis dévisse parce qu’on a loupé une étape, et revisse tout bien comme il faut. Oui mais voilà, arrive le moment tant attendu, inévitable, celui où la putain de vis ne rentre pas dans ce foutu écrou biscornu. Alors bon, comme on est super intelligents et motivés, on laisse la vis et en choisi une autre. Mais comme y’a que le nombre pile poil prévu dans le kit, à un moment, cette vis revient à la charge et il faut bien trouver une solution. Chou choisi (c’est ses chaises après tout) : il force comme un bourrin et… ça marche ! C’est quand même vachement pratique un Chou, je vous le conseille fortement, mais pas le même modèle que le mien, il est unique et l’usine de production a fermé boutique. Donc trois coups de tournevis plus tard, la chaise est montée et confiante je m’assoie dessus. Et non, espèces de mauvais penseurs, elle ne plie pas sous mon poids, ne casse pas, elle me supporte parfaitement et fait très bien autour de la table de Chou.
Là, la machine à produire de la chaise suédoise en série se met en route. Tranquillement, Chou s’occupe de visser pendant que Fleur s’attache aux travaux délicats de pré-vissage et d’emboitage des parties du kit. Mais même si on a bien vu les erreurs à ne pas faire sur le premier spécimen, même si on a compris le plan de montage, on a encore parfois du mal. Il faut négocier avec ces vis de m…. qu’il ne faut qu’à peine tourner dans l’écrou merdique si tu veux avoirs une chance d’en voir le bout dans le trou du pied prévu à cet effet. Il ne faut pas non plus enfoncer le morceau de bois à trous justement tout droit mais légèrement en biais. C’est tout un bazar qui fait ressortir le langage fleuri de Chou. Je cite : "salope". Comme Fleur n’est pas en reste et galère un peu aussi (mais nettement moins que son chéri vu qu’elle est plus manuelle), elle use aussi de ces petits mots que son n’amoureux n’a pas l’habitude d’entendre dans sa jolie bouche. Je cite : "enculé de sa race de merde". Plus évolué comme manifestation de son agacement, j’en conviens, mais il faut avouer que j’ai été à bonne école. Merci Papa.
En un peu plus d’une heure, la fine équipe a donc terminé de monter ces quatre chaises qui trônent fièrement autour de la table, suédoise elle aussi. Mais que voulez-vous, le mobilier français n’est pas à la portée des jeunes bourses. Tout fiers que nous étions, nous nous sommes accordés une pause en nous demandant si nous mettions un petit film pour se détendre ou si nous attaquions dans la foulée la table basse. Bien motivée, je me lève (c’est trop petit un magnum amandes, ça se mange vraiment en un rien de temps) et harangue Chou pour qu’il avance le carton de ladite table qui ne pèse que 32 kg. Armés du couteau de combat, nous ouvrons l’emballage et là, surprise, la superbe (selon Chou, précisons-le) plaque de verre qui allait au dessus de la table est en mille morceaux. Et mille morceaux c’est rien de le dire. On dirait une vitre d’abribus cassée. Ravis, nous prenons une photo et allons chercher un sac poubelle puisque de toute façon, le carton est irrécupérable et la vitre intransportable. Nous voilà donc à jouer de la fourchette (pour ne pas se couper les doigts avec les bris de verre) et de l’aspire-ta-soeur à 23h, muant nos compétences de bricoleurs en mode fées-du-logis. Les voisins sont-ils venus jouer de la sonnette ? Ont-ils tapé du pied ou du balais ? Que nenni. Et quand bien même ils seraient venus, nous aurions très bien pu leur faire remarquer que, si nous nous jouions de l’aspire-ta-soeur à point d’heure la nuit pendant qu’ils dorment, eux jouent de la musique classique à donf et du gamin qui braille à 10h le samedi et dimanche matin alors que nous, nous dormons.
Une fois les lieux assainis, commence un cruel dilemme. Chou veut quand même monter la table car la plaque de verre n’est pas indispensable à la construction. Chose que je réprouve fortement vu que le meuble n’est pas complet sans la plaque et qu’il est fort probable que les suédois vont nous demander de la ramener à leur magasin. Chou argue sur le poids de la table, le carton d’emballage deux fois plus mort depuis qu’il a vu l’aspire-ta-sœur et sur le fait qu’elle serait bien plus facile à ramener une fois montée. Bien sûr, j’ai beau défendre mon bout de gras bec et ongles, Chou est têtu et comme c’est SON meuble et qu’il est chez LUI, je cède. Nous recommençons donc l’étape montage qui est malheureusement avortée au bout de dix minutes… Chou n’ayant pas de marteau ! Bricoleur du dimanche, je crois que c’est ça. Nous allons donc nous coucher sur cette fin peu élogieuse pour notre équipe de montage.
Rassurez-vous chers lecteurs, nous nous sommes rattrapés le lendemain en montant tranquillement une étagère sans problèmes. Pour la table basse, nous avons appelé à la rescousse un super-papa. Pas le mien, il habite trop loin, mais celui de Chou. On a toujours besoin d’un super-papa près de chez soi, c’est comme la boite de petits pois. Donc le super-papa, en échange d’un repas chaud s’est fait un plaisir de nous fournir un marteau et de donner raison à votre servante sur la question "doit-on monter quand même le meuble". J’aime quand j’ai raison ^^
Bref, pour ceux qui ont reçu la promesse d’un moment à passer chez Chou dans un avenir prochain, rassurez-vous. Il a de vraies chaises qui tiennent, des étagères rangées bellement par moi (vu que Chou n’a aucune logique en la matière), un meuble télé et toujours pas de table basse pour l’heure. Quant aux escaliers en papier de la comptine, soyez confiants, il habite au rez-de-chaussée !
5 commentaires:
ah non mais moi je viens pas tant qu'il y'a pas de table basse!
Dites donc mademoiselle l'exigente ! Nous ne faisons pas tant de façons quand tu nous supplie de venir de distraire avant ton concours ^^ !
Table basse ou pas l'invitation tient toujours, mais le patron a tendance à oublier, il faut pas hésiter à le lui rappeler de temps en temps !
en fait y'avait un message caché dans mon précédent commentaire qui était "ah ah j'ai une super excuse pour pas venir chez Vincent vu que pour le moment j'ai un peu la tete dans le taff' et les oraux jusque fin juin"
J'avais farpaitement saisi le sous-entendu sus-nommé mais vois-tu, mon commentaire en avait aussi un, d'où les " ^^ " à la fin ^^ sous-entendant que j'ai compris ton sous-entendu à toi.
j'aime beaucoup le "sus-nommé"' j'trouve ça très classe!!
bon, sinon, tu m'as fait bien rire, j'imagine bien l'atelier bricolage!!
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