Il était une fois une petite culotte (oui je sais, c'est pas super glam et carrément pas commun comme personnage principal une petite culotte mais que voulez-vous ?) Bon pas exceptionnelle la petite culotte non plus. Noire, en lycra et sans frou-frous. Oui mais voilà, cette petite culotte était parfaite.
D'abord, elle avait l'avantage d'aller avec tout soutien-gorge noir qui se respect. Elle était même tellement simple qu'elle en devenait classe quand elle était bien portée (et c'était le cas !) Mais surtout, cette petite culotte avait le bon goût (fort rare aujourd'hui, vous en conviendrez) de ne jamais, je dis bien jamais, rentrer dans les fesses de sa propriétaire.
Parlons-en d'ailleurs de sa propriétaire : une jeune femme simple et irrésistible, reine incontestée du dessous féminin et même carrément sexy parée de sa petite culotte adorée. C'est moi, vous l'aurez tous compris chers lecteurs (oui j'ai foutu ma modestie au placard une heure, le temps d'écrire, ça fait pas de mal) Bref, cette petite culotte était de toutes les soirée importantes. Elle pouvait se cacher sous un pantalon sans faire de traces horribles et supportait farpaitement les jours d'assauts de l'armée rouge. Elle se glissait tout aussi bien sous les robes les plus osées, au moulage carrément indécent. Parfaite je vous dis.
Seulement voilà, un jour, la petite culotte s'est fait la malle. « C'en est assez, s'était-elle dit, à force de m'adorer, je vais finir par m'user plus vite que je ne devrait ! Je m'en vais. » La propriétaire s'en trouva fort peinée. Comment donc, ma petite culotte adorée, ma compagne de toutes mes vacances depuis que je l'ai acheté. Elle m'a quittée. La garce !
Or donc, ne voulant croire à un évasion du dessous tant aimé, la propriétaire s'était mise en quête de sa coupine, la cherchant partout. Elle soupçonna mère et sœur de lui jalouser une culotte si parfaite. Aussi, elle retourna sans ménagement aucun les paniers et tiroirs contenant les dessous semblables des membres féminins de sa famille. Mais rien. Pas la moindre traces de la petite culotte noire si parfaite. Dans un moment de doute, elle appela Chou car peut-être que le dessous un peu coquin à ses heures s'était caché dans sa chambre. Seulement voilà, si c'était le cas, il fallait le trouver vite car il habitait encore chez sa maman et nul doute que le dragon rouge aurait tôt fait de retrouver MA petite culotte, chez ELLE. :S Je sais, c'est très angoissant et terriblement gênant. Mais non, après de vives recherches ni Chou ni sa mère ne mirent la main sur cette farceuse de culotte qui commençait doucement à m'énerver (notez, je suis restée calme très TRES longtemps pour une fois !). Finalement, je mettais la disparition de cette petite culotte trop parfaite pour être vraie sur le compte de la machine à laver mangeuse de vêtements.
J'en fit donc le deuil et dépensais très vite une petite fortune pour une petite culotte noire, cette fringue faisant partie des indispensables de toute garde-robe digne de ce nom.
Et puis, la semaine dernière l'air de rien, en rangeant mon tiroir à dessous (bon ok, en vrai c'est m'énervant contre ce foutu tiroir trop petit) je la vis. Elle était là, telle qu'elle avait toujours été. Parfaite. Mais avec presque deux ans de plus dans la tronche. Bien pliée au milieu de ses congénères. Hallucinant, je l'enfilais avec soin, cette petite culotte qui voulait jouer avec mes nerfs. Et, toujours aussi parfaite, elle épousa les formes de mon corps, exactement comme il y a deux ans. Flatteuse. Elle n'a pas changé et moi non plus ^^
***bonheur du jour***
D'abord, elle avait l'avantage d'aller avec tout soutien-gorge noir qui se respect. Elle était même tellement simple qu'elle en devenait classe quand elle était bien portée (et c'était le cas !) Mais surtout, cette petite culotte avait le bon goût (fort rare aujourd'hui, vous en conviendrez) de ne jamais, je dis bien jamais, rentrer dans les fesses de sa propriétaire.
Parlons-en d'ailleurs de sa propriétaire : une jeune femme simple et irrésistible, reine incontestée du dessous féminin et même carrément sexy parée de sa petite culotte adorée. C'est moi, vous l'aurez tous compris chers lecteurs (oui j'ai foutu ma modestie au placard une heure, le temps d'écrire, ça fait pas de mal) Bref, cette petite culotte était de toutes les soirée importantes. Elle pouvait se cacher sous un pantalon sans faire de traces horribles et supportait farpaitement les jours d'assauts de l'armée rouge. Elle se glissait tout aussi bien sous les robes les plus osées, au moulage carrément indécent. Parfaite je vous dis.
Seulement voilà, un jour, la petite culotte s'est fait la malle. « C'en est assez, s'était-elle dit, à force de m'adorer, je vais finir par m'user plus vite que je ne devrait ! Je m'en vais. » La propriétaire s'en trouva fort peinée. Comment donc, ma petite culotte adorée, ma compagne de toutes mes vacances depuis que je l'ai acheté. Elle m'a quittée. La garce !
Or donc, ne voulant croire à un évasion du dessous tant aimé, la propriétaire s'était mise en quête de sa coupine, la cherchant partout. Elle soupçonna mère et sœur de lui jalouser une culotte si parfaite. Aussi, elle retourna sans ménagement aucun les paniers et tiroirs contenant les dessous semblables des membres féminins de sa famille. Mais rien. Pas la moindre traces de la petite culotte noire si parfaite. Dans un moment de doute, elle appela Chou car peut-être que le dessous un peu coquin à ses heures s'était caché dans sa chambre. Seulement voilà, si c'était le cas, il fallait le trouver vite car il habitait encore chez sa maman et nul doute que le dragon rouge aurait tôt fait de retrouver MA petite culotte, chez ELLE. :S Je sais, c'est très angoissant et terriblement gênant. Mais non, après de vives recherches ni Chou ni sa mère ne mirent la main sur cette farceuse de culotte qui commençait doucement à m'énerver (notez, je suis restée calme très TRES longtemps pour une fois !). Finalement, je mettais la disparition de cette petite culotte trop parfaite pour être vraie sur le compte de la machine à laver mangeuse de vêtements.
J'en fit donc le deuil et dépensais très vite une petite fortune pour une petite culotte noire, cette fringue faisant partie des indispensables de toute garde-robe digne de ce nom.
Et puis, la semaine dernière l'air de rien, en rangeant mon tiroir à dessous (bon ok, en vrai c'est m'énervant contre ce foutu tiroir trop petit) je la vis. Elle était là, telle qu'elle avait toujours été. Parfaite. Mais avec presque deux ans de plus dans la tronche. Bien pliée au milieu de ses congénères. Hallucinant, je l'enfilais avec soin, cette petite culotte qui voulait jouer avec mes nerfs. Et, toujours aussi parfaite, elle épousa les formes de mon corps, exactement comme il y a deux ans. Flatteuse. Elle n'a pas changé et moi non plus ^^
***bonheur du jour***
1 commentaire:
Je suis ravie pour toi, cela peut paraître très futile, mais je comprends parfaitement ce que tu as pu ressentir, les culottes c'est sacré, sachant qu'on ne veut pas pour autant ressembler à des grands-mères!
Moi, j'ai de la chance, mon chéri trouve très jolies mes choyées culottes-boxer pockets de dim, un trésor!
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